« Une tradition respectée de participation de l’Istom au Sival « ‘de l’avis du Professeure Responsable Pédagogique cycle pré-Ingénieur (L1 et L2)L’ISTOM est une école d’ingénieur en Agro-développement plus que centenaire, située à Angers. Cette école, forme ses futurs ingénieurs dans les terrains des pays du Suds autour des transitions agroécologiques intégrant les dimensions non seulement agronomiques et écologiques mais aussi économiques et sociétales. L’Afrique constitue un des principaux terrains de la formation de l’ISTOM, qui dispose d’une unité de Recherche-Action et travaille sur les innovations /changements pour répondre aux crises et aux transformations dans ces régions, en accompagnant les acteurs locaux. L’ISTOM permet aux étudiants Africains d’intégrer sa formation soit après le bac, soit en admission parallèle en L2 (2ème année cycle pré-Ingénieur), en L3 (1ère année cycle ingénieur) et même en M1 (2ème année de cycle ingénieur) pour les titulaires d’un équivalent Bachelor. Mme Inès Shili-Touzi qui tenait le stand de l’ISTOM à l’ouverture du SIVAL 2024, enseignante-chercheuse en Agronomie Tropicale, a indiqué que l’école participe chaque année au SIVAL avec les étudiants qui y découvrent les métiers de l’agriculture ainsi que des opportunités dans le cadre de leur insertion professionnelle. Elle encadre également deux projets de recherche dans deux pays, notamment au Sénégal dans la Canne à Sucre et en Tunisie sur les variétés traditionnelles de blé dur. Le projet sur la canne à Sucre est initié par la compagnie Sucrière du Sénégal (CSS), en collaboration avec le Cirad et l’ISTOM. Il s’inscrit dans la démarche RSE du CSS. Son objectif est de donner des clés pour l’intégration de la canne à sucre en milieu paysan. Une étude exploratoire sera réalisée par 10 étudiants de l’école, dans le cadre d’un exercice de 4ème année qui permet aux élèves de se constituer en bureau d’expertise junior. Cette étude permettra de mener une importante phase d’enquête sur le terrain au mois de juin prochain.Babacar sene journal Agropasteur/babaclimat