Nouakchott accueille la rencontre régionale de validation des notes de capitalisation sur les cultures fourragères et la sécurisation foncièreLa capitale mauritanienne, Nouakchott, abrite depuis ce matin la rencontre régionale de validation des notes de capitalisation des expériences de culture fourragère et de sécurisation foncière, dans le cadre du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel, phase 2 (PRAPS-2).Le lancement officiel a été présidé par le représentant permanent du CILSS en Mauritanie, en présence de la coordonnatrice régionale de l’Unité régionale de coordination du PRAPS-2/CILSS et du coordonnateur intérimaire du PRAPS-2-Mauritanie.Durant quatre jours, les experts en gestion des ressources naturelles des différents pays membres du PRAPS, ainsi que les partenaires techniques et financiers du projet et du CILSS, vont examiner et valider les acquis issus de la capitalisation des expériences menées dans deux domaines clés : la production de cultures fourragères et la sécurisation foncière des parcours pastoraux.Selon la note de capitalisation sur le développement des cultures fourragères en Mauritanie, élaborée dans le cadre du PRAPS-2, « les systèmes pastoraux constituent le socle principal des moyens d’existence pour une grande partie des populations rurales ». La Mauritanie dispose d’un potentiel pastoral considérable, avec un cheptel estimé à plus de 29,3 millions de têtes, selon les résultats du Recensement général de l’élevage.Le document souligne également que « le développement de cultures fourragères irriguées s’impose comme un levier stratégique pour sécuriser l’alimentation animale, réduire la dépendance aux importations de fourrages, améliorer la productivité du cheptel et renforcer la résilience du secteur ».Cette rencontre régionale s’inscrit ainsi dans une dynamique de partage d’expériences et d’harmonisation des approches entre les pays du Sahel engagés dans la mise en œuvre du PRAPS-2, afin de promouvoir une gestion durable des ressources naturelles et de consolider la gouvernance foncière dans les zones pastorales.Journal Agropasteur (Source : PRAPS-2)
