Moussa Diouf considère que seul le travail paie car au su de ce qu’il a vécu dans le Désert du NEGEV en Israël . des rendements records.sont constatés; .ce qui appelle à une prise de conscience .Moussa Diouf est de ceux qui pensent que le Sénégal peut bien s’inspirer du modèle israélien pour le développement de l’Agriculture en général et en particulier l’Horticulture ; cela se matérialise par les quantités importantes d’eau dont dispose le pays mais aussi en mettant les hommes qu’ il faut à la place qu’ il faut..Moussa M.Diouf considère avec regret que l’épanouissement des acteurs du secteur agricole dans sa globalité en Afrique reste à désirer et recommande nos États de jouer leur rôle régalien( mise en place de la politique agricole, accompagner la production par des prêts à taux réduit, sécuriser les terres cultivables par une loi foncière cohérente…). Une juste affirmation considérée par M.Diouf qui appelle à une implication des acteurs des filières agricoles ( producteurs coopératives, associations) non seulement de mieux s’organiser mais aussi de retrousser les manches s’ils veulent bénéficier des retombées de leur durs labeurs.Moussa Diouf se désole des intermédiaires qui sont , soit parachutés ou animés par l’appât de gain avec la manne financière que les filières dégagent ou par des personnes véreuses dont le bien des producteurs ne constitue pas leurs parents pauvres.Mais aussi des prix qui sont fixés et non respectés, l’inflation nonobstant des intrants ( engrais, aliments, produits vétérinaires, matières premières). Les industriels de toutes ces filières restent organisées sauf les producteurs.Une situation.qui ne milite pas à la faveur des producteurs qui doivent vivre aisément.comme tous les producteurs du monde Moussa Diouf fixe les règles du jeu en se ressourçant à l’approche organisationnelle , terreau de tout salut pour le développement. En faisant appel au modèle Israélien qui selon lui devrait nous inspirer en fondant son argumentaire sur , 2 entités majeures des producteurs qui ont favorisé l’essor agricole d’Israël un petit pays à peine 22 000 km2 , les Moshav et les Kibboutz deux structures de producteurs qui par leur union doublée de lucidité et d’ objectivité ont favorisé l’essor agricole d’Israël Depuis 1921, préparant leur retour, les juifs ont créé les MOSHAV les fermes collectives de communauté agricole coopérative d’obédience socialiste associant plusieurs fermes individuelles, aujourd’hui au nombre de 450 dans tout le pays.Les Kibboutz communauté sociale autonome au sein de laquelle tous les décisions sont prises par l’assemblée de ses membres et où les biens et les moyens de production sont propriétaires collectives au nombre de 272 dans le pays.Disposant de plus de revenus aujourd’hui, ils ont des investissements dans l’industrie le tourisme et les services.Aucun producteur ne peut se permettre de vendre hors du groupe sa production ni détourner les finances ni d’ingérence de l’État dans la gestion..Cette synergie a favorisé la recherche et le développement des innovations agricoles .Déjà un siècle que ce modèle inspire; Moussa M Diouf invite les Agriculteurs Africains à mieux comprendre que , nos États ne peuvent nous sauver car nous avons pas le même agenda, les intérêts ne sont pas les mêmes ils sont incapables devant les lobbyings Le prix des engrais, des matières premières des produits vétérinaires vont toujours augmenter Le prix de vente de nos productions seront toujours très très bas tant que les intérêts ne seront pas communs , le manque de professionnalisme et d’organisation où la cupidité des détournements, mise en groupements d’intérêt vrai n’existeront pas.Une situation.qui ne milite pas à la faveur des producteurs qui doivent vivre aisément.comme tous les producteurs du monde .

Babacar Sene