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Les autorités de la troisième alternance du Sénégal, ont affirmé d’ores et déjà, à travers le PROJET, leur volonté de prendre le taureau par les cornes en lançant une série de réformes infrastructurelles ambitieuses, destinées à transformer de manière encore plus significative le paysage économique du pays. Ces initiatives qui visent à mettre un terme à une économie extravertie, sont ainsi prises avec comme entre autres leviers, l’accroissement des performances dans tous les domaines dont principalement la croissance du niveau de prospérité et le repositionnement du Sénégal comme acteur clé en Afrique de l’Ouest. Ce faisant, l’on enregistrera un tournant décisif dans la stratégie de développement du pays. En effet, cette démarche audacieuse, vise à répondre aux défis économiques actuels tout en préparant un avenir prospère .Historiquement, le Sénégal a souvent investi dans des infrastructures de prestige, souvent déconnectées des besoins économiques réels. Par exemple, le Monument de la Renaissance Africaine ou le TER, bien qu’impressionnant sur le plan symbolique, n’a pas eu l’impact économique escompté. Il est essentiel d’apprendre de ces erreurs et mettre désormais l’accent sur l’importance de lier chaque investissement à des objectifs économiques clairs et mesurables. Cette approche pragmatique vise à garantir que chaque projet infrastructurel contribue directement à la croissance économique et à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens. La nouvelle vision infrastructurelle préconisée devrait se concentrer sur l’amélioration des réseaux de transport, des réseaux énergétiques et de l’infrastructure numérique. Ces améliorations doivent être conçues de façon concertée entre les différents départements ministériels en charge de ces secteurs, pour faciliter le transit des biens et services, réduire les inefficacités opérationnelles et fournir une connectivité sûre, durable et rapide pour tous les citoyens. En investissant dans ces secteurs clés, le Sénégal serait en droit d’espérer créer ainsi un environnement propice à la croissance économique et à l’innovation, tout en répondant aux besoins actuels et futurs de sa population. Ainsi des réformes stratégiques et des investissements ciblés en place, pour faire du Sénégal un hub incontournable dans la région voire de l’Afrique. Cette nouvelle vision infrastructurelle doit reposer sur une priorisation rigoureuse des types d’infrastructures en fonction de leurs relations fondamentales avec les objectifs économiques. En adoptant une approche méthodique et bien planifiée, les autorités pourront aisément maximiser l’impact de chaque projet sur la croissance économique et le bien-être des citoyens. Les infrastructures de transport ferroviaire et routier devront être au cœur de cette vision. La réhabilitation et l’extension du réseau ferroviaire, notamment le projet de réouverture de la ligne Dakar-Bamako, Tambacounda-Kédougou, Tambacounda-Ziguinchor, Louga – Matam via Linguère, vont faciliter l’exploitation des ressources minières, le transport de marchandises et de passagers. Ces projets sont essentiels pour améliorer la connectivité régionale et réduire les coûts de transport, tout en offrant des solutions de mobilité durable. Parallèlement, la construction de nouvelles autoroutes Dakar-Tivaouane-Saint Louis, Mbour Fatick-Kaolack et les routes du développement, devront également être prioritaires. Ces projets vont permettre l’amélioration de l’accessibilité et la réduction des temps de trajet, ce qui est crucial pour le développement économique et l’intégration régionale. Les infrastructures portuaires et aéroportuaires vont jouer également un rôle clé dans cette nouvelle vision. L’extension et la modernisation du Port Autonome de Dakar devrait faire de notre capitale un hub logistique régional. Ces améliorations permettront d’augmenter la capacité de traitement des marchandises et de réduire les délais de transit, ce qui est essentiel pour le commerce international et la compétitivité du Sénégal. De plus, l’amélioration des infrastructures aéroportuaires, notamment à l’aéroport international Blaise Diagne et l’effectivité des aéroports régionaux, pour attirer davantage de compagnies aériennes et à augmenter le flux de passagers et de fret. Ces améliorations sont cruciales pour renforcer la position du Sénégal en tant que destination touristique et centre d’affaires, tout en facilitant les échanges internationaux. Les infrastructures énergétiques et numériques devront aussi être au centre de cette stratégie, qui se doit d’être globale et intégrée. Le développement de centrales électriques, notamment solaires et éoliennes, serait essentiel pour garantir une fourniture énergétique stable et durable pour Tous, partout et tous usagers productifs. Ces projets pourraient contribuer à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à promouvoir les énergies renouvelables, tout en répondant aux besoins croissants en énergie du pays. Aussi faire du Sénégal un Pôle énergétique de la sous région à l’instar des accords en cours avec le Mali, la Mauritanie, la République de Guinée et la Gambie, et devraient en sus, générer des revenus monétaires significatifs. En parallèle, l’expansion de la fibre optique et l’amélioration de la connectivité internet devront être des priorités. Ces initiatives seront les bases pour créer une infrastructure numérique robuste qui soutiendra l’innovation et le développement économique, tout en offrant des services de qualité aux citoyens et aux entreprises. Ces nouvelles infrastructures vont certainement renforcer la coopération régionale, en lien avec les ambitions du Sénégal à jouer un rôle clé dans l’intégration économique de la CEDEAO. Ces initiatives vont créer un environnement propice à la coopération économique et à la croissance régionale, tout en renforçant les liens entre les pays de la région. La Corée du Sud est un exemple inspirant en matière de politique infrastructurelle. En quelques décennies, ce pays est passé d’une économie en développement à une puissance économique mondiale. Leur démarche a été méthodique et visionnaire : investissements massifs dans les infrastructures numériques, ferroviaires et portuaires, soutien à l’innovation technologique, et partenariats public-privé efficaces. Cette stratégie a permis de catalyser la prospérité économique et de repositionner la Corée du Sud comme un acteur géostratégique majeur. Son succès repose sur une planification intersectorielle rigoureuse, une exécution précise et une adaptation constante aux évolutions mondiales. Les réformes infrastructurelles consignées dans le PROJET, sous la direction des nouvelles autorités, sont porteuses d’un avenir prometteur. En tirant les leçons des erreurs passées et en adoptant une approche stratégique et intégrée, le Sénégal se positionne pour devenir un leader économique en Afrique de l’Ouest. Les projections économiques sont optimistes, avec une croissance attendue de 6% du PIB d’ici 2025, et une amélioration significative de la qualité de vie des citoyens. Cette croissance devrait être soutenue par des investissements continus dans les infrastructures et par des politiques économiques favorables à l’innovation et à l’entrepreneuriat En somme, la nouvelle politique d’infrastructures du Sénégal serait un modèle de vision, de pragmatisme et de coopération régionale, ouvrant la voie à une prospérité durable et partagée. Cette vision ambitieuse, soutenue par des réformes structurelles et des investissements stratégiques, promet de créer un avenir meilleur pour tous les sénégalais. Par Dr Idrissa Doucouré Président du Conseil Mondial des Investissements & des Affaires, Londres PhD, Exécutive MBA, et Ingénieur

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