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 Lancée à l’occasion des Jeux olympiques de Paris 2024, la campagne a  mobilisé selon le communiqué de presse du Secrétariat de la CNULCD,   les sportifs et les fans du monde entier pour agir en faveur de la restauration des terres.

Ainsi des athlètes de renom comme Asmaa Niang, Naomi Akakpo, Jitske Visser et Franck Kessié  sont sortis du lot auréolés pour soutenir la santé des terres et la résilience à la sécheresse lors de la COP16 de la CNULCD et contribuer à  mettre  en lumière le lien essentiel entre des terres saines et des communautés prospères.

Ils sont ainsi  les premiers champions Sport4 Land lors de la COP16, la plus grande conférence des Nations Unies sur la terre  à Riyad en  Arabie saoudite ce 07 décembre 2024

Lancée aux Jeux olympiques de Paris plus tôt cette année, la campagne Sport4Land vise à tirer parti de l’attrait universel du sport pour éviter la crise foncière mondiale, marquée par la perte de quatre terrains de football de terres productives chaque seconde.

Ils auront pour mission de restaurer les terres dégradées et de renforcer la résilience à la sécheresse, et d’inspirer les communautés du monde entier à prendre des mesures collectives.

Naomi Akakpo, coureuse olympique de haies originaire du Togo, a souligné le lien fondamental entre la santé des terres, la sécurité alimentaire et le bien-être humain. « La terre est plus qu’une ressource, c’est notre fondement », a-t-elle déclaré. « Lorsque nous restaurons des terres dégradées, nous redonnons vie et opportunités à d’innombrables communautés. » Inspirée par sa devise, « Au-delà des limites », le plaidoyer de Naomi incarne des actions audacieuses et innovantes pour la restauration des terres.

Asmaa Niang, six fois championne d’Afrique de judo originaire du Maroc, a établi un parallèle entre la discipline requise dans son sport et les stratégies nécessaires pour lutter contre la désertification. « Le judo m’a appris la résilience et la stratégie », a-t-elle expliqué. « Ce sont les mêmes outils dont nous avons besoin pour lutter contre la désertification. Ce n’est pas seulement un combat pour la terre, c’est un combat pour chaque famille et chaque communauté qui en dépend. » Tirant parti de son origine multiculturelle et de son esprit nomade, Asmaa travaille avec la Fondation Yzza Slaoui pour autonomiser les filles et les femmes rurales dans les régions du Maroc les plus touchées par la désertification.

La médaillée d’or paralympique de basket-ball en fauteuil roulant Jitske Visser des Pays-Bas a souligné l’impact disproportionné de la dégradation des terres et de la sécheresse sur les populations marginalisées. « Les personnes handicapées sont souvent exclues des solutions environnementales, même si nous sommes parmi les plus vulnérables à leurs effets », a-t-elle déclaré. « Cette campagne vise à faire tomber les barrières, à veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte et à démontrer que l’inclusion est essentielle à la réussite. »

Le footballeur ivoirien Franck Kessié, qui évolue actuellement au sein du club saoudien Al-Ahli, a souligné l’engagement des jeunes en faveur de terres saines, en soulignant que « le sport nous enseigne la résilience, le travail d’équipe et le pouvoir de l’unité. Ce sont précisément les valeurs dont nous avons besoin pour faire face à la crise foncière ».

Le Secrétaire exécutif de la CNULCD, Ibrahim Thiaw, a déclaré : « Félicitations à nos nouveaux champions qui mènent la lutte contre la désertification, la dégradation des terres, la sécheresse et l’insécurité alimentaire. Votre détermination à sensibiliser l’opinion à ces questions cruciales apporte de l’espoir à d’innombrables communautés, notamment aux jeunes et aux personnes les plus vulnérables, notamment les personnes handicapées. »

Lors de l’événement d’annonce organisé à la COP16, les nouveaux champions ont partagé leur parcours personnel et réfléchi à la manière dont leur carrière sportive est liée à la lutte mondiale contre la dégradation des terres.

En effet, les terrains de sport sont directement affectés par ces phénomènes. La sécheresse et les températures extrêmes rendent les surfaces de jeu plus dures et cassantes, augmentant ainsi le risque de blessures pour les athlètes. De plus, les vagues de chaleur fréquentes contraignent à modifier les horaires des événements sportifs, perturbant ainsi la préparation et la performance des athlètes.Selon les données de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), 100 millions d’hectares – soit l’équivalent de la superficie de l’Égypte – sont dégradés chaque année. Cette dégradation met en péril les moyens de subsistance de plus d’un milliard de jeunes des pays en développement qui dépendent de la terre pour leur survie. Parmi les personnes touchées, les personnes handicapées – 16 % de la population mondiale – sont confrontées à des défis uniques, allant de l’accès limité aux ressources à l’exclusion des processus de prise de décision et des efforts de relèvement. Restaurer les terres constitue une méthode efficace pour favoriser une meilleure qualité de vie, comme assurer la sécurité alimentaire et une croissance durable. Un terrain de jeu sain commence par une planète saine. Engageons-nous à préserver notre terre comme nous nous engageons pour notre sport favori !

Sport4Land est une campagne mondiale lancée par la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) pour unir la communauté sportive dans la lutte contre la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse. Le changement climatique accélère les sécheresses, les vagues de chaleur et la dégradation des terres. Les conséquences se font sentir non seulement sur les terrains de jeu, mais aussi sur la nourriture que nous mangeons, les moyens de subsistance dont nous dépendons et l’environnement que nous partageons. Babacar Sene Journal Agropasteur (source  Communiqué de presse secrétariat CNULCD)

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