PROMETRA International, présente ses compliments à ses partenaires Honorables députés, responsables administratifs, représentants de l’OMS, leaders de communautés de base, guérisseurs, leaders culturels, cultuels et spirituels, et a l’honneur de vous faire part du discours du Président de PROMETRA International, Dr Erick Gbodossou à l’occasion de la 22 éme Edition 2024 de la Journée Africaine de la Médecine Traditionnelle, ce 31 Août 2024 axée sous le thème : « Soutenir une médecine traditionnelle de qualité et sure, à travers des mécanismes réglementaires appropriés ».
En mettant en relief l’historique de la Médecine Traditionnelle, Le Président Erick Gbodossou informe qu’elle est aussi vieille que l’humanité, aussi ancienne que la douleur.
Néanmoins indique Dr Gbodossou, » Il y’a toujours eu des guérisseurs parmi les Hommes. Nous ne pouvons jamais savoir qui fut le premier en date des guérisseurs, il se perd dans la nuit des temps. Comme l’inventeur de la roue ou comme le premier homme à avoir dompté le feu, il restera un héros inconnu des civilisations. Peut-être vécu-t-il dans les forêts Bantu, voici quelques centaines de milliers d’années ou peut être dans les forêts chaudes et humides de Ezameh. Dans son entourage, il devait passer pour un homme possédant des pouvoirs surnaturels. «
Dr Gbodossou soutient que « cette pratique sanitaire médiévale préhistorique, s’est enrichie à travers des rencontres, des brassages culturels, en un véritable art, l’art de guérir, qui a fait ses preuves pendant des dizaines de milliers d’années partout dans le monde. «
Il annonce en outre que « c’est Vers 4000 avant JC, une révolution balaya le monde, une révolution qui s’appelle la CIVILISATION. Les Hommes commencèrent à se regrouper dans les villes, ils apprirent à produire la nourriture et à domestiquer les animaux dont ils avaient besoin, ils créèrent des langues et découvrirent un procédé pour consigner leurs idées et se transmirent ainsi aux autres générations. Au sein de cette civilisation, la médecine traditionnelle prospérait dans tous les continents soutient –il.
Le Président de PROMETRA International a soutenu que « Pendant la fonte glacière, il y’a 12000 ans, est apparu une pandémie dont les virus attaquèrent le génome de la mélanine et des couples noirs donnaient naissance à des couples blancs, qui ont joué un rôle secondaire pendant plus de 6000 ans. Après quoi, ils ont commencé à s’organiser entre eux.
Il a en outre informé de la création d’un nouveau mode de pensée avec l’avènement des philosophes blancs dont il cite : « je pense, donc, je suis ».
C’est l’enseignement de l’individualisme, au détriment de l’humanisme. Le ‘je’, qui valorise l’individu au détriment du groupe, qui cultive le narcissisme qui reste un terrain fertile pour la schizophrénie, et autres maladies psychiques, psychosomatiques, et somato-psychiques estime-t-il. Avant d’informer sur les idées essentielles que prône la pensée africaine dont la première, je cite : « Je suis, parce que vous êtes, car si vous n’existez pas, je n’ai aucune raison d’être ». Pensée qui prône l’humanisme, où l’individu s’efface devant l’intérêt du groupe, et la 2 ème idée, « L’Homme est le remède de l’Homme ».
Dr Gbodossou se désole que les philosophes blancs aient porté un coup dur à l’évolution de la médecine traditionnelle nègre, et avec l’avènement des scientifiques au 17ème siècle et au nom du modernisme, « nous assistons au déclin préoccupant de cette médecine nègre, au profit d’une médecine d’avoir, de pouvoir, une médecine de business. »
L’exemple de grands scientifiques européens est donné à l’instar de Descartes avec son système cartésien étroit, limité et désert, enseigne une médecine qui n’a rien pour mesurer l’amour, l’émotion, l’intuition, et l’énergie qui est vie. Que reste-t-il de l’humain sans ces valeurs ???… !!! , mais aussi d’autres comme Louis Pasteur, qui a découvert les bactéries, prescrit des antibiotiques pour les tuer. Il oublie que sans bactéries, il n’y a pas de vies sur terre. Ou en sommes-nous aujourd’hui ?
C’est la cause principale de la Résistance Bactérienne où le Président de PROMETRA Internationale s’est appesanti dans son discours
C’est préoccupant. Surtout parce que, durant tout ce temps, la médecine traditionnelle Africaine, qui a fait ses preuves à travers les âges, a été frappée par des lois répressives, les guérisseurs traqués pour sorcellerie, empoisonnement ou pratique illégale de la médecine.
C’est le début du balbutiement de la Médecine Traditionnelle car selon le Président de PROMETRA International « nous devons à la vérité de reconnaitre, que depuis plusieurs décennies, on note un regain d’intérêt croissant pour la médecine traditionnelle, déclare t- il.
Depuis la conférence de Alma Ata en 1978, à l’issue de laquelle, la dite conférence a fait une déclaration sur les soins de santé primaire, c’est la mise en évidence de l’importance des soins de santé primaire, comme moyen d’accéder à un niveau de santé acceptable pour tous, informe le Président qui considère cette initiative ambitieuse et irréalisable, avec ce système cartésien, base de la médecine moderne, qui reste un véritable frein pour le développement des sciences humaines.
Puis, ce fut l’avènement du slogan, médecine alternative informe le Président de PROMETRA Internationale avant de reconnaitre les malaises de la Médecine Moderne qui se trouve partout de plus en plus désarmée, face aux maladies émergentes et aux pandémies contemporaines.
En revenant sur la célébration de la Journée Africaine de la Médecine Traditionnelle célébrée depuis depuis 22 ans, il a mis en relief le thème de cette année axé sur : « Soutenir une médecine traditionnelle de qualité et sure, à travers des mécanismes sanitaires appropriés ».
Le Président de PROMETRA International appelle à une réponse de chacun face aux médecines, celle de qualité et sûre ? Celle dite moderne, de business, d’avoir et de pouvoir, qui s’occupe plus de la rentabilité que de l’efficacité ? Celle qui a une approche biologique et ignore toutes les autres composantes de l’Homme ? Ou celle dite traditionnelle qui a fait ses preuves à travers les âges, pendant des dizaines de milliers d’années, celle qui a une approche holistique, pratiquée par des thérapeutes désintéressés, qui s’oublient pour être disponible. A chacun de répondre à ces questions. Et les personnes continuent à chercher laquelle des médecines doit être ?
Dr Gbodossou est revenu également sur le fait que dans beaucoup de nos pays, la médecine traditionnelle reste toujours illégale, mais aussi qui ont mis en place des lois, mais avec des décrets d’applications qui trainent encore les pieds.et marque toute sa reconnaissance à travers PROMETRA International pour les rares pays qui ont su introduire la médecine traditionnelle dans leur système de santé.
Le Président de PROMETRA International marque ainsi sa préoccupation d’être encore à ce stade après six (6) décennies d’indépendance. Un contexte également dans lequel, 80% de la population Africaine dans le Sud du Sahara ont recourt à la médecine traditionnelle non seulement pour leur besoin de santé, mais aussi, pour y recevoir leur éducation pour la santé reconnu par l’OMS.
Le Président de PROMETRA International rassure que la Médecine Traditionnelle n’est pas toxique et elle est sûre avant de relativiser le critère qualité qu’on la fait porter si malgré notre histoire, qui va des explorateurs jusqu’à l’essor économique actuel, en passant par l’esclavage et la colonisation, elle draine encore 80% de la population.
Le Président de PROMETRA International Dr Erick Gbodossou se désole du fait que nous nous cherchons et tâtonnons toujours alors que nous devons à la vérité de reconnaitre que la médecine moderne et son système étroit, limité et désert, est basée sur la connaissance exclusivement et ignore complétement les bases du savoir.
En cela le Président de PROMETRA International appelle à la volonté de tous à l’OMS, AUX organismes et institutions internationales, de faire un diagnostic sans complaisance, des limites de la médecine moderne, d’encourager des recherches collaboratives sérieuses et rigoureuses entre les deux médecines et de faire une rencontre, entre la connaissance et le savoir, afin de poser les bases d’une médecine plus humaine, médecine qui permettra aux Hommes et au monde, de regarder avec confiance vers son avenir sanitaire.
Babacar sene journal Agropasteur/Administration Prometra International