0 4 minutes 2 mois
Spread the love

L’Association Ouest-Africaine du Commerce Transfrontalier des produits Alimentaires Agro-sylvo-pastoraux et Halieutiques (AOCTAH/WACTAF en Anglais) a marqué de sa présence la conférence sur « Les jeunes dans le commerce : donner aux entreprises dirigées par des jeunes les moyens de relever les défis du commerce alimentaire en Afrique ». Organisée par l’AGRA, en collaboration avec la CEDEAO, cette rencontre s’est tenue à Dakar dans le cadre du Forum africain sur les systèmes alimentaires.Placé sous le thème « La jeunesse africaine : à la pointe de la collaboration, de l’innovation et de la transformation des systèmes agroalimentaires », le Forum vise à stimuler la volonté politique et à mobiliser les investissements nécessaires pour bâtir des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables.En tant qu’organisation régionale engagée pour la facilitation du commerce, l’AOCTAH a profité de cette tribune pour mettre en lumière les barrières qui entravent encore la pleine participation des jeunes et des femmes au commerce transfrontalier. Qu’il s’agisse des barrières non tarifaires, de l’accès limité aux financements, ou de la persistance du secteur informel, les contraintes restent nombreuses. Et la jeunesse doit être au cœur du commerce transfrontalier.Le Secrétaire Permanant de l’AOCTAH M Motchosso Justin Matitoma a rappelé la vision d’un commerce fluide et intégré en Afrique de l’Ouest,« Nous devons bâtir un commerce où l’on n’a pas peur de faire passer des produits d’Abidjan à Ouagadougou, de Dakar à Bamako, ou encore des oignons de Niamey jusqu’à Lagos. C’est ce rêve d’intégration que les pères fondateurs de la CEDEAO ont porté, et que nous continuons à défendre aujourd’hui », a-t-il affirmé.Aux côtés du Secrétaire Permanant, M. Borris Yédubuan Piake, Responsable du département Suivi-Évaluation et Chef du projet Renforcer la participation des jeunes et des femmes au commerce transfrontalier en Afrique de l’Ouest, a présenté une analyse détaillée de la typologie des barrières non tarifaires et de leur impact sur les jeunes commerçants. Il a également passé en revue les mécanismes existants de facilitation des échanges, insistant sur la nécessité de solutions concrètes issues du terrain. Une présentation qui ne manquera pas d’inspirer et de faire agir.L’AOCTAH a également mis en avant l’expérience de ses membres, notamment l’ANFO du Niger représenté par Mme Fatou Diop au nom de Aly Harouna Point Focal l’AOCTAH /Niger, qui a partagé les réalités rencontrées par les commerçants d’oignons sur les corridors frontaliers.En contribuant activement à ce Forum, l’AOCTAH réaffirme son rôle de catalyseur pour un commerce transfrontalier plus équitable et plus inclusif. Son plaidoyer rejoint l’appel lancé aux chefs d’État africains et aux partenaires techniques pour soutenir les jeunes et les femmes, véritables moteurs de la transformation inclusive de l’agroalimentaire en Afrique.L’événement a également été l’occasion d’annoncer de nouvelles initiatives, telles que des concours d’innovation et des plateformes d’échanges entre jeunes entrepreneurs, afin de renforcer leur rôle dans la transformation durable des systèmes alimentairesBabacar Sene Journal Agropasteur (Point focal du ReJPAH-AOS/ REJA CEDEAO).

Laisser un commentaire