« Accompagner les 12 pays bénéficiaires à traduire leurs CDN [contributions déterminées nationales] et leurs PNA [Plan national d’adaptation] en solutions climatiques transformatrices et réalisables dans les secteurs de l’utilisation des terres et de l’agriculture’’, C’est au Sénégal que le lancement a eu lieu ce 24 Septembre 2021pour un programme qui concerne globalement 12 pays répartis en Afrique (Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Sénégal et l’Ouganda), en Asie (Cambodge, la Mongolie, le Népal et la Thaïlande) et en Amérique latine (l’Argentine, la Colombie et le Costa Rica). Ce programme dont la mise en œuvre est assurée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO), est financé par le ministère fédéral allemand de l’environnement, de la conservation de la nature et de la sécurité nucléaire pour un montant quis’élève à 20 millions d’euros pour les quatre ans (2020-2025) que va durer le projet. Son objectif est d’accompagner les pays bénéficiaires à traduire leurs CDN [contributions déterminées nationales] et leurs PNA [Plan national d’adaptation] en solutions climatiques transformatrices et réalisables dans les secteurs de l’utilisation des terres et de l’agriculture’’, Les CDN concernent les efforts déployés par chaque pays pour réduire ses émissions nationales et s’adapter aux effets du changement climatique, et sont au cœur de l’Accord de Paris signé en 2015, en France lors de la COP 21 sur le Changement Climatique .La cérémonie de lancement est présidé par Mr Boubacar Dramé, conseiller technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural. ’le programme SCALA déclare Mr Dramé « va appuyer davantage le gouvernement du Sénégal dans sa recherche de solutions durables sur ces questions notamment la réduction des émissions nationales et l’adaptation aux effets du changement climatique; »Ce programme SCALA nous donne ainsi l’opportunité de renforcer nos acquis, de créer des synergies mais aussi de capitaliser les bonnes pratiques pouvant être mises à l’échelle dans d’autres zones, voire d’autres pays eu égard à la dimension régionale du programme », a ajouté M. Dramé. Selon lui, dans le cadre de sa contribution déterminée au niveau national, le Sénégal met l’accent particulièrement sur « l’agriculture, l’élevage et la pêche », trois secteurs très dépendants des ressources naturelles et exposés aux effets du changement climatique. Babacar Sene