0 9 minutes 1 mois
Spread the love

Les droits des femmes sont des droits humains fondamentaux et un fondement pour faire progresser tous les autres droits de l’ONU C’est pourquoi lors de la session SHE et Droits de l’homme à Pékin+30, les Experts She et Droits de l’Homme ont participé pour contribuer à l’évaluation des promesses. Lès experts exhorte à « l’accountability « un exerce pas simple pour les gouvernements qui doivent rendre compte à leurs mandants ; c’est pourquoi ils considèrent qu’il « est temps de rendre des comptes sur l’incapacité à réaliser tous les promesses 30 ans après l’adoption de la Déclaration de Pékin Les droits des femmes sont des droits humains fondamentaux et un fondement pour faire progresser tous les autres droits de l’ONU ; Cette année est marquée par le binôme « Journée internationale de la femme et la Réunion intergouvernementale de l’ONU « pour faire le point sur les promesses faites dans la Déclaration de Pékin 30 ; L’année 2025 marque ainsi le 10e anniversaire de l’adoption des ODD par tous les gouvernements après 30 ans depuis l’adoption de la Déclaration de Beijing en 1995.Une occasion pour Mme Shobha Shukla » leader féministe et de la justice du développement qui coordonne SHE & Right en tant que directeur exécutif/ Santé sexuelle Egalite des Droits d’axer son intervention sur la nécessité rendre compte pour évaluer les raisons de la non tenue des promesses en matière d’égalité des sexes et de droits humains . La Déclaration de Pékin adopté en 1995 lors de la quatrième Conférence mondiale des Nations Unies est une résolution des Nations Unies (ONU) qui décrit un plan pour atteindre l’égalité des sexes et les droits des femmes Cette conférence a été suivie par 189 pays du monde entier parallèlement à une autre conférence à laquelle ont participé plus de 30 000 féministes du monde entier.La déclaration a été acceptée par les 189 pays présents à cette réunion de l’ONU en 1995. Elle a été ratifié également par 189 à l’échelle mondiale qui ont fait la promesse importante de voir et de promouvoir l’égalité des sexes et les droits des femmes qui était un élément central de notre plaidoyer féministe », a déclaré Anjali Shenoi, une féministe qui travaille au Centre de ressources et de recherche pour les femmes de l’Asie-Pacifique (ARROW). A l’occasion de la 69e session de la Commission des Nations Unies sur la Condition de la femme (CSW69) ce mois, les gouvernements et d’autres parties prenantes se sont réunis pour examiner les progrès accomplis à Beijing au-delà de la Déclaration de 1995 et de son Programme d’action Mme Anjali Shenoi, une féministe qui travaille au Centre de ressources et de recherche pour les femmes de l’Asie-Pacifique (ARROW) s’interroge du pour quoi l’on a du mal à demander des comptes aux gouvernements face à leurs engagements bien que les conclusions influencent les politiques nationales et internationales, « En ce qui concerne la Déclaration de Beijing de 1995 et son Programme d’action, nous vivons à une époque de poly-crises dans un monde anti-droits et anti-genre , l’aggravation des inégalités et l’aggravation de la pauvreté, en sus de l’impact de la COVID-19 et les différentes crises climatiques .Pout Mme Kavutha Mutua, avocate à la Haute Cour et fondatrice-directrice de The Legal Caravan, Kenya « Nous sommes responsables pour demander des comptes aux gouvernements sur les promesses de l’égalité des sexes et les droits de l’homme malgré les limites contradictoires notées en termes d’accès aux services d’avortement sécurisés ainsi qu’à d’autres services de santé sexuelle et reproductive.L’exemple d’un pays comme le Kenya est pris en compte où existent des lois très progressistes sur l’égalité des sexes et qui fait partie du Protocole de Maputo.C’est aussi les préjugés sexistes en faveur plus chez les garçons que chez les filles où les normes sociétales attribuent une plus grande valeur aux garçons, façonnant leurs opportunités dans les domaines de l’éducation, de la participation économique et du leadership, tout en renforçant les obstacles pour les filles. L’égalité des sexes n’est pas seulement une question de droit de l’homme considère Mme Siyane Aniley, experte en égalité des sexes et en inclusion qui l’adosse à une question de justice sociale, mais aussi un fondement crucial pour le développement, la paix et le progrès et qui contribue au renforcement des services de santé sexuelle et reproductive de qualité et la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes.« L’Afrique a encore un long chemin à parcourir pour réaliser pleinement les engagements de la Déclaration de Beijing. Bien qu’elles représentent près de la moitié de la population, les femmes se heurtent à des obstacles systémiques en matière d’emploi, d’instabilité mondiale, provoquée par la guerre, les conflits, les pandémies, et le changement climatique – Des efforts en faveur de l’égalité des sexes ont vu le jour, exacerbés par la pandémie, le rétrécissement de l’espace civique et conflits internes. Malgré d’importantes réformes juridiques, des normes patriarcales profondément enracinées continuent d’entraver le changement transformateur. L’inégalité entre les sexes sur le marché du travail continue d’être un facteur majeur, un obstacle à la croissance économique de l’Afrique. La parité économique des femmes est passée de 61 % en 2019 à 58,2 % en 2023, les femmes étant touchées de manière disproportionnée par le revers économique », a ajouté Siyane Aniley.Malgré toutes ces limites l’espoir n’est pas perdu car des progrès ont été accomplis dans la mise en œuvre des promesses faites à Pékin où sur 54 pays de la région africaine, 36 d’entre eux ont déclaré avoir mis en place et le renforcer des services de soutien aux survivantes de violences fondées sur le genre, les lignes d’aide aux refuges et les services juridiques. Au stade actuel beaucoup de pays ont adopté des stratégies pour faire de l’égalité des sexes et des droits des femmes leurs préoccupations notamment dans la promulgation de lois relatives à la violence à l’égard des femmes et la priorité donnée à l’élimination des mariages d’enfants, à la violence domestique et à l’élimination des violences sexuelles et harcèlement, à la santé sexuelle et reproductive, en particulier la santé maternelle et les soins du VIH , à l’amélioration de la mise en œuvre du programme d’ éducation sexuelle, à la représentativité parlementaire où le Rwanda compte le plus grand nombre de femmes parlementaires proportionnellement dans le monde..La problématique de l’ accès équitable aux prestations pour les personnes âgées, en particulier les femmes de tous âges se pose dans ce sens Mme Sanju Thapa Magar réaffirmer tout son soutien aux personnes âgées pour le maintien de leur bonne santé qui est essentiel pour les rendre indépendantes et actives mais aussi pour participer à la vie familiale et communautaire .La Déclaration et le Programme d’action de Beijing, approuvés en septembre 1995 lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, constituent un engagement mondial en faveur de l’égalité, du développement et de la paix pour les femmes du monde entier. La Plate-forme d’action exige que tous agissent immédiatement pour créer un monde juste, humain et pacifique, fondé sur les libertés fondamentales et les droits de l’homme. babacar sene Journal Agropasteur

Laisser un commentaire