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Selon Mme Bintia Stephen Tchicaya, « cette rencontre favorisera les échanges entre les États membres et les différentes parties prenantes sur les questions émergentes et les tendances dans les systèmes de protection sociale en Afrique de l’Ouest. Le thème est axé sur « Synergie entre les acteurs : une protection sociale dynamique pour renforcer la résilience et assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest »

C’est le thème retenu pour  la 16 éme réunion de l’Équipe multidisciplinaire (MDT16) en Afrique de l’Ouest à Praia, Cabo Verde  organisée par la FAO du 19 au 22 novembre 2024 selon le Communiqué de presse.

Cette réunion annuelle qui se tiendra en mode hybride  au Cap Vert  est placée  sous la présidence de M. Gilberto Silva, ministre cap verdien de l’Agriculture et de l’Environnement, cette 16ème édition réunira, durant quatre jours, experts techniques et hauts fonctionnaires des ministères de l’agriculture et du développement rural, de l’élevage et de la pêche, des ministères chargés de la protection sociale des États membres de la sous-région, les représentants des communautés économiques et institutions sous-régionales spécialisées (CEDEAO, CILSS, UEMOA, CORAF, AES, etc.), les agences onusiennes, les représentants d’organisations de la société civile, les groupes de bénéficiaires et autres acteurs clés des secteurs publics et privés, leur offrant ainsi une plateforme de réflexion.

Les mesures de protection sociale jouent un rôle crucial dans la lutte contre la pauvreté, la prévention des risques et l’amélioration des moyens de subsistance et de la sécurité alimentaire, en particulier pendant les crises. Lorsqu’elles sont bien conçues, elles peuvent améliorer la qualité de l’alimentation, contribuer à l’égalité des sexes et à l’éducation, et développer des infrastructures productives et sociales pour dynamiser l’économie rurale.

Malgré les engagements pris les gouvernements, la couverture de la protection sociale en Afrique de l’Ouest reste faible, avec seulement 13 % de la population couverte par au moins une prestation. Les dépenses publiques en matière de protection sociale représentent en moyenne moins de 1 % du PIB.

La protection sociale doit être pleinement intégrée aux politiques, stratégies et programmes plus larges de développement rural. L’adoption du cadre de protection sociale de la CEDEAO donne l’impulsion nécessaire aux pays pour développer et améliorer leurs systèmes de protection sociale et la coordination intersectorielle.

De l’avis de Mme Bintia Stephen Tchicaya, fonctionnaire principale chargée des politiques au Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest « Nous cherchons, à créer une plateforme robuste de concertation réunissant le Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, les bureaux nationaux, les gouvernements, les communautés économiques régionales, les institutions spécialisées, la société civile et le secteur privé »

Une occasion somme toute pour les parties prenantes d’examiner conjointement les réalisations et les défis, tout en concevant des approches visant à tirer parti des succès et à résoudre les contraintes.

« Nous discuterons également de l’état et des défis de la protection sociale dans les systèmes agroalimentaires en Afrique de l’Ouest et au Sahel », poursuit Mme Bintia Stephen Tchicaya,en  charge des politiques au Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest.

 Selon Mme Bintia Stephen Tchicaya, « cette rencontre favorisera les échanges entre les États membres et les différentes parties prenantes sur les questions émergentes et les tendances dans les systèmes de protection sociale en Afrique de l’Ouest. L’objectif sera de lutter contre les vulnérabilités et les risques ruraux, mais aussi de promouvoir la transformation inclusive des systèmes ruraux et agroalimentaires. Ce sera également l’occasion pour les participants d’identifier les actions prioritaires à mettre en place pour assurer la protection sociale en Afrique de l’Ouest et pour le Cadre stratégique révisé 2022-2031 et le Plan à moyen terme (PMT).

« Ensemble, nous allons examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations de la 15ᵉ réunion de la PCT. Les priorités de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel ainsi que des communautés économiques régionales pour informer la prochaine Conférence régionale de la FAO pour l’Afrique (ARC 34), qu’abritera la Mauritanie en 2026, seront identifiées et discutées.

 Les principales idées, expériences et leçons tirées de la mise en œuvre du Cadre stratégique de la FAO seront également partagées par les participants. En résumé, à l’issue de cette réunion, les participants auront une meilleure connaissance des secteurs transversaux de la protection sociale et de leur importance dans la construction de communautés résilientes en Afrique de l’Ouest et au Sahel », nous explique Mme Bintia Stephen Tchicaya, Coordinatrice générale du MDT 16.

Cette 16ème réunion annuelle de l’Équipe multidisciplinaire (MDT16) du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest rassemble autour du Coordonnateur sous-régional et Représentant de la FAO au Sénégal, ainsi que de la Coordinatrice générale de l’événement, Fonctionnaire principale chargée des Politiques, les Représentants de la FAO des 14 autres pays de la sous-région, les assistants aux Représentants chargés des programmes et de l’administration  dans les 15 représentations de la FAO et les différentes unités du bureau sous-régional à Dakar.

A noter que Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest (SFW) a été officiellement ouvert le 25 avril 2019 et couvre quinze pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo ; une communauté forte de plus de 300 millions d’habitants.

Le Bureau appuie les organisations sous-régionales, à travers sa stratégie sous-régionale, et les pays membres, à travers le Cadre de Programmation Pays (CPP), un document stratégique élaboré (conjointement par la FAO et chaque pays membre), en fonction des Objectifs de développement durable (ODD).

Ainsi, le CPP oriente et capitalise de manière stratégique l’action des partenaires techniques et financiers dans les pays concernés. Sa mission consiste à aider « les pays membres à faire en sorte que leurs ressortissants aient régulièrement accès à une nourriture de qualité et en quantité suffisante. »

Babacar sene journal Agropasteur

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