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Enfin la  plénière d’ouverture conjointe de l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA) et de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI)  à Bonn.

Elle a dû être suspendue à deux reprises, mais dans l’ensemble, le lancement de la Conférence de Bonn sur les changements climatiques  a eu lieu et s’est déroulé sans encombre.

 Enfin les Parties ont adopté les ordres du jour provisoires et lancé certaines négociations, notamment celles relatives à l’Objectif mondial d’adaptation (OMA).

 Certains événements prescrits ont eu lieu avant même le début des négociations. L’un d’entre eux était particulièrement pertinent, car il portait sur le Nouvel objectif collectif quantifié en matière de financement climatique (NOCQ) qui devra être défini avant 2025.

Au chapitre des déclarations d’ouverture au nom du G-77/CHINE, le délégué d’Ouganda, a salué les engagements en faveur du nouveau fonds pour les pertes et préjudices, et a martelé que tous les résultats de la CdP 28 doivent être mis en œuvre pour répondre au besoin urgent d’agir. Le delégué a mis en avant une série de priorités, dont : l’adoption d’un NOCQ ambitieux ; l’opérationnalisation des résultats du Bilan mondial (BM) et des décisions relatives aux pertes et préjudices ; et l’intensification du soutien en matière d’atténuation, d’adaptation et de pertes et préjudices.

Le délégué du Kenya, au nom du GROUPE AFRICAIN, a appelé à un NOCQ ambitieux, qui mette en œuvre les résultats du premier BM, et qui rende rapidement opérationnel le fonds pour les pertes et préjudices. Le délégué a également déploré la décision d’héberger le secrétariat du Réseau de Santiago dans un pays développé malgré la recommandation de l’héberger à Nairobi, au Kenya.

Et le délégué du  Malawi, au nom des PAYS LES MOINS AVANCÉS (PMA), a souligné l’importance du soutien financier pour la mise en œuvre des CDN. Il a encouragé des progrès sur l’OMA et appelé à une opérationnalisation intégrale du nouveau fonds pour les pertes et préjudices d’ici la CdP 29. Il a également demandé la résolution des problèmes de délivrance opportune de visas, que plusieurs négociateurs des PMA ont eu à subir.

Le Groupe  Intergouvernental d’Experts sur les Changements Climatiques (GIEC) a présenté les travaux en cours dans le cadre de son 7e cycle d’évaluation, qui comprend un rapport spécial sur le lien entre les changements climatiques et les villes, et un rapport méthodologique sur les forceurs climatiques à courte durée de vie. Le délégué a en outre encouragé la nomination de femmes scientifiques et de scientifiques en début de carrière comme autrices et auteurs de chapitre.

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a mis en exergue l’initiative d’Alerte précoce pour tous et a présenté des plans visant à intégrer ces efforts dans le programme de la CCNUCC.

Le groupe FEMMES ET GENRE a plaidé pour que le NOCQ augmente le soutien financier public aux pays en développement d’une manière adéquate, prévisible, centrée sur les droits humains et transformatrice en matière de genre.

Les ONG de la JEUNESSE ont appelé les Parties à reconnaître les besoins différenciés des enfants, à améliorer l’accessibilité et la transparence du processus, et à aborder la question du partage équitable des charges dans le NOCQ.

Babaclimat (source Earth Négociations Bulletin /Institut international du développement durable IISD).

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