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Pour cette 2ème conférence panafricaine sur les semences pendant trois jours  les échanges ont  permis  d’exhorter les décideurs politiques à agir en faveur des semences paysannes, d’élaborer des stratégies d’action et promouvoir une approche démocratique cruciale pour la quête de souveraineté semencière en Afrique.
Regards Croisés avec le Sénégalais Famara Diedhiou chargé de programme de l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique (AFSA) à Dakar au Sénégal .
 Une bonne initiative  de l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique (AFSA), de l’avis de Monsieur Famara Diedhiou  chargé de programme de l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique (AFSA) à Dakar au Sénégal , qui se désole du contrôle exercé par les multinationales sur les  systèmes semenciers paysans en Afrique  avant de s’inquiéter sur ce contrôle à travers sa contribution intitulée  « Les multinationales contrôlent-elles nos semences ? » parue dans le Newsletter Hebdo de l’AFSA 
Les études commanditées par l’AFSA ont permis de comprendre que les semences paysannes, pierre angulaire de la diversité génétique et de l’agriculture traditionnelle africaine, sont de plus en plus soumises au contrôle des multinationales.
Les menaces qui pèsent donc sur la souveraineté semencière sont de trois ordres.  
D’abord les nouvelles Technologies. Il s’agit des semences génétiquement modifiées et les biotechnologies qui suscitent des inquiétudes quant à l’impact sur la biodiversité et la dépendance accrue envers les grandes entreprises agro-industrielles.
Ensuite, la Privatisation et Financement des Semences. La tendance à la privatisation des semences et des ressources génétiques, ainsi que les mécanismes de financement des semences, favorisent le contrôle par les multinationales et entravent l’accès des agriculteurs aux semences traditionnelles.
Enfin, les Lois UPOV. Les lois de l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) peuvent restreindre les droits des agriculteurs sur leurs semences, limitant ainsi leur capacité à les échanger, les conserver et les améliorer de manière traditionnelle.
Face à ces menaces, les défis donc pour l’AFSA, institution par excellence de plaidoyer est d’arriver à unifier les actions des différentes parties prenantes pour un meilleur impact et l’expression effective des droits des paysans.
Une contribution de  Famara Diedhiou  chargé de programme de l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique (AFSA) à Dakar au Senégal ,

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