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A travers cet article, les auteurs espèrent que ce rapport contribuera à accroître les connaissances sur la modélisation des risques d’inondation à l’échelle mondiale et pourra aider les parties prenantes intéressées à acquérir ou à interagir avec la modélisation des risques d’inondation dans les pays émergents et en développement. L’amélioration de la modélisation des risques d’inondation dans ces pays est essentielle à la fois pour garantir une compréhension adéquate du risque actuel et futur et pour évaluer les options de gestion de l’impact de ce péril sur les communautés.

Ce rapport est le fruit de discussions au sein de l’équipe de financement des risques de crise et de catastrophe de la Banque mondiale. Outre l’intérêt de la Banque mondiale pour ce sujet, l’Insurance Development Forum (IDF) a rencontré des défis similaires dans ses échanges avec les pays clients cherchant à développer à la fois des solutions de modélisation et de transfert des risques. 

Nous espérons que ce rapport contribuera à combler à la fois les lacunes en matière de connaissances qui existent entre les secteurs privé et public et le fossé en matière de protection à l’échelle mondiale.

De nombreuses économies subissent les conséquences des inondations, depuis leurs effets sur les ménages et les moyens de subsistance jusqu’aux perturbations qu’elles provoquent sur les entreprises et les infrastructures publiques. En raison de l’augmentation du nombre et de l’intensité des inondations, la capacité à mesurer avec précision le risque d’inondation suscite un intérêt croissant dans les économies émergentes et en développement (EMDE). Cependant, les praticiens du secteur public disposent d’une quantité limitée d’informations sur ce qui est nécessaire pour développer des modèles permettant à la fois d’obtenir une bonne compréhension du risque et de permettre la mise en place d’instruments de transfert de risque.

Ce rapport est le fruit de discussions au sein de l’équipe de financement des risques de crise et de catastrophe de la Banque mondiale. Outre l’intérêt de la Banque mondiale pour ce sujet, l’Insurance Development Forum (IDF) a rencontré des défis similaires dans ses échanges avec les pays clients cherchant à développer à la fois des solutions de modélisation et de transfert des risques. 

Compte tenu du partenariat qui existe entre les deux organisations pour fournir des produits analytiques et techniques communs, il était possible de collaborer à l’élaboration de ce rapport afin de souligner les défis et les opportunités liés au développement de la modélisation des risques d’inondation pour soutenir le transfert des risques dans des contextes de pénurie de données . Cela a permis aux deux organisations de tirer parti de leur vaste réseau dans les secteurs du développement et de l’assurance, en particulier par l’intermédiaire du marché de l’assurance londonien, pour éclairer le contenu du rapport. 

Le rapport explique les éléments nécessaires à l’élaboration d’un modèle de catastrophe d’inondation adapté à l’objectif visé pour soutenir la prise de décision financière. Il passe en revue certaines innovations qui peuvent être utilisées pour améliorer la modélisation et la surveillance des risques d’inondation et concilie les exigences de transfert de risque avec ces dernières approches. Il est important de mettre ces informations à la disposition des praticiens du développement et des professionnels du secteur afin d’éviter que les modèles ne soient développés comme des « éléphants blancs » et ne soient pas construits selon les normes requises, en utilisant les meilleures données et sciences internationales et locales.

Les inondations sont l’un des risques les plus fréquents et les plus graves qui touchent les populations et les communautés du monde entier.

Il y a les Défis et les  exigences du transfert de risque  qui vont se faire connaitre. Environ 90 % des personnes exposées aux inondations vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Les conséquences des inondations ne cessent d’augmenter en raison de la combinaison du changement climatique, de l’urbanisation et de l’augmentation de la population vivant dans des zones inondables.

Il est possible de réduire le risque lié à ce péril, et donc son impact, grâce à des stratégies globales de gestion des risques d’inondation (GRI) qui intègrent des activités de réduction, de gestion et de financement des risques. La prise en compte du transfert des risques et de l’assurance dans ces stratégies de GRI est importante pour accroître la résilience financière des pays et leur capacité à rebondir après une catastrophe sans compromettre les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté.

Cependant, pour mettre en œuvre de bonnes solutions de transfert de risque, il faut développer des modèles de risque d’inondation détaillés qui utilisent des données détaillées pour déterminer les primes liées au risque et des mécanismes de déclenchement robustes. Historiquement, ces modèles et données n’étaient pas disponibles dans les EMDE, mais les progrès récents dans les techniques de modélisation et de collecte de données signifient qu’il est désormais possible de développer des modèles d’inondation qui peuvent soutenir la mise en place d’instruments de transfert de risque dans ces environnements où les données sont rares. 

Ce rapport examine les processus et les défis liés au développement de ces modèles et propose des lignes directrices pour l’élaboration de modèles de risque d’inondation et de solutions de surveillance des risques afin de soutenir le financement et l’assurance des risques de catastrophe dans des contextes de pénurie de données.

Lignes directrices pour l’avenir sont tracées à partir des  modèles de risque doivent être validés et calibrés en fonction du contexte local, des  estimations de pertes modélisées doivent être utilisées pour explorer différents instruments DRFI (Financement et assurance des risques de catastrophe) et décider d’une approche de stratification des risques , des produits paramétriques doivent être conçus conformément à une approche de surveillance appropriée qui minimise le risque de base et des  parties prenantes locales  qui doivent être impliquées dès le départ avec des niveaux élevés de communication et de collaboration entre toutes les parties intéressées

Pour rappel le Forum sur la protection financière est géré par le Programme de financement et d’assurance des risques de catastrophe (DRFIP). Initiative conjointe du pôle Finance et marchés du Groupe de la Banque mondiale et de la Facilité mondiale pour la réduction des risques de catastrophe et le relèvement (GFDRR), le DRFIP est un partenaire de premier plan des pays en développement qui cherchent à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies globales de protection financière. Depuis sa création en 2010, le DRFIP a déployé des efforts considérables pour améliorer la résilience financière des gouvernements, des entreprises et des ménages face aux catastrophes naturelles.

Babacar sene Journal Agropasteur /babaclimat(source le Programme de financement et d’assurance des risques de catastrophe (DRFIP))

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