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L’atelier régional des femmes  négociatrices des PMA,  a débuté ce 10 septembre 2024 à Dakar  avec comme objectif majeur l’amélioration  des compétences des femmes leaders dans les discussions internationales.

Avec les sessions de formation prévues  et animées par Mme Madeleine Sarr et d’autres experts,  le focus sera mis pour les femmes leaders sur  l’atténuation, l’adaptation, la finance et le bilan mondial

Cet atelier  est soutenu par IKI l’Initiative internationale pour le climat un programme central de promotion de la lutte contre le changement climatique et de la protection de la biodiversité

 Depuis 2008, l’Allemagne contribue à la protection du climat et de la biodiversité par le biais de l’IKI,  dont sa force est d’allier l’action climatique et la préservation de la biodiversité remplissant ainsi ses obligations internationales au sein de la communauté internationale.

 Les femmes ont un rôle vital dans la gestion de l’environnement et le développement. Leur pleine participation est donc essentielle à la réalisation d’un développement durable.

Des inégalités de genre continuent de restreindre l’accès des femmes à la prise de décision, aux différentes ressources et bénéfices (éducation, information, propriété foncière, temps, emplois, crédit etc.) et la répartition équitable des tâches. Face à cette situation, les femmes deviennent plus vulnérables mais se retrouvent aussi écartées dans les efforts d’atténuation et d’adaptation aux effets du changement climatique.

La participation des femmes est essentielle et efficace pour bâtir des sociétés plus pacifiques.

 Les femmes font partie des victimes les plus vulnérables dans les situations de conflit ; mais elles sont aussi cruciales dans l’atténuation du conflit et la construction d’une paix durable.

Femme et  la finance es projets du Fonds vert pour le climat menés par la FAO offrent aux femmes la possibilité d’avoir une vie meilleure et plus durable au Népal et en Gambie.

Selon un rapport de la FAO , aujourd’hui  une femme sur dix vit dans l’extrême pauvreté sans accès égal à la terre, aux marchés et aux ressources naturelles, qui sont essentiels pour la sécurité alimentaire, les revenus et le bien-être.

Le changement climatique amplifie les inégalités et les discriminations entre les sexes : Plus les femmes défavorisées dépendent des ressources naturelles, plus elles sont vulnérables aux événements extrêmes, tels que les cyclones tropicaux, la sécheresse, les inondations, les vagues de chaleur et les incendies de forêt.

Pour les femmes leaders, les sessions de formation  sur  l’atténuation, l’adaptation, la résilience  la finance et le bilan mondial  contribueront à mieux porter l’action des femmes de manière à intégrer l’égalité des sexes dans les secteurs de l’agriculture, de la foresterie et de la pêche tout en s’attaquant aux impacts pressants du changement climatique. Voici deux exemples de projets climatiques au Népal et en Gambie qui transforment les investissements en opportunités pour des systèmes agroalimentaires plus justes et durables.

La vulnérabilité des femmes aux changements climatiques résulte de plusieurs facteurs sociaux, économiques et culturels.

Au Sénégal, plusieurs rapports ont montré que les femmes sont moins instruites et plus touchées par la pauvreté que les hommes selon une étude l’IED Afrique au Sénégal, et elles sont  les  premières victimes du changement.

D’où il faut renforcer leurs capacités en matière de bonnes pratiques agricoles à travers l’approche Champ École Producteur (CEP), faire  un plaidoyer pour l’accès durable et la sécurisation des terres pour les femmes, améliorer l’accès des femmes à l’eau pour un usage domestique et/ou pour la production maraichère et promouvoir l’accès des femmes aux facteurs de production et à leur utilisation durable;

babaclimat.

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