« une réforme foncière qui ne privatise pas nos terres agricoles mais qui sécurise l’investissement privé , l’émergence d’un système privé , la cohabitation et le développement de synergies avec les exploitations familiales et la promotion d’emplois décents pour les jeunes et les femmes dans les chaînes de valeur agricole «
C’est le plaidoyer porté par le Ministère de l’Agriculture de l « Équipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire pour assoir une politique de souveraineté alimentaire dans la construction d’ une agriculture prospère mais durable, saine et rentable. »
C’est la volonté exprimée par Mr Papa Malick Ndao Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture de l’Equipement Rural et de la,Souveraineté alimentaire lors de l’ouverture officielle du Forum d’affaires Agri Agro de Dalar oû il représentait M Aly Ngouille Ndiaye Ministre de l’Agriculture de l’Equipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire .
C’est la rencontre d’échanges entre les Chefs d’entreprises françaises et sénégalaises et l’administration publique sénégalaise qui sacre ce Forum d’Affaires Agri/Agro.qui s’impose comme une formidable opportunité d’échanges et de partages en vue de fluidifier les rapports indispensables entre investisseurs naturellement pragmatiques et administration habituellement lourde, à la limite même parfois nonchalante.
Faisant fi des besoins du Sénégal Mr Ndao fixe la barre très haute en demandant aux participants dans leur réflexion » que les préoccupations des nombreux acteurs impliqués dans le système de production, de transformation et de commercialisation soient intégrées afin de bâtir ensemble une agriculture prospère mais durable, saine et rentable devant nous amener vers une transformation structurelle de l’agriculture sénégalaise en vue d’atteindre, dans les meilleurs délais, la souveraineté alimentaire de produits stratégiques comme le riz, le lait, la viande, le poisson. »
Il reste évident pour Mr Ndao, que travailler dans une politique de souveraineté alimentaire appelle à l’assurance d’une prise en charge de préalables notamment la maîtrise de l’eau pour sécuriser et étaler la production dans le temps et dans l’espace mais aussi le renforcement de la mécanisation et du niveau d’équipement pour fortifier la production, lutter contre les pertes post récoltes et transformer nos produits , l’’augmentation de la productivité, mais une augmentation intelligente qui doit être assortie d’une veille, en ce qui concerne la durabilité de nos systèmes de production ,la mise à disposition de facteurs de production de qualité pour le monde rural , une réforme foncière qui ne privatise pas nos terres agricoles mais qui sécurise l’investissement privé , l’émergence d’un système privé qui va cohabiter et développer des synergies avec les exploitations familiales et la promotion d’emplois décents pour les jeunes et les femmes dans les chaînes de valeur agricole ;
Le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’Equioement Rural est très rassuré de voir notre pays le Sénégal s’engager dans un pari certes difficile face à un monde confronté à des défis multiformes parmi lesquels la croissance démographique, les changements climatiques, une inflation galopante des prix des produits agro-alimentaires, etc.,mais réaliste et réalisable à travers un bon assainissement de l’environnement de la production et de la commercialisation des produits agricoles en vue d’instaurer un environnement favorable à l’investissement privé, mais aussi de l’existence de niches d’investissements dans les diverses chaines de valeur agricole tels que les ouvrages hydro-agricoles, les équipements, les intrants, etc.
Le SG rappelle l’importance des besoins de financement des chaines de valeur agricole et agroalimentaire.
Moment important d’un discours rassurant pour rendre attractif notre Agriculture devant un parterre d’entrepreneurs de chefs d’entreprises agricoleet Agroalimentaire de partenaires techniques et financiers des banques, du secteur privé , de la société civile agricole et rurale, des instituts et universités de formation pour renforcer les opportunités d’investissements entre nos deux pays surtout en vue de sécuriser nos souverainetés en particulier notre souveraineté alimentaire pour laquelle, de l’avis du SG » nos Chefs d’Etat français et sénégalais sont très attachés notamment sur les produits de base les plus usités. »
Le Sénégal s’est inscrit dans la construction d’une politique devant nous conduire vers la souveraineté alimentaire, informe le Représentant du Ministre Sénégalais de l’Agriculture de l’Equipement Rural et de la Souverainete Alimentaire qui exhorte à la prise de conscience de la nécessité de renforcer notre Agriculture durable pour faire profiter les producteurs et leurs familles, les fabricants de produits transformés et les consommateurs , ainsi qu’à l’environnement.
La question du financement est revenu dans les propos du Représentant du Ministre lors de son discours devant les partenaires qui reconnaît que malgré le sous financement globalement de l’agriculture africaine le Sénégal a connu une hausse considérable des investissements qui s’est traduite par une augmentation inédite des productions et un engagement fort du secteur privé dans toutes les chaines de valeur agricoles.
La nécessité d’alimenter un débat en profondeur lors de ce Forum croise l’ambition du SG pour donner un contenu précis sur les opportunités et les défis de notre agriculture vue sous l’angle du financement dont les modalités actuelles en termes d’opportunités et de contraintes, seront définies mais aussi d’identifier avec les différents acteurs, les meilleures modalités de financement des différents maillons et des facilitations de tous ordres.
En cela le Représentant du Ministre Sénégalais de l’Agriculture de l’Equipement Rural et de la Souveraineté,Alimentaire trés optimiste à l’égard , des partenaires engagés pour la réussite et de cet atelier et des conclusions qui y seront issues, compte sur les outils de planification adéquats pour réaliser cette vision à travers le pays,
Babacar sene journal Agropasteur