Le Bureau d’analyses Macro Economiques BAME/ISRA a pour mission de développer des recherches en sciences sociales et humaines pour aider les décideurs publics à la formulation et au suivi des politiques agricoles et appuyer les organisations professionnelles à la définition de leurs stratégies .Il s’agira pour Mme Astou Diao Camara Directrice du BAME en procédant à l’ouverture de l’atelier d’évaluation de la mise en œuvre des politiques sur les engrais et la fertilité des sols au Sénégal, organisé par le BAME en collaboration avec l’Université Cheikh Anta Diop/FASEG, » de situer le contexte des engrais et de la fertilité des sols au Sénégal et de créer la proximité les uns, les autres qui constituent les différentes parties prenantes et acteurs, à travers un cadre de travail et d’échanges techniques « .C’est dans ce cadre que s’inscrit l’atelier où les Engrais et la Fertilité des Sols sont au cœur des débats dans un pays dépendant de l’Agriculture , où son économie est arrimée . »Le constat est unanime  » estime Mme la Directrice de » ISRA BAME qui confirme la dépendance de notre économie face au secteur de l’Agriculture ; elle se désole néanmoins de l’imperformance dont souffre le secteur Agricole liée à l’infertilité des sols qui ne cesse de s’aggraver  » et qui est pourtant , une des questions principales au cœur des politiques .Pour Mme la Directrice de ISRA BAME « il était important de créer cet espace de dialogue où la réflexion utile constituera la centralité des interventions pour aider à la prise de décision pour le prochain Congrès sur les Engrais que le Sénégal devait organiser ;Elle est revenue sur l’importance de la déclaration d’Abuja et le engagements pris à l’ordre de 50kg par hectare à respecter ; tout le suivi pour le respect de ces engagements; Pour Mme la Directrice  » le travail et les résultats issus de cette rencontre devaient alimenter le Congrès piloté par le BAME et l’université de Dakar où l’état des lieux devrait être fait à l’issue du travail de recherche présenté pour un débat technique de position qui sera considéré comme « input pour renforcer voire alimenter le travail » à présenter comme la contribution du Sénégal lors de ce congrès » .Une occasion pour Mme la Directrice du BAME de saluer la présence des acteurs , des privés , qui vont apporter leur part contributive au débat considérant « l’utilisation encore faible des engrais en Afrique – de 10kg par hectare, contre plus de 126 kg par hectare dans des pays du monde et – de 20kg par hectare au Sénégal. » estime t-elle.Considérant l’utilisation des engrais qui reste encore faible, Mme la Directrice fait appel à la conjonction des efforts face à la durabilité de l’utilisation des engrais doublée d’une bonne politique de fertilisation des terres sans remettre en cause l’environnement , l’écosystème agro écologique « entre autre » .Babacar sene journal agropasteur .