Les premières récoltes de Maïs commencent à inonder le Marché Central de Kolda et les Marchés hebdomadaires de certaines localités de la capitale du Fouladou .
. Il suffit de faire un tour à l’escale au marché aux garages et lieux de rencontres pour constater de visu l’ampleur de l’abondance des récoltes de mais sur le marché .
Selon Saliou » présentement, nous n’allons plus connaître la faim il suffit de manger deux gousses de Maïs et c’est le régal » .
De quoi se poser la question que c’est de lapalissade de considérer la pauvreté ou la faim à Kolda
Le cliché est enchanteur et dénote que pour une région dite pauvre et faim une telle amplitude ne le justifie pas.
Quel paradoxe alors pour une région à haut potentiel agricole et pastoral ?
À la même période c’est l’abondance du lait local le rythme est intense pour la livraison à travers les motos les vélos tricycles et voiturettes.
Mon cousin peulh qui sous l’ombre d’un arbre, est dans les bras de Morphée ne le niera pas!; ses amis témoignent » qu’il vient de finir l’écoulement de ( 3 ) trois sacs de maïs .
Astou sa cousine se frotte les mains c’est la grillade de Mais dont chaque unité est vendue à 200 francs ;de quoi se frotter les mains.
De quoi aussi de plus normal chez nos cousins peuls et diolas qu’ils dorment vers 14h sous l’ombre du grand baobab « Moussa Molo Baldé .les gousses de maïs grillées plus du lait sont passées par là; c’est normal qu’ils dorment » .
C’est difficile de circuler dans la ville sans voir les attroupements autour des vendeurs du trinôme Mais couscous Lait.
Les populations sont à l’abri de la faim et elles tirent des profits tirés de la vente de leurs produits agricoles.
Pour une gousse de mais c’est entre 200 francs et 300 francs; le litre de lait à 300-400 francs
Le sac de mais vert à 35.000 francs et le seau de Madd entre 1000 à 2000f francs.
C’est aussi la période des Mangues où la variété « Kent » fait son apparition avec sa saveur sucrée et chair pulpée qui fait courir les peulhs.
Abdou Sy producteur en provenance de Dioulacon se dit heureux d’avoir pu écouler deux sacs de mais vert à 70.000 francs et estime qu’avec le produit de ses ventes il pourra contribuer à l’entretien de sa famille et régler ses problèmes
Fatoumata la cinquantaine est commerçante vendeuse de mais et d’arachide ; elle estime que les produits sont chers pour le moment parce que c’est le début pour voir un sac de mais entre 35 et 40.000 et le seau de Madd à 2000f .néanmoins elle s’en sort dans la vente de mais, de Maïs grillé, de Madd . » Elle n’a pas le temps toujours entourée par la clientèle en quête de bonne gousse de mais bien grillée
Les populations paysannes et les commerçants à l’heure à Kolda se frottent les mains et tirent largement profit de la commercialisation de leurs récoltes après 3 trois mois d’hivernage.
Aliou Mballo considère que la vente directe entre producteur et consommateurs leur est profitable sans les intermédiaires.. et cela devrait se passer ainsi pour toutes les spéculations estime-t-il afin de réduire la distance entre les producteurs et les consommateurs.
Que cette tendance se poursuive et prier pour une bonne fin de l’hivernage avec des pluies en abondance bien réparties dans le temps et dans l’espace suivies de bonnes récoltes avec de bons rendements.
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