Nous sommes honorés de prendre part à la belle cérémonie de lancement de la révision de la LOASP vingt ans après ;L’envergure d’un tel chantier renseigne sur les ambitions de plus en plus justifiées des nouvelles autorités de faire de la question agropastorale et halieutique la centralité de ses actions somme toute le secteur primaire tel qu’inscrit dans le Projet. L’élevage est notre corps de métier, nous le voulons contributif à l’atteinte de la Souveraineté alimentaire avec tous les préalables l’accès au foncier l’amélioration des pâturages, la sécurisation, les cultures fourragères pour améliorer les conditions pastorales, la matérialisation du code pastoral. Il faut régler la question de l’eau au même titre que le foncier ; nous avons du bétail qu’il faut abreuver pour une souveraineté alimentaire durable ; la réussite de toute forme d’élevage est conditionnée par l’eau ; voilà de telles situations qui font que ceux qui ne les maîtrisent pas en plus des conditions pastorales et de la complexité de l’élevage pastoral pourraient considérer les pasteurs de ceux qui refusent la transformation. En tout cas il faut inscrire tout cela dans la nouvelle loi cas je suis de ceux qui pensent qu’au-delà du foncier l’autre plus grande crise qui risque de nous rattraper c’est la dépendance en eau pastorale »Journal Agropasteur