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Le Projet Agricole du Président Bassirou Diomaye Faye auquel les sénégalaises et les sénégalaises ont souscrit est axé sur « un engagement au service de l’Agriculture pour une Agriculture performante au service des Agricultrices et des Agriculteurs. pour un Sénégal souverain, juste et prospère grâce à l’Agriculture .Le secteur primaire occupe une place importante dans l’économie sénégalaise, mais sa contribution dans le PIB estimé à 16% en 2021 demeure faible au vu des potentiels agricole, pastoral et halieutiques de notre pays. Ce secteur primaire est poussé par l’agriculture qui représente 9% du PIB. Ainsi, il est d’une impérieuse nécessité de développer le secteur primaire pour garantir la sécurité alimentaire et la génération conséquente de devises pour l’économie nationale; somme le projet en ce qui concerne le secteur primaire (l’Agriculture, l’Elevage la Foresterie t l’Halieutique) arrimés à la transformation et la mise en place d’unités industrielles s’articulera sur 12 axes fondamentaux déclinés en termes d’Adoption d’un nouveau modèle d’intervention du Ministère en charge de l’Agriculture Il s’agira d’adopter un Nouveau Modèle d’Intervention du Ministère en charge de l’Agriculture., la maitrise des facteurs biophysiques , techniques et organisationnels pour une production agricole capable de nourrir le Sénégal et générer des devises ; il s’agira aussi d’un secteur primaire qui garantit une sécurité alimentaire et une génération de devises conséquents pour l’économie nationale sous tendu par le renforcement de capacités scientifique technique et institutionnelles des structures de recherche et de vulgarisation agricoles et la redynamisation des filières de production animale C’est aussi la sécurisation des systèmes d’élevage et le développement d’infrastructures et d’équipements de production animale ;La gestion durable du secteur de la Pêche et de l’Aquaculture occupera une place de choix dans le projet ainsi que la restructuration du tissu industriel pour booster l’économie nationale ayant pour socle l’économie endogène et la souveraineté alimentaire Le Projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère grâce à l’Agriculture à travers « un engagement au service de l’Agriculture pour une Agriculture performante au service des Agricultrices et des Agriculteurs doit être mis en œuvre sur le signe de la réduction de la fracture sociale, la redynamisation des services agricole pastorale forestières et halieutique publics, du comblement des inégalités, de la promotion de l’égalité des chances qui sont les principales causes du déclassement et de l’injustice que vivent acteurs agricoles .Le projet prévoir la mise en place d’un plan d’accélération industrielles du Sénégal (PAIS 2024 2029 un véritable catalyseur intégré de la croissance, pour un développement du tissu industriel basé sur la transformation d ce que nous produisons et la production de champions industriels locaux dans l’industrie et dans la transformation agroalimentaires C’est véritablement la transformation des produits agricole forestiers d’élevage et halieutiques comme levier de promotion du Consommer Local Ainsi les activités du ministère en charge de l’Agriculture seront recentrées sur ses missions de service public avec la décentralisation par le transfert de pouvoirs et de responsabilités aux organes représentatifs locaux et aux organisations professionnelles de base ;Certains services administratifs seront décentralisés au niveau régional par le renforcement de leurs attributions et de leurs moyens pour être en mesure de répondre mieux et plus vite aux problèmes posés localement ;Idem pour la redynamisation et la relance des structures coopératives, des organisations professionnelles du monde rural qui seront opérés ainsi que la création d’un Observatoire du Monde Rural, chargé de jouer un rôle de veille, d’alerte rapide, de prévision et d’anticipation sur les événements sociaux (risques probables de pénuries alimentaires humaine et animale), climatiques (sécheresses, inondations, pluies de contre saison) et les risques liés au péril acridien ou aviaire; Le rôle de la Société d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal (SAED) ainsi que sa vocation sera recentré compte tenu des problèmes générés par la mobilisation exceptionnelle des ressources publiques au profit de la vallée ainsi que les faibles performances obtenues ; de tels problèmes posent la cruciale question du rôle de la SAED et de la reprise en main des conditions dans lesquelles doit s’amorcer le développement agricole.LA MAÎTRISE DES FACTEURS BIOPHYSIQUES, TECHNIQUES ET ORGANISATIONNELS POUR UNE PRODUCTION AGRICOLE CAPABLE DE NOURRIR LE SÉNÉGAL ET DE GÉNÉRER DES DEVISES UN véritable modèle de paysage agricole structuré autour des moyennes exploitations familiales modernisées, avec une diversification par des filières comme l’apiculture, le maraîchage ou l’aviculture, capables d’améliorer et de stabiliser les sources de revenus des producteurs sera privilégié ; ainsi que l’engagement d’une réforme agraire basée sur la sécurisation des droits fonciers des exploitations familiales, des éleveurs et des investissements privés. A travers ce dynamisme sécuritaire la réforme promouvra l’investissement privé national et dotera les collectivités locales de ressources financières à travers la gestion des ressources foncières ;C’est aussi la mise en place d’un programme spécial de renouvellement des semences et de reconstitution du capital semencier pour les principales cultures et pas uniquement pour l’arachide ;POUR UN SECTEUR PRIMAIRE QUI GARANTIT UNE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET UNE GÉNÉRATION CONSÉQUENTE DE DEVISES POUR L’ÉCONOMIE NATIONALE UN programme spécial de fertilisation comportant une campagne de phosphatage de fond à grande échelle et le respect des recommandations de la recherche pour les engrais, pour chaque type de culture sera mis en place ainsi qu’un ambitieux programme de mécanisation de l’agriculture et la mise en œuvre pour un accès des producteurs au crédit. La modernisation des exploitations agricoles sénégalaises s’avère d’une urgence cruciale pour redynamiser les terroirs et communautés de base; Ainsi il sera érigé en priorité absolue la maîtrise des ressources en eau afin de permettre une production agricole durant toute l’année. LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS SCIENTIFIQUES, TECHNIQUES ET INSTITUTIONNELLES DES STRUCTURES DE RECHERCHE ET DE VULGARISATION AGRICOLES Il sera en place un fonds d’Appui à la Recherche et à la Vulgarisation des Acquis de la Recherche agricole dénommé FARVAR qui sera alimenté en partie par l’État du Sénégal dont sa vocation est de soutenir à la fois les activités de recherche et de dissémination des technologies et innovations développées par la recherche. Des contrats de performance seront signés avec les instituts de recherche et de vulgarisation agricole ;Il sera en outre rétabli le Système d’Encadrement Rapproché avec un accent particulier sur la formation des paysans par une vulgarisation intensive de thèmes techniques adaptés à la nouvelle typologie des exploitations ;Ainsi conformément à la recommandation de l’Union Africaine (engagement de Maputo puis de Malabo) 10% du budget national sera affecté à l’agriculture en plus de la révision de la politique de développement des projets budgétivores et inefficaces et la promotion davantage d’appuis budgétaires ;Le Système National de Recherches Agro-Sylvo-Pastorales pour assurer la coordination et la cohérence des interventions et pour une politique de financement adaptée, souverain et pérenne sera redynamisé et le renforcement de l’Institut Sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) en termes d’infrastructures, de ressources financières allouées et de ressources humaines. A cet effet un plan de recrutement d’au moins 200 chercheurs sur 5 ans sera lancé.LA REDYNAMISATION DES FILIÈRES DE PRODUCTION ANIMALE Il s’agira de mettre en place un programme national de production fourragère ; l’objectif visé est non seulement l’autosuffisance alimentaire du cheptel national, mais aussi la réduction de la dépendance au marché extérieur et la promotion de la compétitivité des chaînes de valeur animales ;C’est aussi dans le même ordre la mise en place d’un programme national de développement de la chaîne de valeur laitière qui permettra d’améliorer la production laitière par l’insémination artificielle, d’assurer une autosuffisance en lait et produits laitiers, mais aussi contribuera à la production de viande grâce aux mâles (sex-ratio 50/50) non destinés à la reproduction , et d’un autre programme national d’appui à la chaîne de valeur avicole pour assurer une autonomie en OAC (œufs à couver) et une meilleure capacité d’autosuffisance en volailles et œufs ;Dans le même ordre d’idée, il s’agira de créer une Agence de Sécurité Sanitaire des Aliments pour prendre en compte la problématique des OGM dans les intrants alimentaires pour le bétail et l’approche One Health : zoonoses, biosécurité, pesticides, mycotoxines, usage des antimicrobiens et résistance aux antimicrobiens, mais aussi une jonction entre les coopératives agricoles et les coopératives d’élevage. Ainsi, les coopératives agricoles pourront vendre éventuellement de l’aliment de bétail ou de volaille aux coopératives d’élevage. Inversement, ces dernières pourraient fournir de l’engrais naturel aux premières avec les déjections animales ;Le foncier destiné à l’élevage sera protégé contre les différentes attaques dont il fait l’objet. LA SÉCURISATION DES SYSTÈMES D’ÉLEVAGE ET LE DÉVELOPPEMENT D’INFRASTRUCTURES ET D’ÉQUIPEMENTS DE PRODUCTIONS ANIMALE Sun programme national de sécurisation des systèmes d’élevage sera mis en place axé sur la création d’un système d’identification des animaux et des élevages avec un numéro d’identité unique pour chaque animal et chaque élevage, la création d’un système de déclaration obligatoire des animaux, la création d’établissements départementaux de traçabilité du cheptel ainsi que la mise en place d’un programme de restauration des pâturages, de lutte contre les feux de brousse et de développement de l’assurance pour le bétail ;D’ailleurs il sera créé au sein du ministère en charge de l’élevage, une structure de conception, de planification et d’évaluation /maîtrise d’ouvrage des infrastructures et équipements pastoraux et d’élevage ; et mis en place, un programme de développement et de modernisation des Infrastructures et équipements d’abattage, de stockage, de transformation et de mise en marchés des produits d’élevage (PRODINEL) ;Les capacités de contrôle aux frontières et dans les installations de collecte, de stockage et de commercialisation des denrées alimentaires d’origine animale seront renforcées.LA GESTION DURABLE DU SECTEUR DE LA PÊCHE ET DE L’AQUACULTURE Face à l’exercice exclusif de la pêche artisanale, la zone 12 Milles Marin (12 miles) lui sera réservée visant le renforcement de la protection de la pêche artisanale et les professionnels artisans de l’incursion des bateaux de pêche industrielle ;Il sera mis en œuvre également des plans d’aménagement portant sur des pêcheries capitales. Les pêcheries concernées par les plans d’aménagement seront identifiées et sélectionnées en rapport avec les spécialistes habilités au sein de l’administration des pêches et toutes les parties prenantes concernées parmi lesquelles les institutions de la recherche halieutique et les professionnels du secteur ;Il sera élaboré et mis en œuvre un Plan National d’Immersion et de Gestion des Récifs Artificiels communément appelé « PLAN RECIFS » dont l’objectif est de reconstituer les habitats et écosystèmes marins dégradés par des décennies de mauvaises pratiques de pêche tant artisanales qu’industrielles ;Il sera procédé au renforcement du dispositif de surveillance maritime des eaux sous juridiction sénégalaise et de lutte contre les activités de pêche illicite, non réglementée et non déclarée (pêche INN) et à l’application sans concession et dans toute sa rigueur de la réglementation sur la pêche maritime pour mettre fin à la gestion politicienne et complaisante du secteur. Une application rigoureuse de la réglementation est gage du respect strict des dispositions du Code de la pêche maritime et de son décret d’application. L’objectif ultime est l’éradication de toutes les pratiques de pêche non réglementaires dans les pêcheries sénégalaises ;Tous les accords de pêche de la zone économique exclusive feront l’objet de suspension d’évaluation ainsi que du pavillon sénégalais ;Il s’agira de faire de l’aquaculture une filière suffisamment développée pour contribuer considérablement à la satisfaction de la demande du marché national et pour permettre aux exploitations familiales et aux privés sénégalais d’en tirer profit. Pour y arriver il s’agira non seulement de renforcer le cadre juridique et réglementaire de l’aquaculture, notamment pour mieux sécuriser les investisseurs , mais aussi de mettre en place un fonds de promotion de l’aquaculture pour accompagner les acteurs qui veulent investir dans la chaîne de valeur aquacole, renforcer l’encadrement technique et institutionnel des acteurs par la multiplication des centres et stations aquacoles dans les régions et les zones où le potentiel de développement existe et encourager la production d’aliments de poissons au niveau local à travers la mise en place d’unités industrielles. ECONOMIE ENDOGÉNE ET SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE• Pour une Agriculture performante et résiliente sous-tendue par une gestion transparente de la Campagne Agricole (intrants financement équipements et infrastructures• Pour un Sénégal prospère, avec le plein emploi productif, un travail décent pour tous, et une réduction de la pauvreté sous toutes ses formes• Pour un secteur primaire qui garantit une sécurité alimentaire et une génération conséquente de devises pour l’économie nationale• Pour un développement du tissu industriel adossé sur la transformation de ce que nous produisons et la promotion de champions Agricole et industriels locaux. Il faudra des mécanismes « impulseurs » d’une recherche scientifique et d’une innovation technologique, levier du développement socio-économique sous le paillasson d’infrastructures adaptées, sûres, résilientes, durables et à moindre coût et d’un environnement de paix et de sécurité nationale Le Projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère grâce à l’Agriculture à travers « un engagement au service de l’Agriculture pour une Agriculture performante au service des Agricultrices et des Agriculteurs doit être mis en œuvre sur le signe de la réduction de la fracture sociale, la redynamisation des services agricole pastorale forestières et halieutique publics, du comblement des inégalités, de la promotion de l’égalité des chances qui sont les principales causes du déclassement et de l’injustice que vivent acteurs agricoles .L’espoir est permis qu’avec la mise en place d’une loi d’accès à l’information publique qui confère aux citoyens le droit d’exiger toute information publique aux représentants de l’État sous certaines conditions , la confiance des Agriculteurs et agricultrice reviendra , la transparence s’accroitre ainsi que l’ouverture du gouvernement en vue de permettre aux agriculteurs et autres acteurs du développement rural de participer pleinement au développement du secteur agricole ; idem en ce qui concerne l’instauration de la publication annuelle des rapports d’activités des ministères, institutions, projets programmes et agences de l’Etat. POUR UN SECTEUR PRIMAIRE QUI GARANTIT UNE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET UNE GÉNÉRATION CONSÉQUENTE DE DEVISES POUR L’ÉCONOMIE NATIONALE (Agriculture, élevage, pêche)Le secteur primaire occupe une place importante dans l’économie sénégalaise, mais sa contribution dans le PIB estimé à 16% en 2021 demeure faible au vu des potentiels agricole, pastoral et halieutiques de notre pays. Ce secteur primaire est poussé par l’agriculture qui représente 9% du PIB. Ainsi, il est d’une impérieuse nécessité de développer le secteur primaire pour garantir la sécurité alimentaire et la génération conséquente de devises pour l’économie nationale

Babacar sene Journal Agropasteur(Source le Projet du Président de la Coalition Diomaye 2024)

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