Il suffit de faire un tour à l’escale au marché aux garages et lieux de rencontres pour constater de visu l’ampleur de l’abondance des récoltes de mais et de l’arachide sur le marché Le cliché est enchanteur qui dénote que pour une région dite pauvre et faim une telle amplitude ne le justifie pas .Quel paradoxe alors pour une région à haut potentiel agricole et pastoral À la même période c’est l’abondance du lait local le rythme est intense pour la livraison à travers les motos les vélos tricycles et voiturettes.Mon cousin peulh qui sous l’ombre d’un arbre est dans les bras de Morphée ; ses amis témoignent » qu’il vient de finir ses arachides et ses deux gousses de mais grillées plus du lait c’est normal qu’il dorme » .C’est difficile de circuler dans la ville sans voir les attroupement autour des vendeurs du trinôme Mais Arachides Lait .Les populations sont à l’abri de la faim et elles tirent des profits tirés de la vente de leurs produits agricoles.Pour une gousse de mais c’est entre 200 francs et 300 francs; le litre de lait à 300-400 francs Le sac de mais vert à 35.000 francs et le seau de Madd entre 1000 à 2000f francs. C’est aussi la période des Mangues oû la variété « Kent » fait son apparition avec sa saveur sucrée et chair pulpe qui fait courrir les peulhs .Abdou Sy producteur en provenance de Dioulacon se dit heureux d’avoir pu écouler deux sacs de mais vert à 70.000 francs et estime qu’avec le produit de ses ventes il pourra contribuer à l’entretien de sa famille et régler ses problèmes Fatoumata la cinquantaine est commerçante vendeuse de mais et d’arachide ; elle estime que les produits sont chers pour le moment parce que c’est le début pour voir un sac de mais entre 35 et 40.000 et le pot d’arachides à 800 francs .néanmoins elle s’en sort dans la vente de mais , de Mais grillé, d’arachides et d’arachides grillées . » Elle n’a pas le temps toujours entourée par la clientèle en quête de bonne gousse de mais bien grillée Les populations paysannes et les commerçants à l’heure à Kolda se frottent les mains et tirent largement profit de la commercialisation de leurs récoltes après 3 trois mois d’hivernage.’Aliou Mballo considère que la vente directe entre producteur et consommateurs leur est profitable sans les intermédiaires .. et cela devrait se passer ainsi pour toutes les spéculations estime t-il. Que cette tendance se poursuive et prier pour une bonne fin de l’hivernage avec des pluies en abondance bien réparties dans le temps et dans l’espace suivies de bonnes récoltes avec de bons rendements . Babacar sene Journal Agropasteur babaclimat