L’annonce est faite au cours de la cérémonie officielle de la COP 28 à Dubai où les pays en développement ont réclamé un objectif de 100 milliards de dollars pour ce nouveau fonds pour un montant à atteindre de 100 milliards d’aide annuelle dus par les pays développés pour l’adaptation et la transition écologique. Les africains restent encore sceptiques par rapport à la promesse qui n’a pas été atteinte dès 2020 comme promis et a entamé durablement les relations Nord-Sud dans la lutte contre le changement climatique C’est pour cette raison que Madame la Présidente des PMA qui représentent quarante-six des pays les plus pauvres, a salué la décision opportune d’une « signification énorme pour la justice climatique ». « Mais un fonds vide ne peut pas aider nos citoyens », a-t-elle souligné .Au chapitre des contributions l’on note avec satisfaction celles de l’ONG Global Citizen pour de nouvelles taxes internationales, de l’industrie gazière et pétrolière mais également des Emirats celles des Emirats Arabes Unis à l’ordre de Selon plusieurs négociateurs interrogés par l’AFP, l’Union européenne, l’Allemagne, la France, le Danemark sont sur le point d’annoncer une première mise de départ, de l’ordre de quelques centaines de millions de dollars. Les Émirats ont annoncé leur contribution de 100 millions de dollars. Ces montants sont encore loin des dizaines de milliards nécessaires pour financer les dégâts climatiques des nations vulnérables. Les premières contributions « permettront de financer des projets pilotes » et de tester le fonctionnement du fonds « avant un tour de table plus large dans un an ou un an et demi », une fois qu’il aura prouvé sa crédibilité aux yeux des donateurs, explique un diplomate européen. De leur côté, les pays développés, États-Unis en tête, ont refusé que leurs contributions soient obligatoires plutôt que volontaires et réclament un élargissement de la base des donateurs aux riches pays émergents, comme l’Arabie Saoudite ou la Chine. Tandis que les pays en développement s’opposaient initialement avec force à l’option que le Fonds accueilli provisoirement pour quatre ans au sein de la Banque Mondiale reprochant cette institution, d’être aux mains des Occidentaux et inadaptée à leurs besoins selon le texte adopté Pour rappel le groupe des PMA Pays Moins Avancés compte 46 pays et rassemble les pays les plus pauvres, de la Somalie au Bangladesh, en passant par le Yémen et le Cambodge. Ces pays, très peu émetteurs, sont pourtant les plus vulnérables face aux conséquences du changement climatique et réclament des financements pour tenter d’y faire face.Babacar sene Babaclimat journal Agropasteur