La Contribution Déterminée Nationale se chiffre à 5000 milliards Fcfa dans sa partie atténuation, et 2500 milliards Fcfa dans sa partie adaptation »La 26ème Conférence des parties (COP 26) de la Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique s’est ouverte ce Dimanche 31 Octobre 2021 à Glasgow en Écosse. Elle se poursuit jusqu’au 12 novembre 2021 oû de grandes décisions sont attendues .La COP26 sur le climat vise essentiellement à accroitre l’ambition climatique en réduisant les émissions, accroître également l’ambition de financement, l’appui aux pays en développement pour accompagner la mise en œuvre des engagements sur les changements climatiques, améliorer les approches pour éviter, minimiser et éliminer les pertes et préjudices aux changements climatiques.Une rencontre à enjeux multiples pour la participation de notre continent africain dont le Sénégal participe avec une grande ambition en misant sur d’importants axes qui constituent la boussole d’orientations de sa participation notamment la Contribution Déterminée Nationale (CDN).De l’avis du ministre de l’environnement et du développement durable Abdou Karim Sall, « Le Sénégal a déposé sa Contribution Déterminée Nationale du Sénégal (CDN) qui se chiffre à 13 milliards de dollars. Dans une partie atténuation, elle se chiffre à plus de 5. 000 milliards FCFA et dans la partie adaptation, elle se chiffre à plus de 2.500 milliards FCFA. C’est une CDN très ambitieuse compte tenu de la volonté du président de la République quant à l’engagement du Sénégal pour apporter sa contribution dans la lutte contre le changement climatique»Le ministre Abdou Karim Sal informe à cet effet, que toutes les discussions entamées dans le cadre de la COP26 n’ont pas été épuisées, notamment au sujet central lié à l’article 6.Sur ce point, les pays les moins avancés ont des positions qui ne sont pas facilement conciliables avec les positions des pays développés. » L’article 6 est un levier important pour financer l’adaptation hors que dans l’une des variantes de l’article 6 de l’accord de Paris, il est prévu dans le mécanisme carbone d’utiliser le processus bilatéral hors pour ce qui concerne ce processus, les pays développés veulent qu’il n’y ait pas de prélèvement pour financer l’adaptation, ils veulent qu’il soit une contribution volontaire hors aujourd’hui, il est important que ce fonds soit bien alimenté pour que nous puissions nous pays africains trouver des mécanismes de financement pour faire face aux phénomènes des changements climatiques », a expliqué le ministre.Babaclimat/Journal Agropasteur