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La Fao, l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation a présenté sa feuille à Dubaï en marge de la COP 28 dont l’un des points majeurs est d’éradiquer la Faim tout en limitant le réchauffement climatique conformément à l’Accord De Paris. C’est dans ce cadre qu’un SIDE Event est organisé sous format panel et de présentation dont l’une des animatrices est Mme Mbacké Sokhna Mbaye DIOP Conseiller Technique au Ministère de l’Agriculture de l’Equipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire (MAERSA au Pavillon France, Blue Zone, pour une réponse de l’Agriculture face aux enjeux de climat de biodiversité et de développement durable D’emblée Mme Mbacké a contextualisé le cadre de référence du Sénégal marqué par les mesures prises par le Gouvernement et l’accompagnement des producteurs dans l’agriculture durable, mais aussi par son l’engagement avec les autres parties prenantes pour promouvoir l’agriculture durable au Sénégal ; c’est aussi dans ce même cadre l’adoption en 2014 du PSE pour servir de cadre de référence des politiques visant à conduire le Sénégal sur la voie de l’émergence : son volet PSE VERT, mais aussi l’adoption par le Sénégal de la Loi d’orientation agro-Sylvo-pastorale (LOASP) en 2004, qui constitue la vison du secteur pour les prochains 20 ans à travers son objectif d’assurer la protection de l’environnement et la gestion durable des ressources naturelles notamment par la connaissance et l’amélioration de la fertilité des sols ; De ce contexte viennent s’y rajouter également la Stratégie de Souveraineté Alimentaire (2024-2028), la Lettre de Politique de Développement de l’Agriculture (LPSDA, 2024-2028) et le Cadre National d’Investissement Stratégique pour la GDT. Mme Mbacké a magnifié les réponses de l’état face à cette situation en prenant des mesures notamment avec l’élaboration du Plan Sénégal Emergent (PSE) pour devenir un levier de création d’emplois verts et de promotion d’une économie circulaire mais aussi en apportant sa contribution aux initiatives pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques , la gestion durable des ressources naturelles et la préservation des écosystèmes ; de telles actions qui ont véritablement constitué un catalyseur d’ initiatives publiques et privées résilientes aux changements climatiques, écologiquement durable et générateur de croissance inclusive, équitable, et à fort potentiel d’investissements verts et de création d’emplois ;Mme Mbacké mesure à tel point les impacts de ces mesures qui ont abouti à la mise en place par l’état de vingt-sept projets et programmes s qui sont à son actif en plus des réformes institutionnelles entre les ministères concernées ; mais aussi la subvention des engrais organiques dans le cadre de l’accompagnement de la transition agroécologique afin de passer à la mise à l’échelle de l’agroécologie, le développement de variétés à cycle court, la gestion holistique des risques agricoles à travers la mise en place de fermes intégrés, l’assurance agricoles entre autres. Concernant l’accompagnement de l’avis de Mme Mbacké, un focus est mis depuis le renforcement des capacités sur la Gestion durable des terres à la mise en place de fermes intégrés et la réalisation d’aménagements hydro-agricoles en passant par la tenue des séances de formation, d’information et de sensibilisation sur les opérations de phosphatage sur le terrain, les techniques de phosphatage, de compostage et de la lutte contre la salinisation des terres, les bonnes pratiques agricoles, les techniques de Conservation des eaux et des sols, la défense et la restauration des sols ,la contribution (CES/DRS),la réalisation d’ouvrages (digues anti sel, diguettes en cadre ) et de linéaires de cordons pierreux, les efforts de l’état se sont fait sentir au seul bénéfice des populations agricoles. A cet effet face à ce bouillonnement agricole impulsé par l’état , l’expression agricole est plus que vivace et amplifiée permettant à l’état de mener des consultations avec des parties prenantes qui ont eu un effet levier dans la Transition Agroécologique aboutissant à l a mise en place mise en place de la Dynamique pour une transition agro écologie au Sénégal (DyTAES) qui a permis de fédérer le mouvement agro écologique sénégalais (Etat, OP, ONG, SC, Recherche, Elus Locaux…) et à accompagner l’Etat dans sa mission régalienne d’ élaborer les politiques publiques dynamiques de territorialisation de l’agro écologie enclenché par l’Etat dans une logique de co-construction avec les acteurs et partenaire. C’est dans cette optique que le Sénégal a été choisi par la FAO comme pays pilote pour une TAE en Afrique de l’Ouest. Ainsi, six(6) Dy TAELS ont créés à travers les Sénégal ( dynamique agro écologique locale) pour réussir le pari du scalling up où l’engagement de l’état s’est véritablement exprimé avec les parties prenantes exprimé non seulement en responsabilisant les acteurs comme les ONG dans la gestion de la transition agroécologique mais aussi en les impliquant dans les comités techniques (plateforme sur la gestion des risques agricoles, la plateforme nationale de dialogue science politique pour l’adaptation de l’agriculture et la sécurité alimentaire face aux changements climatiques).De ce point de vue face au thème avec d’importantes initiatives d’atténuation mais aussi d’adaptation et de résilience en vue d’une transformation et y rester face aux enjeux climatiques, l’agriculture durable peut contribuer aux enjeux de climat, de biodiversité et de développement durable »Babacar Sene /babaclimat /Journal Agropasteur

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