Le changement climatique a augmenté les précipitations extrêmes dans les tempêtes d’Afrique du Sud-Est « selon le Communiqué de presse de World Weather Attribution.Le World Weather Attribution a publié ce lundi 11 avril 2022 une étude sur l’influence du changement climatique sur les précipitations extrêmes associées aux tempêtes tropicales qui se sont produites à Madagascar, au Malawi et au Mozambique depuis le début de l’année.Après le lacement les auteurs de l’étude ont fait face a la presse à travers organisation d’une conférence de presse Il est noté qu’à travers l’étude qu’entre janvier et mars, deux tempêtes et trois cyclones tropicaux ont frappé l’Afrique du Sud-Est, provoquant 230 morts. En outre c’est plus d’un million de personnes qui ont aussi été touchées par des précipitations extrêmes et des inondations. Le groupe international de scientifiques de World Weather Attribution a effectué une analyse rapide du lien entre le changement climatique et ces évènements. Dans des études précédentes, le World Weather Attribution a analysé l’influence du changement climatique sur divers événements extrêmes, notamment la canicule de 2021 aux États-Unis et au Canada, et les inondations en Europe en juillet 2021.Une équipe internationale d’éminents climatologues et de scientifiques a fait récemment une analyse d’attribution rapide lors de plusieurs tempêtes consécutives cette année à Madagascar, au Malawi et au Mozambique/Elle est issue d’une étude d’attribution attestant que le changement climatique est responsable des circonstances aggravantes issues de ces précipitations extrêmes ;Ces précipitations sont devenues de plus en plus abondantes et sont le résultat de la recrudescence de plusieurs tempêtes consécutives cette année dans les pays comme Madagascar, Malawi et Mozambique.L’analyse démontre également que le changement climatique est l’accélérateur de ces extrêmes précipitations dont leur ampleur n’a pas permis aux scientifiques de pouvoir les quantifier exactement;Il résulte de cette analyse que l’indisponibilité des observations météorologiques de haute qualité dans cette partie de l’Afrique est parmi les causes évoquées ;L’analyse a passé en revue les cyclones tropicaux et les tempêtes tropicales qui ont récemment frappé non seulement l’Afrique du Sud-Est en 2022 en seulement six semaines, mais aussi Madagascar où la surprise et l’ampleur ont laissé peu de temps aux populations de réagir ; Ainsi Madagascar, le Malawi et le Mozambique étaient les pays les plus touchés, avec plus d’un million de personnes touchées par ces précipitations extrêmes et ces inondations, avec de fortes mortalités signalées Les observations météorologiques et les simulations informatiques ont été analysées par les scientifiques pour comparer l’évolution du climat tel qu’il est aujourd’hui, après environ 1,2°C de réchauffement climatique, avec le climat du passé lors des évaluations du rôle du changement climatique sur la fréquence et l’intensité de ces précipitations extrêmes lors des tempêtes, Il est évident que les précipitations, provoquent les inondations généralisées et des cyclones, rendues plus intenses par le changement climatique et que des épisodes de précipitations extrêmes comme ceux-ci sont devenus plus fréquents.L’analyse atteste qu’il est d’une évidence scientifique épousant tous les avis de la façon dont le changement climatique, causé par l’effet de serre humain, les émissions de gaz, influe sur les fortes précipitations.et à force que l’atmosphère se réchauffe, elle accumule plus d’eau, augmentant le risque d’averses.L’importance des études, la documentation la capitalisation, les situations de référence sur les précipitations les prévisions saisonnières et les prélèvements pluviométriques météorologiques dans la région sont capitales pour mieux apprécier leurs impacts, mieux les quantifier et mieux les prévenir L’importance des informations météorologiques est notée dans l’analyse ; cela est d’autant plus avéré que dans de nombreuses autres parties du monde où les données de stations météorologiques sont plus complètes et disponibles, les scientifiques ont pu quantifier l’influence du changement climatique sur des événements extrêmes. Selon l’étude, un investissement accru dans les stations météorologiques en Afrique permettrait une estimation plus précise de l’impact de l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre sur le continent. Il est urgent de prendre aussi des mesures pour réduire la vulnérabilité et les impacts socio-économiques négatifs dans la région, et réduire les émissions de carbone dans les pays les plus polluants. Les pays riches devraient honorer leurs engagements et augmentant le financement indispensable pour l’adaptation et pour indemniser les victimes d’événements extrêmes provoqués par le changement climatique avec des paiements pour pertes et dommages et la d mise à disposition des données et des observations météorologiques ; Cela contribuerait également à améliorer les prévisions des phénomènes météorologiques extrêmes et de leurs impacts.C’est aussi le renforcement des ressources scientifiques en Afrique et dans d’autres régions du Sud pour nous aider à mieux comprendre les événements météorologiques extrêmes alimentés par le changement climatique, pour préparer les personnes et les infrastructures vulnérables à mieux y faire face.Et compte tenu que les pluies ont changé, et ont plus d’intensité, et que les gens ont moins de temps pour récupérer nous devons investir dans les infrastructures, dans les systèmes et sur les personnes les plus vulnérables afin qu’elles puissent résister et y faire face A noter que les scientifiques auteurs de l’étude est une collaboration internationale qui analysent et communiquent sur l’influence possible du changement climatique sur les événements météorologiques extrêmes, tels que tempêtes, précipitations extrêmes, vagues de chaleur, vagues de froid et sécheresses.