Face aux Journalistes de la Presse nationale et internationale et à la Presse Agricole Dr Mabouba Diagne Ministre de l’Agriculture de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage s’est évertué à répondre aux questions relatives à l’appréciation qu’il se fait de l’intégration des ressources halieutiques dans l’esprit de la Loi révisée qui devient LOASPH Loi d’Orientation Agro sylvo pastorale et halieutique mais aussi sur l’avenir de l’exploitation de ces ressources marines et leur importance face à leur rôle contributif de la souveraineté alimentaire et enfin sur les actions incitatives face à l’attractivité de l’agriculture de l’élevage pour orienter les investisseurs et promoteurs sénégalais afin d’investir ces secteurs et gagner de l’argent.
Quelle appréciation faites-vous de l’intégration des ressources halieutiques dans la nouvelle loi ?
« il s’agira de revenir à la base dans une vision globale d’atteinte de la souveraineté alimentaire d’accompagner la régénération des espèces marines ; personne ne doute plus de l’importance de la pêche ; l’on a toujours consommé notre riz au poisson ; ce que nous constatons est que le poisson devient de plus en plus cher ; une situation que personne ne peut comprendre ; c’est la raison pour laquelle nous avons fondé toute notre stratégie à l’accompagnement de la pêche et au développement des espèces marines.
Qu’en sera-t-il pour l’exploitation des ressources marines ?
Quant à leur exploitation, elle sera de façon rationnelle ; et à mon humble avis c’est loin d’être juste de faire passer des lois ; si les producteurs sont accompagnés sur toute la chaine de valeur de la semence à la marmite jusqu’à la dernière étape de la chaîne, ils se verront tous renforcés pour le développement de l’agriculture car ils seront capables de créer de la valeur ajoutée ; en cela point n’est besoin de créer une loi ;
Quel appel lancez-vous aux sénégalaises et aux sénégalais pour invertir dans l’élevage et l’agriculture ?
Aux Sénégalaises et aux sénégalais, je leur informe que notre pays importe plus de 1070 milliards de francs CFA pour se nourrir .
Si nous voulons créer des emplois, il nous faut produire localement ce que nous consommons ;
Il faut mettre également les investissements là où ça mérite car importer plus de 1070 milliards pour se nourrir c’est exporter autant d’emplois » ; en termes de Riz ,c’est plus de 1,4 millions de tonnes , en Blé,860.000 T( huit cent soixante mille tonnes), en Maïs 450.000 T (quatre cent cinquante mille tonnes , en Sucre plus de 210.000 T ( deux cent dix mille tonnes) en Légumes 347OOO T( trois cent quarante-sept mille tonnes) et en Huiles plus de 250.000 T( deux cent mille tonnes )
Aux sénégalaises et aux sénégalais d’investir dans l’agriculture et dans l’élevage ;
Aux 30 institutions financières de me mettre chacune 10 Milliards pendant 5 cinq ans de manière réfléchie nous changeons les destinées de notre agriculture ;
Aux investisseurs, aux milliardaires et promoteurs nantis, à la diaspora aux épargnants d’adresser l’Agriculture l’élevage pour créer et produire les conditions de résorber les importations de l’ordre de 1070 Milliards de francs CFA même si 50% est fait localement c’est déjà bon pour créer des milliers d’emplois
journal Agropasteur