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La SB 60 se tiendra du 3 au 13 juin 2024, au Centre de conventions international de Bonn, en Allemagne.

À la SB 60, les Parties se pencheront sur les progrès accomplis dans l’élaboration des outils de reporting au titre du Cadre de transparence renforcée de l’Accord de Paris, ainsi que sur le soutien apporté aux pays en développement pour la préparation de leurs Rapports biennaux de transparence, que toutes les Parties ont l’obligation de soumettre en 2024.

Ainsi durant dix jours, les Parties vont aborder les enseignements tirés du premier Bilan mondial1 ainsi que les progrès accomplis dans l’élaboration d’outils de reporting au titre du Cadre de transparence renforcée de l’Accord de Paris, et l’appui apporté aux pays en développement pour la préparation de leurs Rapports biennaux de transparence (que toutes les Parties doivent présenter en 2024).

Il y a toute une série d’événements programmés qui doivent également avoir lieu au cours de la SB 60, dont le dialogue sur « les villes, la construction et les systèmes urbains » dans le cadre du programme de travail sur le niveau d’ambition et la mise en œuvre de l’atténuation , le dialogue sur les voies de transition justes dans la poursuite des objectifs de l’Accord de Paris par le biais des CDN, des Plans nationaux d’adaptation et des stratégies de développement à faible émission sur le long terme , le dialogue annuel sur les océans et les changements climatiques , le  dialogue d’experts sur les montagnes et les changements climatiques , la réunion technique sur les lignes directrices et les cadres politiques destinés à aider les Parties à promouvoir une transition juste des ressources humaines et la création d’emplois décents et de qualité au sein des secteurs et entre eux ,la  réunion technique sur les impacts positifs et négatifs associés aux technologies de transport à émissions faibles ou nulles , le dialogue d’experts sur les impacts disproportionnés des changements climatiques sur les enfants et les solutions pertinentes en matière de politiques  et la session sur la politique et les critères du Secrétariat en matière d’interaction et de collaboration avec les parties prenantes non-Parties.

S’il est vrai que les conférences sur les changements climatiques ne constituent pas toutes des tournants majeurs, la 28e réunion de la Conférence des Parties (CdP) à la Convention-Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), qui s’est tenue aux Émirats arabes unis en novembre 2023, en est incontestablement un.

Outre l’accord qui énonce les aspects institutionnels du Fonds pour les pertes et préjudices, cette rencontre a donné lieu à une panoplie de décisions ayant des répercussions sur les 60 e sessions des Organes subsidiaires de la CCNUCC (SB 60) et les autres réunions de suivi.

D’autres points à l’ordre du jour ont trait à l’agriculture, à la problématique de genre, à l’adaptation, aux liens entre le mécanisme technologique et le mécanisme financier, à la recherche et aux démarches concertées de mise en œuvre de l’Accord de Paris (Article 6).

La Bolivie a proposé d’inscrire deux points supplémentaires à l’ordre du jour dont l’un concerne l’impératif pour les pays développés d’agir de façon immédiate et urgente pour atteindre la neutralité carbone au plus tard en 2030, puis des taux d’émissions nettes négatifs par la suite ; et

l’autre concerne la création d’une feuille de route pour les soutiens financiers et moyens de mise en œuvre à accorder aux approches politiques autres que celle de paiements basés sur les résultats, par exemple les démarches conjointes d’atténuation et d’adaptation pour une gestion intégrale et durable des forêts.

Ce n’est qu’à l’ouverture de la réunion que l’on saura si les Parties sont d’accord pour aborder ces questions à la SB 60.

Les organes subsidiaires se réunissent deux fois par an, une fois en juin et une fois en novembre/décembre, parallèlement à la CdP.

 L’organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA) fait le lien entre les informations scientifiques fournies par des sources expertes, telles que le GIEC, et les besoins des organes directeurs en matière de politiques.

 L’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI) se concentre sur l’évaluation et l’examen de la mise en œuvre de la Convention, du Protocole de Kyoto et de l’Accord de Paris. Le SBSTA et le SBI travaillent ensemble sur des questions transversales qui touchent à leurs deux domaines d’expertise, ce qui est le cas pour de nombreuses questions.

Les organes subsidiaires se réunissent deux fois par an, une fois en juin et une fois en novembre/décembre, parallèlement à la CdP.

 L’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA) fait le lien entre les informations scientifiques fournies par des sources expertes, telles que le GIEC, et les besoins des organes directeurs en matière de politiques.

 L’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI) se concentre sur l’évaluation et l’examen de la mise en œuvre de la Convention, du Protocole de Kyoto et de l’Accord de Paris. Le SBSTA et le SBI travaillent ensemble sur des questions transversales qui touchent à leurs deux domaines d’expertise, ce qui est le cas pour de nombreuses questions.

Babaclimat (sourceBulletin des Négociations de la Terre)

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