L’annonce a été faite par le Ministre Sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom ; Une interdiction pour une durée de trois ans dans les zones tampons situées à 500 mètres des berges de la Falémé, rapportent nos confrères de l’APS et de l’Afrique Contemporaine. La Falémé, affluent majeur le plus important du fleuve Sénégal et frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali, long de 650 km, apporte 25 % de son eau. De Kayes à Kédougou en passant par Kéniéba , la Falémé a pris une couleur rougeâtre qui confirme sa menace de mort prononcée par l’orpaillage. L’origine de cette pollution est associée à l’orpaillage. Survivra-t-elle à une catastrophe écologique ? Seules des mesures importantes à l’échelle des deux pays concernés, le Mali et le Sénégal, pourraient inverser la tendance. Pour rappel, selon nos confrères, l’exploitation minière à petite échelle » EMAPE de l’or occupe une place de plus en plus vitale dans l’économie de la région de Kédougou, où se situent 98 % des sites d’exploitation aurifère du Sénégal. 6 172 unités de production traditionnelle d’or y ont été́ dénombrées en 2019.A côté des productions traditionnelles, artisanales l’on note la présence des propriétaires des puits, les » Damantiguis » mais aussi les opérateurs avec plusieurs grandes mines à ciel ouvert. D’où la pertinence de l’interdiction du ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique de toutes ces activités minières dans les zones tampons situées à 500 mètres des berges de la Falémé pour une durée de trois ans, ont conclu nos confrères Babaclimat (source APS /Afrique Contemporaine)