Plus d’une vingtaine d’exposants présentent leurs solutions au Salon des Carrefours Agricoles de la Vallée du Fleuve ; un événement qui s’inscrit dans l’élan de regroupement de toutes les opportunités que regorge la Vallée dans le cadre de l’accroissement de la productivité agricole et la résilience des populations dans un contexte de changements climatiques.
Au Stand Feed the future Doolel Mbay en wolof, Adia Mbene Sarr et Stéphanie informent que des solutions sont apportées dans l’accompagnement des communautés.
Elles ont saisi cette occasion de donner un aperçu sur le Projet Feed the Future Sénégal Dooleel Mbay financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), un projet d’appui aux chaînes de valeur agricoles qui s’inscrit dans la continuité du Projet Croissance Économique (2009 – 2014) et de Feed the Future Sénégal Naatal Mbay (2015 – 2018) selon Stéphanie préposé au stand de Feed The Future Dooleel Mbay Sénégal.
Ce projet selon Adia Mbéne préposé du stand , est animé par les principes directeurs suivants notamment les systèmes de marché agro-alimentaire et les chaînes de valeur agricoles ; la mise à l’échelle, et le développement positif des femmes et des jeunes.
Elle ont largement passé en revue les objectifs de Dooleel Mbay notamment l’atteinte de 170 000 ménages (soit 60 % des ménages agricoles de la zone d’intervention) mais aussi de 100 000 jeunes, 138 000 femmes et 230 000 micros, petites et moyennes entreprises (MPME) dans les sous-zones géographiques d’intervention pour le renforcement de l’écosystème des affaires grâce à une approche inclusive et durable, l’augmentation et la diversification des sources de revenus des ménages afin de réduire le taux de prévalence de la pauvreté et accroitre la sécurité alimentaire et la résilience aux chocs climatiques.
Au-delà de cet objectif Dooleel Mbay vise plus spécifiquement selon les responsables du stand , l’accroissement de la productivité sur l’ensemble des maillons des chaines de valeur ciblées ; l’augmentation de l’emploi et du développement des entreprises dans les principales chaînes de valeur alimentaires ;l’ accès accru aux marches à travers l’augmentation des relations commerciales entre les acteurs des chaines de valeur ;l’amélioration de l’environnement des affaires pour la compétitivité des MPME, l’augmentation des investissements privés dans l’agriculture dans les zones rurales à travers le dialogue public-privé ;le renforcement des capacités de gestion des risques et de la résilience climatique ;l’autonomisation économique accrue des femmes et des jeunes ;la contribution accrue des chaînes de valeur alimentaires ciblées à la nutrition ;l’accès accru aux technologies numériques, de l’information et de la communication et une enfin une réponse aux impacts de la guerre Russie-Ukraine sur le système alimentaire et l’accès aux fertilisants.
Autant de raisons dont jugent pertinentes Adia Mbéne et Stéphanie pour venir au Salon nous permettant de partager avec les Agriculteurs les principaux défis auxquels ils sont confrontés et relatifs au développement du secteur agricole de manière générale .
Babacar Sene Journal Agropasteur / babaclimaat