Les production d’oignon sont passées de 40.000 Tonnes, 210 000 tonnes en 2012 à 412 305 tonnes, la production de pomme de terre est passée de 15 000 tonnes en 2012 à 147 985 tonnes en 2020 et la production de carotte estimée à 22 300 tonnes en 2020 assurant une couverture des besoins de consommation de 8 mois « Les acteurs horticoles en conclave à Thiès comme chaque année pour partager le bilan de la campagne des trois filières (oignon, pomme de terre et carotte), de discuter des enjeux et défis de ces dernières années. Les acteurs horticoles saisiront cette opportunité pour retrouver des solutions concrètes en termes de prospection du marché d’exportation, de planification des récoltes entre les différentes zones et acteurs pour sécuriser la mise en marché de la production et offrir un prix rémunérateur, donner accès au financement, et mieux résister à la concurrence de l’oignon importé d’être informés des perspectives prévues par l’état pour la campagne.Le sous-secteur de l’horticulture reste le plus dynamique de l’agriculture sénégalaise et joue un rôle important dans la sécurité alimentaire, dans la lutte contre la malnutrition et la pauvreté, ainsi que dans l’équilibre de la balance commerciale. Entre 2005 et 2020 la production d’oignon est passée de 40.000 Tonnes, 210 000 tonnes en 2012 à 412 305 tonnes, soit un taux de réalisation de 117.80% par rapport à l’objectif fixé par le PRACAS pour 2016 (350 000 tonnes). De même, la production de pomme de terre est passée de 15 000 tonnes en 2012 à 147 985 tonnes en 2020 soit un taux de réalisation de 140 0/0 de la cible fixée pour cette année (DAPSA, 2017) La production de carotte est estimée à 22 300 tonnes en 2020 assurant une couverture des besoins de consommation de 8 mois. Depuis 2014, le Gouvernement du Sénégal maintient son ambition de développer le secteur agricole à travers l’axe 1: « Transformation structurelle de l’économie et croissance » du Plan Sénégal Émergent (PSE), le cadre de référence en matière de politique économique et sociale. Cette vision s’est matérialisée dans le Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise (PRACAS) qui fixe les grands objectifs de la politique agricole nationale à l’horizon 2017. Le PRACAS est bâti dans un premier temps sur quatre piliers que sont la filière riz, la filière arachide, la filière oignon et la filière de fruits et légumes de contre-saison destinées à l’exportation. Cette orientation contribue, à la fois, à l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à favoriser la création massive d’emplois productifs et à rééquilibrer la balance commerciale pour la croissance inclusive, en développant les filières à haute valeur ajoutée.Aussi, depuis la mise en place d’une stratégie de régulation du marché des produits agricoles, les productions horticoles comme l’oignon, la pomme de terre, la carotte, la tomate, la banane ont beaucoup évolué avec des parts de marché très importants Cette politique est en train d’être élargie aux autres filières comme le riz, le maïs, le sésame, l’anacarde, la mangue, etc. Toutefois, malgré une forte augmentation de la production horticole, la productivité et la compétitivité sont largement limitées par le manque d’application des bonnes pratiques agricoles (technique de pépinière et de semis, fumure organique, irrigation, itinéraires techniques, hygiène et qualité, etc.), ainsi que les difficultés de mise en marché (conditionnement, calibrage, emballage, stockage, etc.) et la concurrence entre les petits producteurs et le agrobusiness.Ces résultats satisfaisants résultent en partie de l’accompagnement de l’Etat, à travers la subvention des engrais et des semences (cas de pomme de terre), ainsi que le mécanisme de régulation du marché en vigueur depuis 1990 et formalisé à partir de 2005 (cas d’oignon). Partant de ce constat, l’Agence de Régulation des Marchés (ARM) a mis en ouvre plusieurs actions pour améliorer les conditions de mise en marché des produits horticoles. Ces actions portent sur plusieurs domaines, entre autre : les infrastructures de stockage et de groupage, le renforcement des capacités sur la démarche qualité et sur l’accompagnement de la commercialisation afin d’appuyer les filières horticoles d’assurer une meilleure compétitivité. L »ARM va à l’offensive contre les manquements actuels notés dans les infrastructures de stockage et de commercialisation entraînant des pertes post-récoltes considérables, estimées à 25% en initiant un vaste programme de construction d’infrastructures de commercialisation (plateformes et magasins), Toujours dans cette lutte l’ARM a pris différentes mesures commerciales à travers le gel des importations afin de favoriser la mise en marché adéquate de la production locale. L’Agence de Régulation des Marchés (ARM), organise la campagne de commercialisation en concertation avec les interprofessions et toutes les institutions et les projets d’appuis aux filières, afin d’améliorer les conditions de mise en marché des produits agricoles.L’organisation.de l »atelier bilan est une opportunité pour partager et discuter des différentes contraintes rencontrées par les acteurs des filières tels que le manque de structuration.Une occasion pour présenter le bilan de la campagne des trois filières (oignon, pomme de terre et carotte), de soulever les enjeux et défis de ces dernières mais aussi .pour les acteurs de retrouver des solutions concrètes en termes de prospection du marché d’exportation, de planification des récoltes entre les différentes zones et acteurs pour sécuriser la mise en marché de la production et offrir un prix rémunérateur, donner accès au financement, et mieux résister à la concurrence de l’oignon importé et de : dégager des perspectives pour la campagne 2022. Au cours des deux jours de rencontrées les trois (3 ) Interprofessions IPOS IPCA IPDT feront des présentations et sur le déroulement de la campagne2020/2021 et les réalisations DHORT, PIESAN, SAED,interprofessions (FOS, IPCA, IPDT,AUMN), Feed the Future Nafoore Warsaa•i, ARML’atelier est aussi un moment fort pour lARM / ASEPEX / DCE /COSEC / Unacois et l’iPOSde présenter sur les stratégies pour accéder au marché sous régional par les exportations d’oignon et à l’ OSRE/ DCI / ARM et LBAde passer en revue l Système de récépissé d’entrepôt et marché à termes Mais aussi à la DCE / ASEPEX / ARM et à l’ IPOS sur le stockage et la transformation comme outils de valorisation des produits horticoles Ainsi l’atelier permettra de renforcer les rôles des différents acteurs que sont les producteurs, l’État, le secteur privé, les institutions financières ainsi que les partenaires techniques et financiers dans le développement des conditions de commercialisation des produits agricoles au Sénégal à travers des outils comme la contractualisation, la mise en place de sociétés coopératives, etc.Tous les acteurs pour le bilan de la campagne horticole présents à Thiès pour ces trois jours attendent au terme de l’atelier que les performances pour les filières oignon, pomme de terre et carotte soient mesurées ,le plan de production défini ;le partage de la stratégie d’exportation de l’oignon dans la sous-région et du programme de construction de plateformes de commercialisation et d’infrastructures de stockage mais aussi la définition du plan d’action i et les perspectives pour la campagne 2021-2022 dégagées.A noter que cette année l’ARM a voulu associer cet atelier bilan délocalisé à Thiès à l’organisation.d’un Diner Débat avec deux Panels sur la « Problématique de la compétitivité des filières horticoles (Qualité — Rendement — Prix).» animé par Dr Youga NIANG, CFH, M. Amadou Abdoul SY, DG ARM, . Dr Macoumba DIOUF, Directeur de l’Horticulture et modéré par Mamadou DIOPUn 2éme Panel sur « Pourquoi doit-on réguler le marché ? » est animé .par . Dr El Hadji Mounirou NDIAYE, Enseignent chercheur UIDT, chercheur à l’IPAR,. M. Amadou Abdoul SY, DG ARM. Dr Macoumba DIOUF, Directeur de l’Horticulture et modéré par Mamadou DIOPCe qui est une innovation de taille saluée par tous.
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