C’est la rencontre du Conseil international de Slow Food, l’instance dirigeante stratégique de l’organisation. ; une assemblée qui constitue le principal forum de dialogue entre les représentants de Slow Food du monde entier ; elle sera l’occasion de définir les principales stratégies mondiales pour l’année à venir. Ainsi en collaboration avec le Conseil d’administration de Slow Food, l’instance dirigeante institutionnelle suprême, le Conseil reflète le caractère hautement international de l’organisation.Une occasion pour le président Edward Mukiibi membre du conseil d’administration des États-Unis de déclarer au cours d’une de ses interventions lors du séminaire public organisé par l’Université de Cappadoce sur les thèmes « Marchés de producteurs et développement rural » et « Expérience de la coalition des marchés de producteurs ». Nous sommes profondément reconnaissants aux institutions de Cappadoce et aux militants locaux de Slow Food de nous avoir donné l’opportunité de travailler ensemble à une vision commune de l’avenir. » « Le chemin parcouru jusqu’à présent nous a permis d’atteindre des objectifs qui semblaient autrefois inaccessibles. Il est temps maintenant de nous concentrer sur la transition agroécologique. Nous nous efforçons de voir davantage de fermes agroécologiques du monde entier rejoindre le réseau Slow Food Farms . Cette initiative peut donner un nouvel élan au mouvement alimentaire mondial tout en répondant à un objectif crucial : soutenir les agriculteurs agroécologiques et les connecter à un réseau local et mondial plus large d’individus, de communautés et de professionnels engagés. » poursuit-il.A Cappadoce en Turquie ce 23 Mai 2025 ce sont 44 leaders de Slow Food qui se réunissent en provenance de 24 pays, représentant les cinq continents. Selon Mme la conseillère internationale Yasmina Lokmanoglu affirme : « Le mouvement Slow Food en Turquie a pris un élan fort et prometteur ces dernières années. Aujourd’hui, le principe fondamental de Slow Food – une alimentation bonne, propre et juste – est adopté tant par les producteurs que par les consommateurs. L’un de nos outils de pratique et de communication les plus précieux est l’Alliance des cuisiniers, qui connaît un développement très important en Turquie. Des vendeurs ambulants aux restaurants gastronomiques, nous considérons tous ceux qui adhèrent à ces principes comme membres de la famille Slow Food. Car il ne s’agit pas seulement de gastronomie, mais d’un mode de vie et d’une transformation sociale. »L’inauguration du Marché de la Terre Slow Food Kapadokya-Uçhisar a eu lieu et se tiendra mensuellement un samedi sur deux, reliant les petits producteurs engagés dans une production durable en contact direct avec les consommateurs.Une initiative visant à soutenir les petits agriculteurs, à promouvoir la biodiversité et à sensibiliser aux principes du mouvement Slow Food. Le marché se distingue des circuits de vente locaux existants par sa relation directe producteur-consommateur, la variété de produits saisonniers et biologiques, et sa valeur en tant que pôle culturel et social. Des produits locaux tels que les raisins Emir et Dimrit , l’aubergine Ayhan , le bagel Nevşehir , le Kuru Kaymak et l’ail Topaç — dont beaucoup sont répertoriés dans l’ Arche du Goût Slow Food — seront disponibles directement auprès de 15 à 25 producteurs.Le Marché de la Terre Slow Food de Kapadokya-Uçhisar proposera également un riche programme d’événements éducatifs et culturels : ateliers d’artisanat, de musique et de contes, séminaires sur l’alimentation et le développement durable, promenades locales et jeux pour enfants. Des partenariats avec l’ Alliance des cuisiniers Slow Food , Slow Food Cappadoce , le Marché de la Terre Slow Food de Tarse et l’ Alliance des cuisiniers Slow Food de Turquie contribueront à amplifier son impact. Slow Food Earth Markets le réseau international de marchés fonctionnant selon les principes de Slow Food : les acteurs sont des petits producteurs, des agriculteurs et des artisans agroalimentaires. Ils vendent uniquement ce qu’ils produisent et garantissent personnellement la qualité de leurs produits, locaux, frais et de saison. Avec l’ouverture d’aujourd’hui, le nombre total de marchés de la Terre dans le monde s’élève à 108, répartis dans 23 pays, dont 7 en Turquie.Ainsi en organisant sa réunion annuelle au cœur de la Turquie, le Conseil international de Slow Food souhaite saluer les réalisations du réseau militant turc ces dernières années et souligner l’importance qu’il accorde au développement du mouvement Slow Food dans le pays. La mise en œuvre des principaux programmes internationaux de Slow Food en faveur de la biodiversité agroalimentaire témoigne de ces avancées significatives. En Turquie, ces réalisations se traduisent par : 138 produits de l’Arche du Goût inscrits au catalogue mondial des aliments traditionnels menacés, 4 projets de Sentinelles en soutien aux petits producteurs, 39 chefs impliqués dans l’Alliance des cuisiniers Slow Food qui enrichissent quotidiennement leurs menus du patrimoine gastronomique local en étroite collaboration avec les producteurs.Enfin, il convient de noter le premier Ferme Slow Food nommée dans le cadre du projet mondial récemment lancé par le mouvement, qui vise à devenir le plus grand réseau mondial de fermes dédiées à la production d’aliments bons, propres et justes, d’une manière ancrée dans les principes agroécologiques : Sevilma Olive Farm ( Orhanli Kocaköy -Seferihisar).Des événements avec des étudiants universitaires, des universitaires, des producteurs, des communautés locales et des membres des communautés Slow Food de toute la Turquie sont organisés auxquels participeront les membres du Conseil international de Slow Food en Cappadoce,L’agroécologie encourage les communautés à développer des systèmes alimentaires agricoles diversifiés. Pour ce faire, les acteurs des systèmes alimentaires travaillent en partenariat, exploitant leurs savoirs locaux et leurs valeurs culturelles de manière réflexive et itérative. Cela favorise le co-apprentissage entre chercheurs et praticiens, ainsi que la diffusion horizontale des connaissances d’agriculteur à agriculteur ou entre les autres acteurs de la chaîne alimentaire.Babacar sene Journal Agropasteur (Source Bureau de presse de Slow Food International)