Le Projet de recherche et développement en soutien à l’innovation pour la résilience des élevages pastoraux et agropastoraux dans les pays sahéliens du CILSS,(CASSECS) en collaboration avec le ministère mauritanien de l’agriculture, organise sa 4eme réunion annuelle à Nouakchott informent nos confrères de Initiatives News .Cette réunion se tient du 13 au 15 février avec une cinquantaine de participants, essentiellement des chercheurs et étudiants doctorants.Au cours de la cérémonie d’ouverture, Mohamed Ould Ahmed Benane, coordinateur national du CILSS a souhaité la bienvenue aux participants. Dr El Hadj, Traoré, coordinateur du CASSECS, à l’entame de son propos pendant la cérémonie d’ouverture, a déclaré : « nous avons parcouru un chemin remarquable, mettant en lumière l’importance de l’évaluation du bilan carbonne des écosystèmes agro-sylvo-pastoraux dans les pays sahéliens du CILSS pour mieux comprendre leur impact sur le changement climatique.»Il a rappelé en outre que le projet est « mené à travers des activités dans trois pays du CILSS que sont (Burkina, Niger et Sénégal) mais avec une application dans trois autres pays (Mauritanie, le Mali et le Tchad).Dr Traoré a aussi noté que le projet qui devait finir en décembre 2023, s’est vu accordé une année supplémentaire « pour peaufiner ses résultats.» Il a indiqué que cette réunion annuelle offre «l’opportunité de réfléchir sur les progrès, d’échanger sur les défis et réussites et de tracer la voie à suivre pour l’année à venir.Le secrétaire général du ministère mauritanien de l’agriculture, en présence de son homologue de l’environnement, a officiellement prononcé le discours d’ouverture de la quatrième réunion annuelle du CASSECS.La cérémonie d’ouverture a été suivie de la projection d’un film sur l’impact de l’élevage sahélien sur le bilan Carbonne.Il faut noter qu’avec l’extension de la durée du projet d’une année, CASSECS se voit accorder l’opportunité de matérialiser la volonté d’impliquer un des pays du « second cercle » des pays sahéliens du CILSS (à savoir le Mali, la Mauritanie et le Tchad) à travers l’organisation d’un atelier de diffusion des résultats scientifiques. Le choix de la Mauritanie s’est vite dégagé après un processus de consultation des partenaires du projet et des autorités mauritaniennes ciblées par le projet. En effet, le secteur de l’élevage étant souvent pointé pour sa contribution aux émissions de GES en Mauritanie (à l’instar des autres pays du Sahel). Le pays possède un besoin réel de données de référence sur cette thématique mais aussi d’actions/mesures d’atténuation des GES du secteur, en toute cohérence avec les engagements internationaux pris. Le Ministère de l’élevage a récemment participé à la rédaction de rapports sur les émissions sectorielles avec pour objectif de préciser les Contributions Nationales Déterminées pour le secteur de l’élevage. »Le projet CASSECS est coordonné par l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), accompagné de neuf autres institutions co-demandeurs et de huit institutions associées.Le projet dont l’objectif est d’améliorer l’évaluation du bilan carbone des écosystèmes (agro) sylvopastoraux sahéliens afin de mieux quantifier leurs impacts sur le changement climatique pour l’élaboration de politiques d’élevage adaptées au Sahel, a bénéficié d’un financement de 5 millions d’euros de l’Union Européenne à travers le programme DeSIRA (Development Smart Innovation through Research in Agriculture), pour une durée de quatre ans (2020 – 2023), avec une année d’extension (jusqu’à décembre 2024).L’atteinte de cet objectif passe par la production de connaissances et des référentiels sur les facteurs d’émission de gaz à effet de serre et de stockage du carbone ; le développer d’outils et dispositifs multi-échelle d’évaluation de bilan carbone , la Co-conception d’options d’atténuation durables avec les agropasteurs.CASSECS cible trois pays ; ainsi le premier cercle impliqué est constitué du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal; Pour la mesure des émissions de GES et du niveau de stockage et séquestration de carbone dans les écosystèmes sahéliens , onze (11 )dispositifs innovants ont été mis en place; Des réalisations du phare du CASSECS pour.lesquelkes l’on peut rajouter la production de nouveaux facteurs d’émission de GES de l’élevage (agro)pastoral au Sahel , l’accompagnement de dix (10) thèses de doctorat en cours (3 au Burkina Faso, 1 au Niger et 6 au Sénégal) et l’accord de plus de trente cinq( 35) stages de master financés dans le cadre du projet.Babacar sene Journal Agropasteur (Sources Initiatives News – CASSECS)