
Grâce à une collaboration académique entre l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, l’Institut des Technologies Alimentaires et l’Université de Liège, des chercheurs sénégalais et belges ont réussi à élaborer des procédés innovants pour sa transformation par l’utilisation de bactéries lactiques, diminuant l’apport en sel à 3% (au lieu de 50% par procédé traditionnel) et en empêchant la propagation incontrôlée de microorganismes indésirables et de nuisibles, contribuant ainsi à une alimentation plus saine pour les populations. Le « guedj » est poisson séché et fermenté qui constitue un des produits phares de la gastronomie sénégalaise.Il constitue un ingrédient incontournable pour la préparation de certains plats emblématiques, tels que le thieboudiène ou encore la soupe kandia, son parfum relevé ne laissera personne indifférent. Cette collaboration scientifique, entamée depuis 2011, a pu bénéficier de l’appui du Gouvernement fédéral belge via son soutien à l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur, de la Wallonie-Bruxelles International, de l’ONUDI et de l’Agence Universitaire de la Francophonie et a été couronnée par l’obtention d’un brevet d’invention en 2024. Ainsi la coopération universitaire sénégalo-belge contribue à la souveraineté alimentaire et à la santé des populations au Sénégalles initiateurs de cette invention, notamment le Professeur Michel Bakar Diop de l’Université Gaston Berger et les Professeurs Marianne Sindic et Philippe Thonart de l’Université de Liège Une liaison Université-Entreprise en conservation du poisson par fermentation au Sénégal et sa commercialisation » a fait l’objet d’une capitalisation à travers un atelier organisé le 25 février 2025 à l’Université Gaston Berger qui a enregistré la participation de son Excellence Mme l’Ambassadrice de Belgique au Sénégal qui a saisi cette occasion pour féliciter chaleureusement les initiateurs.Babacar sene journal Agropasteur (Ambassade de Belgique )