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L’Académicien Dr Papa Abdoulaye Seck garde un optimisme raisonné quant à notre victoire intégrale concernant le « cebu djen » inscrit aujourd’hui au patrimoine immatériel de l’UNESCO .Une excellente nouvelle selon lui qui amplifie notre fierté d’être Senegalais Dr Seck recommande de saisir cette opportunité pour répondre à certaines interrogations .Sommes.-nous en mesure de garantir ,dans un proche avenir,notre indépendance vis-à-vis du marché international en préparant ce plat délicieux? S’interroge t-il?Il puise sa réponse sur la composition du « Ceebu djen « en termes de riz,de fruits et légumes,d’huile et de fruits de mer pour être affirmatif.Dr Seck pose les évidences sur lesquelles il fonde son argumentaire; grâce à la.massification de l’investissement public et l’engagement des acteurs ruraux,on tend vers l’autosuffisance pour les raisons suivantes: le riz pousse maintenant partout au Sénégal grâce à l’introduction de nouvelles.variétés ,depuis 2014 , assortie de paquets technologiques adéquats- une forte propension à investir repérable par la mise en place de nombreuses rizeries-une amélioration significative de la qualité sanitaire, phytosanitaire et organoleptique- des gains potentiels de productivité à exploiter. Ici ,l’augmentation des investissements privés dans la production va accélérer la marché vers l’autosuffisance.C’est aussi le contenu et la teneur d’un bon plat de « ceeb » avec 18légumes (oignon,ail,persil,tomate, manioc,aubergine,navet,carotte,chou pommé,chou-fleur,gombo citrouille,diakhatou ,poivron,piment,citron,bissap,poireau..) etc Il n’existe pas au monde,un plat plus riche en légumes.Pour sécuriser notre « ceeb djen »,il faut: préserver les ceintures vertes, mettre fin à la disparition graduelle de la zone des Niayes,mieux conserver, et développer des productions hâtives et tardives grâce aux acquis de la recherche.La bataille pour le volume à produire est pratiquement gagnée mais il faut plus , mieux et miser sur la trituration de notre arachide pour éviter notre dépendance de l’huile de palme et autres huiles.Le niveau de production arachidier peut connaître une avancée remarquable avec les nouvelles variétés mises au point par l’ISRA. Celles-ci peuvent permettre un triplement des rendements actuels.La fortification de nos unités industrielles mérite une attention de tout premier plan Et enfin les fruits de. mer, où nous avons une rente de situation géographique pour en disposer en quantité et en qualité. Toutefois ,il nous faut veiller davantage à une gestion optimale de nos ressources halieutiques.Fort de tout cela,il est autorisé un optimisme raisonné quant à notre victoire intégrale concernant le « cebu djen » Babacar Sene

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