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L’Algue est roi à la Ferme de culture d’algues de la coopérative de femmes transformatrices de l’ile d ‘Unguja . »Une niche économiquement et socialement rentable. »C’est l’avis de Mme Fatou Niang Journaliste Environnementaliste qui a mis à profit son séjour lors de sa participation à la rencontre des professionnels des médias sur la gestion durable des pêches et le développement de l’Aquaculture en Afrique de l’Ouest organisée par AUDA NEPAD à Zanzibar , pour visiter une ferme de culture d’algues gérée par une coopérative de femmes transformatrices sur l’ile d ‘Unguja l’un des plus gros producteurs d’Algues au mondeUne visite qui a permis de découvrir les secrets des Algues et l’immensité des richesses qu’elles engendrent .L’exploitation des algues qui constitue le deuxième secteur économique de l’île d ‘Unguja  » après le tourisme est une activité phare de la zone, généralement pratiquées par les femmes.Des femmes qui n’ont pas été avares en explication, allant des méthodes de culture, de récolte, de séchage jusqu’ au pilonnage des algues.que Mme Niang a rencontré. D’après elles, Les algues cultivées et récoltées servent en particulier à la fabrication de produits cosmétiques, elles font elles-mêmes des savons, des pommades, de l’huile de massage ente autres, des produits naturels très prisés qu’ elles revendent aux visiteurs et dans le marché à des prix allant de 1 à 2 euros l’unité révèle t-elle.Originaire des Philippines, la culture des algues a démarré à Zanzibar en 1989 et L’île est ainsi devenue l’un des plus gros producteurs au monde.Tout au long de la plage turquoise de Zanzibar, les pêcheuses d’algues pieds dans l’eau , s’activent à la culture des algues.Après avoir lié des boutures d’algues sur un cordage et planté les piquets, il faut attendre 40 à 60 jours pour les ramasser et en quantité. Une récolte en pleine chaleur devenue difficile à cause des effets induits du dérèglement climatique.Auparavant les femmes cultivaient les algues sur la plage, au bord de la mer, maintenant avec l’avancée fulgurante de l’eau, elles se déplacent jusqu’ au fond de l’océan indien pour pouvoir récolter, ce qui les oblige à louer des plongeurs donc à dépenser plus pour des récoltes dont la qualité est aussi sérieusement affectée. D’où la nécessité d’aider à préserver cette excellente initiative de culture et d’exploitation d’algues économiquement et socialement rentable, conclut -elle.Une initiative dont le Sénégal pouvait se renforcer avec le développement de la culture d’algues à Pointe Sarrere et de son extension à Ngaparou dans le département de Mbour oû Pr Abdourahmane Tamba Enseignant- chercheur et responsables projets de Valorisation des Algues Marines du Sénégal et responsable du projet de développement des macroalgues sur la côte sénégalaise est arrivé à valoriser les algues sénégalaises et à créer un environnement favorable à cette valorisation. Babacar Sene

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