A l’issue des 19 sélections territoriales, 40 jeunes bergers dont 16 filles sont venus conquérir le titre national de Meilleur Jeune Berger, ce samedi 22 février 2025, au Salon International de l’Agriculture, Porte de Versailles à Paris remporté par Anthony Rispal d’ Occitanie – CFAA du Lot (46) Meilleur Jeune Berger de France , la meilleure jeune bergère 2025 est Jeanne Touzelet – Ile de France – Bergerie Nationale de Rambouillet (78) et le lycée agricole La Cazotte (12) représenté par Gaëlle Martin, Anna Roinnel et Clothilde Knepper le meilleur projet collectif .Le 22 février 2025 s’est déroulée la finale des Ovinpiades des jeunes bergers pendant le Salon International de l’Agriculture à Paris. Après une journée d’épreuves les résultats sont connus. Au palmarès sur le podium trône le premier est Anthony Rispal – Occitanie – CFAA du Lot (46) qui reste le meilleur Jeune Berger de France 2025 suivi pour la 2ème place de Jules Fosséprez – Hauts-de-France – Lycée de la Thiérache (02) et la 3ème place à Antoine Roussies – Occitanie – Lycée de la Vinadie (46).Cette année la meilleure jeune bergère 2025 est Jeanne Touzelet – Ile de France – Bergerie Nationale de Rambouillet (78)Pour les épreuves collectives, le groupe qui remporte le chèque de 2000 € à faire valoir pour un projet scolaire est composé de: Gaëlle Martin, Anna Roinnel et Clothilde Knepper – Occitanie – Lycée La Cazotte (12) et qui reste le meilleur projet collectif est décerné au groupe la rencontre de la nouvelle génération d’éleveurs de brebis l’on est en droit de croire que depuis deux décennies, les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont un tremplin pour les jeunes passionnés d’élevage. Dans le cadre du programme Inn’Ovin , INTERBEV Ovins et l’ensemble de la filière ovine organisent ce concours qui s’adresse aux jeunes de 16 à 24 ans, élèves des établissements agricoles. Pour cette 20ème édition, la diversité est à l’honneur où le nombre de jeunes devient de plus en plus important ; cette année les filles figurent parmi les finalistes, et une proportion inédite de candidats n’a pas de parents agriculteurs. Ces chiffres illustrent l’ouverture croissante du métier d’éleveur de brebis à de nouveaux profils et témoignent du succès des Ovinpiades dans leur mission de transmission et de valorisation du savoir-faire ovin. Au fil des éditions, les Ovinpiades sont devenues bien plus qu’une compétition ; elles sont une expérience immersive qui permet aux jeunes de découvrir concrètement les réalités et les défis de cette profession. Ainsi se confirme depuis 20 ans, l’attractivité du métier d’éleveur de brebis ; le constat est clair et résulte du renouvellement affirmé des générations que la filière ovine a besoin pour assurer sa pérennité. La moitié des éleveurs de brebis partiront à la retraite dans les 10 prochaines années. Grâce aux Ovinpiades et aux actions menées dans le cadre du programme Inn’Ovin, le métier d’éleveur de brebis est de plus en plus reconnu pour ses atouts ; un contact quotidien avec les animaux, des débouchés variés et une rentabilité encourageante. Les efforts paient : selon le recensement agricole 2020 de l’Institut de l’Élevage (IDELE), chaque année, le départ de 500 éleveurs possédant plus de 50 brebis est compensé par 500 nouvelles installations. Toutefois, cet équilibre demeure fragile, car les nouveaux éleveurs s’installent souvent avec des troupeaux plus petits, mais plus compétitifs et engagés dans des démarches qualitatives (+6% en 10 ans, représentant aujourd’hui 18 % des élevages ovins/caprins). Autre évolution marquante : une filière qui se féminise, avec une ferme ovine sur trois dirigée par une femme. Près de 1 000 jeunes pour devenir le Meilleur Jeune Berger .Pour cette 20ème édition, près de 1 000 jeunes âgés de 16 à 24 ans suivant une formation (CAPA au BTS) dans l’un des 100 établissements agricoles participant ont concouru aux différentes sélections de l’automne 2024 – hiver 2025 pour accéder à la finale nationale. A l’issue des 19 sélections territoriales, 40 jeunes bergers dont 16 filles sont venus conquérir le titre national de Meilleur Jeune Berger, ce samedi 22 février 2025, au Salon International de l’Agriculture, Porte de Versailles à Paris. Pour remporter le titre, les candidats ont dû se soumettre à des épreuves alliant théorie et pratique : l’évaluation de l’état d’engraissement et poids d’agneaux de boucherie, le choix d’un bélier, le parage des onglons, le tri de brebis avec lecture de boucles électroniques, la manipulation et l’évaluation de l’état corporel, le quizz et la reconnaissance des races. Le jury était d’ailleurs composé de plusieurs anciens finalistes, une occasion de savoir ceux qu’ils sont devenus. Après une compétition très disputée, dans une ambiance conviviale et festive, Anthony Rispal, CFAA du Lot (46) originaire de Sauvat (15), est le Meilleur Jeune Berger de France 2025. Maîtrise de soi, ténacité, force, rapidité, combativité, technicité, motivation… sont les qualités nécessaires pour remporter les Ovinpiades des Jeunes Bergers. Le champion a remporté une brebis de race Île de France pour l’inciter à poursuivre sa formation sans perdre de vue le mouton… et pourquoi pas à s’installer comme éleveur d’ici quelques années. Sur le podium, il est rejoint par Jules Fosséprez du Lycée agricole de la Thiérache (02), originaire de Thugny-Trugny (08) et Antoine Roussies du lycée de La Vinadie (46), originaire de St-Médard Nicourby (46), classés respectivement 2ème et 3ème. Il aura manqué que quelques petits points à Antonin Bourgis du Lycée agricole de la Thiérache (02), originaire de Neuville Bosmont (02) pour se hisser sur le podium (4ème place). Jeanne Touzelet de la Bergerie nationale de Rambouillet (78), originaire d’Olivet (45) est la Meilleure Jeune Bergère de France 2025, suivie par Aoleone Monnier, Lycée Agricole de Vendôme (41), originaire de Le Coudray (28). Elles se sont classées respectivement à la 7ème et 11ème place du classement général. La championne a remporté un chiot Border Collie, compagnon nécessaire pour la manipulation du troupeau Ainsi les 14èmes Ovinpiades collectives illustrent à merveille combien il est important de se projeter sur l’avenir en réfléchissant sur les atouts du métier .Depuis 2010, les établissements agricoles peuvent également participer aux Ovinpiades Collectives. Cette épreuve, qui mêle production ovine et communication, permet à des élèves d’un même établissement de réfléchir ensemble aux atouts de cette filière et de montrer leur créativité. Pour l’édition 2025 et à l’occasion des 20 ans des Ovinpiades, les élèves d’une même classe auront pour mission de se transformer en journaliste agricole. Les participants devront écrire un article de presse sur le sujet suivant : « La success story d’un jeune berger : des Ovinpiades à un métier dans la filière ovine ». L’objectif est de mettre en avant le parcours d’un ancien participant à une finale régionale dans la filière ovine. Les projets ont fait l’objet d’une première sélection au niveau inter-régional. Le comité régional a sélectionné 1 projet soit 7 projets au total pour la finale nationale. L’équipe qui remporte le 1er prix gagne un chèque de 2 000 euros pour financer un voyage ou une sortie en lien avec l’élevage de brebis. Il s’agit du lycée agricole La Cazotte (12) représenté par Gaëlle Martin, Anna Roinnel et Clothilde Knepper. La 2nde place revient au VetagroSup (63) portée par Marie Delpech, Anouck Ferrer et Emeline Bizet. Pour rappel, le programme Inn’ovin (2021-2026) réunit l’ensemble de la filière ovine : lait et viande. Il a pour objectif d’accroître le potentiel de production de la filière ovine pour satisfaire la demande en agneaux et en lait de brebis. Le renouvellement des générations et l’installation de nouveaux éleveurs sont une priorité pour l’ensemble de la filière française. Pour relever ce défi, quatre (4) axes de travail prioritaires sont définis et mis en actions sur le terrain : susciter des vocations et faire la promotion du métier d’éleveur ; améliorer les revenus des éleveurs par la technique ; améliorer les conditions de travail des éleveurs ; et assurer la durabilité de la production ovine.Babacar Sene Journal Agropasteur