Je l’ai connu à ses débuts dans le journalisme au quotidien national le soleil avec l’amour ardent qu’il avait au travail. Chaque fois que je venais au journal, je ne manquais pas de le saluer, de lui prodiguer mes encouragements qu’il méritait bien au regard de la qualité de ses productions. Son humilité, son caractère taciturne et son penchant certifié à aller toujours de l’avant, l’ont beaucoup aidé à se faire un nom dans le landerneau médiatique très exigeant de l’époque. Son éducation de base irréprochable et sa sagacité, lui ont permis de bénéficier de l’expérience professionnelle de ses aînés dont Cheikh Tidiane Fall Chétifa, Serigne Aly Cissé, Momar Sény Ndiaye, Djib Diédhiou, Alioune Dramé et d’autres gros calibres du quotidien. De fil en aiguilles, il est parvenu à être un journaliste sportif pluridisciplinaire, capable de couvrir n’importe quel événement sportif. Sa particularité, c’est de respecter scrupuleusement la hiérarchie des âges, sans sous estimer sa propre personnalité rayonnante comme soleil au zénith. Cheville ouvrière de la section sénégalaise de l’Association Internationale de la Presse de Langue Française, il s’acquitte de ses nombreuses tâches quotidiennes sans jamais abdiquer. Doté d’une courtoisie proverbiale, il se positionne partout comme un être capable de réactualiser ses rapports avec sa société d’appartenance et avec ses semblables. Exemple vivant de probité morale et intellectuelle, il a l’avantage de n’être ni grandiloquent, ni vindicatif encore moins isolationniste. La presse dans toutes ses dimensions, est un creuset d’éducation et de formation globale de l’homme. Elle insinue dans les veines de ceux qui en sont les acteurs, le sang de l’honneur, de la dignité et de la persévérance. Ablaye Thiam communément appelé Halwar en raison de ses origines, fait partie des modèles de journalistes, qu’on apprécie dans notre société. Qu’il reçoive, ici, l’expression de notre profonde sympathie. »Majib Sène