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Les populations font des pratiques peu orthodoxes de l’utilisation très abusive des
médicaments notamment les antibiotiques, qui peut entraîner une résistance notamment la
Résistance aux Antimicrobiens (RAM)
Ainsi la lutte contre la RAM est reconnue comme une menace de santé publique et de
sécurité alimentaire.
Grâce à l’approche « One Health », une seule santé, le baromètre sanitaire sera plus apprécié
et participe à une meilleure prise en charge sanitaire.
La Résistance aux antimicrobiens (RAM), présente des dangers et pose une réelle
problématique que seule l’approche One Health » Une Seule Santé peut prendre en charge
la lutte.
Son apport est considérable, soutenu par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), sous
la collaboration de l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation des
Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), pour lutter contre la Résistance aux
antimicrobiens reconnue comme la plus grande menace pour la santé publique et la sécurité
alimentaire.
Il est d’une nécessité impérieuse, d’avoir une bonne compréhension de la résistance aux
antimicrobiens, de leur optimisation et de leur utilisation, dans la préservation de l’arsenal
thérapeutique commun à l’ensemble de l’humanité ; elle préoccupe le milieu scientifique,
médical, pharmaceutique et vétérinaire.
C’est ainsi que des organisations comme la FAO, consacrent des activités pour adresser la
RAM et les mettent en œuvre ;  L’OIE qui consacre des lignes directrices élaborées pour le
bon usage des antimicrobiens et le renforcement des bonnes pratiques en matière de
prescription et de délivrance du médicament vétérinaire.
Toutes ces activités, concourent à la lutte à travers un paquet d’actions et d’indicateurs de
Gouvernance de la RAM.
La Résistance aux antimicrobiens est reconnue aujourd’hui comme la plus grande menace
pour la santé publique et la sécurité alimentaire d’où la nécessité impérieuse de mettre en
synergie les actions et de mutualiser les moyens pour l’atteinte des objectifs face à la lutte :
La lutte contre les zoonoses reste un pan important dans la lutte et la préservation  laquelle
il faut prendre à bras le corps.
D’ici 2030 selon une étude, si la situation se poursuit l’on ne pourra plus soigner les êtres
vivants avec les antibiotiques ; d’où d’adopter une stratégie pour contribuer à la prise en
charge de cette problématique.
Il s’agira aussi de renforcer l’esprit » one Health » une seule santé , une approche pour
trouver des réponses sanitaires durables sur le terrain destinée à contribuer à la lutte contre
les maladies zoonotiques prioritaires pour lesquelles l’on a besoin d’être appuyé.
Il s’agira d’amener les personnes à mieux comprendre pourquoi ne doit-on pas acheter des
viandes non contrôlées au niveau des abattoirs.  
Il faut une implication de tous notamment les services qui ont l’obligation de prendre en
charge la lutte contre les maladies afin de réaliser des actions concrètes notamment les
services déconcentrés qui sont instruits à assurer une bonne exécution de leur programme.
Pour la RAM, la résistance aux antimicrobiens, il s’agira de sensibiliser car la prévention des
risques d’infection est une composante de la RAM et .il faut une maîtrise de ces risques et un
renforcement de la promotion des communautés  sur l’usage des antibiotiques.
Il s’agira aussi de mettre en place un comité en charge de donner les grandes orientations
pour le bon usage des antibiotiques et d’élaborer un guide multicolore en termes

d’orientation politique de traitement et de prévention  et éviter l’automédication mais aussi
aider les prescripteurs à donner de bonnes doses ,les pharmaciens à vendre de bons
médicaments , à assurer la disponibilité et la promotion de la prescription d’ordonnance et
de vente digitale pour permettre aux communautés de bien acheter les médicaments à leur
portée au bon endroit .
Les Risques liés aux Maladies Zoonotiques Prioritaires font l’objet de préoccupations que
seule la mise en œuvre de l’approche  » One Health » peut satisfaire.
Une étude récente démontre que d’ici 2050 ,la RAM va s’accentuer  davantage  ,d’où la
nécessité de s’activer et de renforcer la gouvernance « One Health «  de partage des
données et de renforcer les systèmes de surveillance .  
Un problème multisectoriel à domaine d’actions vouées vers le secteur humain animal
environnemental et végétal dont la prise d’un engagement fort dans la lutte contre la RAM
devant une épidémie silencieuse réelle, considérée comme une véritable menace , un
danger public majeur.
Pour bien opérationnaliser  l’approche » one Health « ,il s’agira d’identifier les maladies
zoonoses ,d’établir un système national laboratoire ,de renforcer les capacités des
ressources humaines , d’établir des règles de biosécurité et de bio sureté et la veille sur la
résistance aux antibiotiques, la surveillance et la riposte contre les maladies zoonotiques et
mener des activités de simulation sur le terrain.
C’est aussi travailler sur la sécurité sanitaire des aliments qui est un pan important dans la
surveillance des maladies prioritaires zoonotique.
Il s’agira de renforcer dès lors, la collaboration et l’instauration d’une synergie d’actions et la
mutualisation des moyens. 
Que ceux qui font recours à l’utilisation abusive et non contrôlée des antibiotiques, cessent
et que le programme de sécurité sanitaire mondial « One Health » ait les moyens de son
fonctionnement face à la réglementation internationale sanitaire mise en place en charge de
prévenir, protéger, contrôler et faire face aux maladies indépendamment de leur  origine
C’est à travers son approche holistique, multi acteur que ’One Health ‘ intègre toutes les
dimensions humaine, animale, environnemental et végétal. 
Une multi sectorialité’ voire  une’ inter sectorialité’ basée sur une approche One Health ,un
véritable leader de la réponse communautaire  dans le cadre du respect du Règlement
Sanitaire International et de la veille à la synergie et à la complémentarité des secteurs en
charge de la santé humaine, animale, environnementale et végétale ,de sécurité publique ,
alimentaire et nutritionnelle et sanitaire pour une réponse efficace.
Impliquer les médias pour qu’ensemble contribuer à la promotion de la sensibilisation des
acteurs sur les dangers et la problématique que pose la RAM ,reste un défi important et
faire comprendre la nécessité de l’approche One Health une seule santé ,dans la prise en
charge des questions de lutte contre la RAM .
L’adoption du plan d’action global de l’Organisation Mondiale de la Santé (OM), soutenu par
l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) et l’Organisation des Nations Unies pour
l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), contribue à la préservation de l’arsenal thérapeutique
commun à l’ensemble de l’humanité qui préoccupe la communauté scientifique médicale
pharmaceutique et vétérinaire et les professionnels de la santé humaine animale et
environnementale et des communautés qui procède d’une volonté commune de les amener
à prendre réellement conscience du danger que constitue la RAM.
Babacar sene

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