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C’est la thématique pour cette année 2025 abordée pour l’animation de la Table Ronde organisée au Salon international de l’Agriculture de Paris au stand du groupe de l’AFD et du Cirad au Parc des expositions, Porte de Versailles (hall 4, allée D-144) à Paris. Comme il est de tradition le binôme CIRAD/ AFD organise cette Table Ronde depuis des années au Salon en présence des partenaires et représentants institutionnels et politiques de tous horizons autour des sols, face aux objectifs de développement durable. Pour cette année 2025 le thème s’inscrit dans l’usage des sols liée aussi aux défis de la Souveraineté Alimentaire en Afrique en partant de la fertilisation à la fertilité des sols un leg à conserver et transmettre en bon état. Car les sols ne sont pas nos ennemis comme le disait un chercheur. Les sols représentent moins de 30 % de la surface terrestre, dont un tiers est dédiée à l’agriculture (33 % dédiés à la production végétale et 67 % à l’élevage). Ils concentrent un quart de la biodiversité de la planète et lui rendent des services essentiels, notamment la production agricole, et ils contribuent aussi à la régulation du climat, en séquestrant le carbone. Mais les sols sont fortement menacés. L’alerte donnée par l’organisation onusienne la FAO est illustrative que « si rien n’est fait, la totalité des terres arables pourrait être dégradée d’ici 2050D’où l’importance de cette table ronde 2025 Inscrivant le thème de table ronde dans l’usage des sols liée aussi aux défis de la Souveraineté Alimentaire en Afrique en partant de la fertilisation à la fertilité des sols avec des panels dédiés en marge du SIA .un panel au cours duquel Dr Mactar Ndiaye Directeur de l’Agriculture au Ministère Sénégalais de l’Agriculture de la Souveraineté et de l’élevage du Sénégal a participé Dr Mactar Ndiaye a lancé une invite aux chercheurs à travailler ensemble , à mieux renforcer la collaboration avec les producteurs qui constituent la centralité des interventions ; selon lui des études sont faites et il est important d’avoir cette visibilité de la recherche un préalable avant de passer à l’échelle. Les engrais ,une des options de nourrir la santé des sols sont au cœur des problématiques communes ; et en questionnant la déclaration d’ Abuja 20 ans après et qui finit en 2025 et celle de Nairobi avec l’objectif d’arriver à 50 kg d’engrais à l’hectare le Directeur de l’Agriculture du Sénégal se désole du fait  » qu’on investit pas suffisamment dans l’Agriculture en Afrique et considère les résultats pour Abuja très mitigés malgré qu’ on est arrivé à doubler (10kg/Ha) tout en mettant en relief la grosse hétérogénéité existante entre les pays en sus des différentes cultures notamment les céréales ,les cultures maraîchères et d’export qui font que nous ne sommes pas loin de l’objectif ; .somme toute de l’avis de Dr Ndiaye il faudra recontextualiser tout cela du fait qu’il existe des pays qui ont réussi à doubler voire tripler « En revenant sur la situation du Sénégal notamment sur les stratégies mises en place pour arriver à l’atteinte des objectifs Dr Mactar Ndiaye en appelle à la nouvelle stratégie construite autour des différents ministères pour la valorisation en termes de Phosphates soit à peu près 2 millions cinq cent mille de tonnes qui peuvent être utilisés pour rompre avec le paradoxe car le Sénégal continue d’importer toujours des engrais. il est important de souligner que nous consommons beaucoup d’engrais « ; L’autre volet important est le meilleur ciblage mené à l’endroit des bénéficiaires au Sénégal avec l’identification sur laquelle la Direction de l’Agriculture travaille de l’Avis du Dr Mactar Ndiaye .ce qui va améliorer le suivi chez les producteurs bénéficiaires d’engrais identifiés quand à leur destination ,leur utilisation au Sénégal  » Babacar sene Journal Agropasteur

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