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À l’occasion du 17 avril, Journée mondiale des luttes paysannes, le Réseau Wassa Mali réaffirme son engagement avec la lutte pour la souveraineté alimentaire et en défense de l’agriculture paysanne, comme moyens pour bâtir des systèmes alimentaires et agricoles égalitaires et démocratiques, basés sur la justice sociale et environnementale. A cette occasion La Via Campéssina le plus grand mouvement social regroupant des millions de paysans, paysannes et autres travailleurs et travailleuses des zones rurales au niveau international, partenaire historique et stratégique appelle à l’unisson dans les luttes pour défendre leurs droits à la terre, à l’eau et aux territoires !Un droit à mieux s’organiser et à résister a travers la mobilisation A travers le Communiqué de presse reçu de Via Campessina qui met en relief l’historique du massacre d’Eldorado dos Carajás au Brésil en 1996, où 21 paysans ont été assassinés pour avoir lutté en faveur d’une réforme agraire l’organisation est de mise chez eux pour ce crime qui est resté impuni.C’est pourquoi chaque année à l’échelle mondiale le 17 avril appelle via Campéssina à l’unissons pour honorer cette lutte, exiger justice et renforcer notre résistance.Ils estiment que la terre, l’eau et le territoires ne sont pas de simples marchandises mais le fondement de nos communautés, de nos cultures et de notre souveraineté alimentaire. Le droit à la terre est essentiel pour que les travailleur·euses et communautés rurales puissent continuer à produire des aliments sains grâce à l’agroécologie paysanne et participer pleinement à la vie sociale, économique et politique. Pourtant, ce droit et cette lutte restent criminalisés, et les droits paysans, consacrés par la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans (UNDROP), sont systématiquement bafoués.La Palestine subit une occupation brutale et une annexion des terres par le régime d’apartheid israélien. Dans de nombreux pays des Amériques, d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Océanie, les paysan·nes font face à une violence extrême en luttant pour une vie digne sur leurs territoires. En Pakistan, par exemple, des paysan·nes sans terre résistent à l’accaparement des terres et aux expulsions menées par des projets d’entreprises dans le cadre de l’initiative “Green Pakistan”. Pendant ce temps, dans le Nord global, l’artificialisation des terres — à travers les centres commerciaux, les autoroutes, l’urbanisation et des projets d’énergie renouvelable comme le photovoltaïque — détruit chaque année des milliers d’hectares de terres agricoles, affectant les moyens de subsistance des paysan·nes. Parallèlement, la financiarisation des terres empêche les jeunes souhaitant devenir paysan·nes de pouvoir y accéder.Assez de dépossession, d’expulsions et de marchandisation de nos territoires !Nous rejetons fermement l’expulsion des Palestiniens de leurs terres—un exemple flagrant d’accaparement des territoires et des ressources, qui se produit également dans d’autres régions du monde à travers des guerres, des politiques néolibérales d’extrême droite, des interventions étrangères déguisées en aide humanitaire et des méga-investissements qui détruisent nos territoires et nos modes de vie.Nous exigeons : Une réforme agraire intégrale et des politiques publiques ambitieuses pour mettre fin à l’accaparement des terres et assurer une redistribution équitable aux paysan·nes.Nous appelons à construire une réforme agraire populaire et intégrale, axée sur la Souveraineté Alimentaire, qui :Prend en compte les dimensions sociales, économiques et environnementales de l’utilisation des terres.S’attaque aux causes structurelles des inégalités, des expulsions et des spoliations.Restaure les terres aux peuples, comme en Palestine et dans tant d’autres régions où des communautés ont été déplacées.Reconnaît les droits des communautés paysannes et autochtones sur leurs terres et territoires.Favorise des politiques publiques ambitieuses de redistribution des terres agricoles au profit des producteurs alimentaires à petite échelle, en accordant une attention particulière aux jeunes, aux femmes et aux diversités.Met un terme à l’accaparement des terres et des territoires.Une Semaine de solidarité avec les luttes paysannes en ce 17 avril, que les luttes soient unies pour défendre nos droits à la terre, à l’eau et aux territoires ! Journal Agropasteur (communiqué de presse via Campéssina)

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