Les Nations unies ont proclamé le 22 mai Journée internationale de la diversité biologique ; Il est maintenant temps d’agir et mieux pour la biodiversité ! La biodiversité est le tissu vivant de notre planète. Elle est à la base du bien-être humain présent et futur, et son déclin rapide menace aussi bien la nature que les hommes
La perte de biodiversité, la déforestation, la pénurie en eau, l’appauvrissement des sols mais également les émissions de gaz à effet de serre, causés par l’industrialisation des systèmes agroalimentaires selon la FAO, contribuent significativement au changement climatique.
Selon la FAO , la perte de biodiversité menace la capacité des écosystèmes utilisés pour l’alimentation et l’agriculture à piéger le carbone et réduit les options disponibles pour modifier les systèmes de production dans l’intérêt de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à celui-ci ; En outre, le changement climatique augmente la famine et a des répercussions sur les moyens de subsistance dans le monde entier, que ce soit dans les zones rurales ou urbaines.
De plus, les systèmes agroalimentaires font face à des défis à court et à long terme causés par les conséquences interconnectées de la perte de biodiversité et de la concurrence pour l’accès aux ressources naturelles. La biodiversité et les crises climatiques sont clairement interconnectées et doivent constituer la priorité des décideurs politiques, des médias et de l’opinion publique. Sans cette prise de conscience réelle et sans un changement de nos systèmes alimentaires visant à diffuser des pratiques agro-écologiques à l’échelle mondiale, nous pouvons malheureusement prévoir un avenir sinistre pour l’humanité », déclare M.Edward Mukiibi président de Slow Food.
L’option locale pour la solution est d’une nécessité impérieuse ; elle repose dans les mains de ceux qui prennent soin de la biodiversité, des terres et des ressources climatiques locales tous les jours, les protégeant et nous protégeant des effets dévastateurs du changement climatique.
C’est dans ce sens que Slow Food depuis sa création comme le confirme Mr Edward Mukiibi , s’efforce de prendre soin des ressources naturelles, écosystèmes et paysages, par le biais de ses 1.200 communautés à travers le monde et des centaines de projets visant à protéger la biodiversité des aliments et des cultures alimentaires, à promouvoir les communautés et les jardins scolaires et à soutenir des économies locales saines ..
« Pour faire réellement partie du plan et vivre en harmonie avec la nature, comme le réclame la Journée internationale de la biodiversité, nous devons affronter le changement climatique et nous engager sérieusement à en inverser la tendance » poursuit M. Edward Mukiibi, qui estime que la réalité nous rattrape, et avec les récentes inondations qui ont frappé l’Amérique latine, l’Asie et l’Afrique, nous nous rendons compte que ces phénomènes aux conséquences dramatiques n’épargnent aucun continent. En mettant en exergue parallèlement, les phénomènes de changement climatique, M ;Edmard informe qu’ils font de moins en moins la une de l’actualité, alors qu’ils continuent d’avoir de lourdes conséquences sur l’environnement et la biodiversité. ; C’est pourquoi M .Edward estime qu’il faut d’abord commencer par protéger la Biodiversité si nous voulons célébrer la biodiversité, pour nous et pour les générations futures ».
Babacar sene Journal Agropasteur