Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat s’emploie à jeter les bases de son septième cycle d’évaluation, en visant à progresser dans son calendrier de planification stratégique et dans les grandes lignes des rapports à venir. Après sept jours de délibérations intenses, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a conclu sa 61e session. Le Groupe a notamment réussi à parvenir à un consensus sur les grandes lignes du rapport méthodologique sur les facteurs de forçage climatique de courte durée et du rapport spécial sur les villes et le changement climatique. Après des délibérations exigeantes sur les principaux résultats du septième cycle d’évaluation, le Groupe a conclu ses travaux, parvenant à un consensus sur les grandes lignes de deux rapports, mais pas sur le calendrier de planification stratégique. Le Groupe a également convenu de reporter l’examen de son plan stratégique, y compris le calendrier de remise des trois rapports du Groupe de travail, jusqu’à la fin de la réunion de définition de la portée de ces rapports. Le Groupe a convenu de prendre une décision sur la portée, les grandes lignes et le plan de travail, y compris le calendrier et le budget, lors de sa prochaine session plénière. Lors de la Clôture de la 61 éme session du GIEC , l’impact du sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts à travers ses contributions au premier Bilan mondial au titre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a été cité par Ko Barrett, ancienne vice-présidente du GIEC et aujourd’hui secrétaire générale adjointe de l’Organisation météorologique mondiale qui participé à la séance de clôture présidée par le président du GIEC, Jim Skea, en présence des membres du Comité scientifique directeur du rapport spécial sur le changement climatique et les villes. Mme Ko Barrett, a en outre appelé le GIEC à continuer de travailler efficacement dans le cadre de son septième cycle d’évaluation. Tous les Délégués ont été félicités par le Président le président Jim Skea pour leurs efforts considérables tout au long de la semaine avant de clôturer la 61 éme session du GIEC .A noter que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat( GIEC) le IPCC est fondé en 1988 ; il est la principale autorité mondiale en matière d’évaluation du changement climatique. Créé par l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations unies pour l’environnement, il fournit des analyses scientifiques du changement climatique et de ses effets socio-économiques. Sans mener de recherches directes, le GIEC évalue les informations mondiales, offrant ainsi une vision objective et globale. Composé de scientifiques bénévoles du monde entier, le GIEC garantit un examen précis des données climatiques. Il s’agit d’une entité ouverte aux membres des Nations unies et de l’OMM, avec 194 pays participants. Son rôle consiste notamment à préparer des rapports mondiaux sur le changement climatique, avec les impacts et les options d’adaptation. Des accords importants, tels que le protocole de Kyoto, ont été influencés par ses rapports. Avec son septième rapport prévu pour 2029, le GIEC continue d’être à la pointe de la compréhension du climat à l’échelle mondiale. Il faut noter lors de la 60e session du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC-60) tenue en Turquie, à Istanbul, en Janvier 2024. Le GIEC y a adopté un ordre du jour axé sur l’adaptation au changement climatique, qui aboutira à la publication du septième rapport de synthèse en 2029. Le 7e rapport du GIEC sur le climat suivra la structure du sixième cycle, avec trois groupes de travail se concentrant respectivement sur la base physique du réchauffement climatique, l’adaptation et la vulnérabilité de l’humanité et des écosystèmes, et les solutions pour limiter le réchauffement climatique. Toutefois, la publication du rapport de synthèse prévue pour la fin de 2029 ne coïncidera pas avec la COP33 en 2028, une circonstance qui a suscité des inquiétudes parmi les scientifiques et les organisations de défense de l’environnement .Le GIEC, Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (IPCC en anglais : En complément le GIEC publie également des rapports spéciaux sur des thèmes précis comme les catastrophes et les phénomènes extrêmes, les énergies renouvelables, les conséquences d’un réchauffement planétaire de +1,5 °C et les profils connexes d’évolution des émissions, l’océan et la cryosphère, et l’utilisation des terres. Une grande part des études sur les changements climatiques utilisent des modélisations mathématiques de l’évolution du climat en fonction de l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Comme ces concentrations dépendent des activités humaines, plusieurs scénarios sont étudiés de façon à évaluer l’impact de différentes stratégies d’action internationales. Afin de faciliter l’analyse des travaux scientifiques, le GIEC s’est doté d’un référentiel permettant de décrire ces scénarios. Ainsi, dans son dernier rapport le GIEC a défini des scénarios RCP (pour Representative Concentration Pathway, ou profils représentatifs d’évolution de concentration), exprimés sous la forme de trajectoires d’évolution du forçage radiatif (différence entre l’énergie radiative reçue et l’énergie radiative émise, donc caractérisant le niveau de réchauffement de l’atmosphère).Babaclimat /Journal Agropasteur