L’Association Terre de liens a publié depuis le mardi 20 février 2024, son troisième rapport sur « l’état des terres agricoles en France » un peu à quelques jours de l’ouverture de la 60 éme édition du Salon International de l’Agriculture de Paris à Portes de Versailles ; selon Ouest France dans leur parution de Vendredi publiée dans le Newsletter Agriculture Pour l’association Terre de liens, les candidats à l’installation en agriculture « existent, mais un véritable plafond de terre les empêche d’accéder au foncier »..« S’installer en agriculture : ils demandent « une loi agricole plus ambitieuse »L’association Terre de liens dénonce le difficile accès au foncier pour les candidats à l’installation, et demande plus de moyens pour un « portage foncier agricole d’intérêt général , on demande une loi agricole plus ambitieuse sur le sujet du portage foncier », résume Tanguy Martin, chargé de plaidoyer pour Terre de liens.Dans son viseur : « le trop difficile accès » au foncier agricole pour les candidats à l’installation. Avec, en ligne de mire, la future loi d’orientation agricole, dont la présentation a été décalée. « Il sera impossible d’endiguer la disparition des fermes et des agriculteurs si le gouvernement ne rehausse pas drastiquement son investissement », tance l’association.Le portage foncier, c’est le dispositif par lequel « une personne morale achète des terres pour les mettre à disposition d’une activité agricole », définit Coline Sovran, coordinatrice du rapport.A noter que l’Association Terre de liens qui reste un levier idéal pour l’installation est fondée en 2003 par des organisations issues de l’agriculture biologique, du développement rural, de l’économie solidaire, de finance éthique et de l’éducation populaire. Elle s’appuie véritablement sur une dynamique associative et citoyenne qui permet d’acquérir des terres agricoles, d’installer une nouvelle génération paysanne sur des fermes en agriculture biologique. Ces lieux recréent du lien entre paysans et citoyens, tout en favorisant la biodiversité et le respect des sols. C’est somme toute le soutien d’ une agriculture respectueuse de l’environnement, la diversification des cultures, le rééquilibrage des écosystèmes et la vivification des sols et des paysages, qui place l’humain au cœur de la démarche.A taille humaine. Les fermes paysannes sont économiquement viables et créent de l’emploi. Ancrée sur son territoire, la création de circuits-courts favorisent le développement d’une économie locale.Babacar Séne Journal Agropasteur/babaclimat