Le Mali est bien présent à la Fiara, l’Agence pour la Promotion des Exportations APEX/Mali et l USAID Projet AMASSA Afrique Verte -Feed The Futur ont respectivement accompagné plus d’une vingtaine d’entreprises maliennes et plus d’une quinzaine d’entreprises à la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA) ouvert du 04 au 26 Mai 2024
« Ensemble relever le défi de l’exportation « semble être leur dénominateur commun ; en Afrique l’heure du « Commercer Ensemble » se confirme à la FIARA
Des produits agricoles sont en exposition et foisonnent à volonté dans les stands ; mais, aussi des bœufs issus de l’embouche bovine des acteurs et professionnels de l’élevage dans les Parcs , mais aussi des moutons
Plus d’une vingtaine d’entreprises maliennes exposent à la FIARA » nous révèle Mme Coumba Samoura la Présidente de l’Interprofession Karité ; les exposants ont débarqué à la FIARA avec une quantité importantes de produits allant de la Karité du beurre aux cosmétiques en passant par l’huile ; mais aussi les mangues séchées les céréales les brisures de mais, le pain de singe le jujubier entre autres ;
Ce sont aussi les femmes avec les thioups, les tissus bazin malien valorisés d’origine malienne .:
« L’interprofession de Karité est mise en place pour bien encadrer la filière karité qui aujourd’hui place le Mali deuxième mondiale derrière le Nigéria « selon a Présidente Coumba Samoura .
Au Mali tous acteurs des filières sont organisées en interprofession ‘ la filière Mangue ; de la filière Karité ; la filière Poisson; la filière Anacarde; la filière Riz; la filière Sésame; la filière Pomme de terre ; la filière Oignon; la filière Viande Bétail ; la filière gomme arabique; la filière Coton; la filière Avicole; la filière Lait et la filière Blé affirme Mme Samoura
Toutes les interprofessions du Mali retrouvées pour partager leurs différentes expériences et de trouver des solutions aux difficultés qu’elles rencontrent dans les différentes filières ;le Made In Mali est devenu une réalité ainsi que le Consommer local ; maintenant ce qui reste c’est de s’ouvrir au commercer ensemble en Afrique notamment en Afrique de l’Ouest
. L’Afrique doit se lancer dans cette voie originelle de développement du continent.
Ce qui se réussit ailleurs peut bien l’être ici pour assurer notre souveraineté alimentaire mais, aussi le développement économique et social.
C’est seulement à ce prix que le développement du commerce intra Afrique se développe.
Les exportations d’un pays sont influencées par ses richesses naturelles, les facteurs exo- gènes et ses politiques macroéconomiques et commerciales.
Ce qui favorise les échanges en Afrique contrairement à ce qu’on nous fait croire mettant en relief les Nouvelles technologies et Internet qui nous influencent et nous distrayant à longueur de journée diminuent nos crédits de travail.
La Mondialisation oui mais la Souveraineté alimentaire et l’Indépendance économique aussi.
Les pays africains gagneraient à développer et diversifier leur participation au commerce international et aux chaînes de valeur mondiales pour réduire la pauvreté à grande échelle et transformer les économies du continent.
Une bonne initiative d’organiser la Foire International de l’Agriculture et des Ressources Animales. Une occasion selon les organisateurs de mettre en exergue les deux piliers de nos économies africaines que constituent l’Agriculture et l’élevage qui doivent s’imposer aujourd’hui pour mériter d’être promus et mis en orbite pour de manière significative absorber l’employabilité la souveraineté alimentaire la génération de revenus et l’industrialisation à travers la transformation.
En cela que les africains puissent mutualiser leurs moyens et mettre en synergies les actions d’organisation de salons ou de foire devenus de véritables assemblées d’expression
Quoique de plus normale et décent de nous reconnaître nos potentialités pour de manière décisive lever les équivoques face aux clichés discriminatoires infligés à notre continent face à la famine, la faim, la pauvreté ,le chômage et le manque de revenus des jeunes et de femmes.
D’après Coumba Samoura, la première présidente de l’interprofession karité, le principal défi de la filière sera de s’appuyer sur le potentiel de production pour renforcer la transformation industrielle et accroître la valeur perçue afin de renforcer la valeur ajoutée à l’export.
Le Mali est en effet le deuxième producteur de noix de karité derrière le Nigéria avec un stock pouvant atteindre jusqu’à 190 000 tonnes par an. Le pays a aussi inauguré en 2021 sa première usine moderne de transformation de karité d’un coût global de 5 millions $.
Mme Samoura qui ambitionne également d’augmenter la superficie des plantations de karité dans le pays a indiqué que la nouvelle organisation envisageait d’établir un contrat-programme avec l’exécutif pour la réalisation des objectifs de la filière.
Somme toute , le Mali a bien compris en libérant toutes les énergies allant dans le sens d’atteinte à la souveraineté alimentaire , du renforcement de la sécurité alimentaire des populations de manière durable et en lançant une nouvelle génération d’entrepreneurs ruraux grâce au développement de systèmes agricoles et de santé, à l’introduction d’innovations technologiques et au renforcement des capacités institutionnelles pour stimuler une approche dirigée par le secteur privé pour réduire durablement la pauvreté et la faim au Mali.
AMASSA qui apporte un appui aux groupements d’opérateurs actifs dans la filière céréalière organisations paysannes céréalières (OP), unités de transformation (UT), coopératives de consommation, associations féminines et commerçants céréaliers. Travaille dans ce sens ainsi que l’USAID Feed The Future dont l’initiative « Nourrir l’Avenir au Mali » est la centralité de son intervention.
Babacar Sene Journal Agropasteur