Pour la première fois dans l’histoire de la Conférence des Parties, un espace est dédié à la restauration des terres dégradées dans tous les écosystèmes, le Pavillon de la restauration. Dans ce pavillon, l’Initiative mondiale pour la terre du G20 de la CNULCD mettra en lumière, à travers 70 événements organisés en personne et des réunions virtuelles, les travaux de restauration des terres menés par plus de 60 partenaires.
Il s’agira de réussir l’ambition mondiale en termes de prévention , d’arrêt et d’inversion et d’inversion de la dégradation des terres avec l’ambition de réduire les terres dégradées de 50 % d’ici 2040.
L’objectif est de conserver les terres et mettre un terme à la perte d’habitats , à la fragmentation et à la dégradation des terres , notamment en partageant les connaissances et les meilleures pratiques en matière d’incitations à la conservation et en mettant en œuvre d’autres politiques et meilleures pratiques pour améliorer la conservation des terres et réduire la dégradation des terres.
A noter que le G20, ou Groupe des Vingt, est un forum intergouvernemental qui réunit les principales économies développées et en développement du monde.
Il comprend 19 pays (l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, la République de Corée, le Mexique, la Fédération de Russie, le Royaume d’Arabie saoudite, l’Afrique du Sud, la Turquie, le Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique) et l’Union européenne.
Collectivement, le G20 représente 85 % du PIB mondial, les deux tiers de la population mondiale et occupe environ la moitié de la superficie totale de la planète.
Pour rappel, c’est en marge du Sommet du G20 le 17 novembre 2024 au Brésil ,que « le Lancement de la Coalition brésilienne pour la restauration et le financement de la bio économie »dénommé BRB Finance Coalition, par les États-Unis et 12 partenaires, a eu lieu ; elle vise à mobiliser au moins 10 milliards de dollars d’investissements publics et privés pour des projets de restauration des terres et de bioéconomie d’ici 2030.
La coalition soutiendra la conservation et la restauration d’au moins 5,5 millions d’hectares d’ici 2030 des réductions de 1,5 gigatonnes d’émissions et de suppressions d’ici 2050, et des investissements d’au moins 500 millions de dollars dans des projets qui soutiennent les peuples autochtones et les communautés locales de l’Amazonie brésilienne. Elle devrait en outre mobiliser des investissements dans des activités clés de la bioéconomie, telles que l’agriculture à faibles émissions, les projets forestiers et les actions d’utilisation des terres, complétant ainsi les efforts du Brésil pour restaurer 12 millions d’hectares de forêts d’ici 2030.
Le Sommet a également réitéré son ambition de parvenir à une réduction de 50 % des terres dégradées d’ici 2040, sur une base volontaire, comme le prévoit l’Initiative foncière du G20.
Ces développements positifs interviennent à une quinzaine de jours avant la seizième session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, qui se tiendra à Riyad, en Arabie saoudite, pour convenir des mesures à prendre au cours des deux prochaines années pour lutter contre la dégradation des terres et la sécheresse.
Babaclimat /Journal Agropasteur(G20 Global Land Initiative)