A l’occasion du sommet, le président Macky Sall a déploré le fait que la majorité des pays africains ‘’financent par eux-mêmes leurs projets verts en recourant à la dette’’, alors même que ‘’le financement de l’adaptation devrait être soutenu par des dons conformément aux engagements convenus dans l’accord de Paris sur le climat’’.
Partant de cette situation, il a ‘’invité ses homologues à poursuivre le plaidoyer pour la mobilisation des ressources dédiées aux financements verts », « clé de voûte du combat contre le réchauffement climatique’’, selon lui.
Il a réaffirmé la volonté du Sénégal de porter à 40 %, d’ici à 2030, la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique.
‘’Avec un plan d’investissement qui prévoit la mobilisation de 2,5 milliards d’euros (1.639 milliards de francs CFA) pour une période initiale de deux à trois ans, nous avons l’ambition de porter à 40 % la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique, d’ici à 2030’’, a-t-il dit.
De même a-t-il plaidé pour une ‘’position commune’’ des pays africains en vue du respect des engagements convenus dans l’accord de Paris sur le climat pour le financement vert.
Il a aussi dénoncé ‘’une nouvelle fois’’ les velléités tendant à ‘’empêcher l’Afrique d’utiliser ses énergies domestiques comme le gaz’’, une énergie dont le Sénégal va devenir producteur dans les prochains mois.
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