Agropasteur

C’est la thématique cette année du stand du groupe de l’AFD et du Cirad au Salon international de l’agriculture du 24 février au 3 mars 2024 au Parc des expositions, Porte de Versailles (hall 4, allée D-144) à Paris. Comme il est de tradition le binôme CIRAD/ AFD organise cette Table Ronde depuis des années au Salon en présence des partenaires et représentants institutionnels et politiques de tous horizons autour des sols, sujet clef face aux objectifs de développement durable. Pour cette année 2024 elle s’inscrit dans le cadre non seulement des célébrations du 40e anniversaire du Cirad (CIRAD40) avec les manifestations qui rythment la semaine sur les thématiques de l’usage des sols et des inégalités foncières, la conférence sur la fertilité des sols et la question de la compatibilité des engrais avec les pratiques agro écologiques pour accroître la souveraineté alimentaire en Afrique , mais aussi de l’année de clôture de la décennie internationale de la santé des sols. Une occasion ne pouvait pas être plus favorable d’organiser la Table ronde considérant le sol comme un monument historique, une construction ancienne à conserver et transmettre en bon état. De l’avis de d’Yves Coquet et d’ Alain Ruellan, les sols devraient donc être considérés, à l’échelle humaine, au moins comme une ressource non renouvelable, si ce n’est comme un patrimoine à entretenir et protéger ‘nous informe Dr .Vincent Freycon pédologue au Cirad Les sols représentent moins de 30 % de la surface terrestre, dont un tiers est dédiée à l’agriculture (33 % dédiés à la production végétale et 67 % à l’élevage). Ils concentrent un quart de la biodiversité de la planète et lui rendent des services essentiels, notamment la production agricole, et ils contribuent aussi à la régulation du climat, en séquestrant le carbone. Mais les sols sont fortement menacés. L’alerte donnée par l’organisation onusienne la FAO est illustrative que « si rien n’est fait, la totalité des terres arables pourrait être dégradée d’ici 2050 ». Néanmoins il faut noter que le CIRAD célèbre durant les neufs jours de salon ses 40 ans d’existence en cette année 2024(1984 -2024) en menant des recherches partagées pour cultiver le monde de demain.Cette année-anniversaire sera jalonnée de plusieurs temps forts dont des événements tout au long de l’année, des célébrations en y associant ses nombreux partenaires – scientifiques, financiers, institutionnels et de la société civile et les les pays où sont présentes ses directions régionales à l’étranger et en Outre-mer.Babacar sene Journal Agropasteur/babaclimat

 C’est la thématique  cette  année du stand du groupe  de l’AFD et du Cirad au Salon international de l’agriculture du 24 février au 3 mars 2024 au Parc des expositions, Porte de Versailles (hall 4, allée D-144) à Paris.

Comme il est de tradition le binôme CIRAD/  AFD organise cette Table Ronde depuis des années au Salon  en présence des partenaires et représentants institutionnels et politiques de tous horizons autour des sols, sujet clef face aux objectifs de développement durable.

 Pour cette année 2024 elle s’inscrit dans le cadre non seulement  des célébrations du 40e anniversaire du Cirad (CIRAD40)  avec les manifestations qui rythment la semaine sur les thématiques de l’usage des sols et des inégalités foncières, la  conférence sur la fertilité des sols et la question de la compatibilité des engrais avec les pratiques agro écologiques pour accroître la souveraineté alimentaire en Afrique , mais aussi de l’année de  clôture de la décennie internationale de la santé des sols

Une occasion ne pouvait pas être plus favorable d’organiser  la Table ronde considérant le sol comme un monument historique, une construction ancienne à conserver et transmettre en bon état.

De l’avis de d’Yves Coquet et d’ Alain Ruellan, les sols devraient donc être considérés, à l’échelle humaine, au moins comme une ressource non renouvelable, si ce n’est comme un patrimoine à entretenir et protéger ‘nous informe Dr .Vincent Freycon pédologue au Cirad

Les sols représentent moins de 30 % de la surface terrestre, dont un tiers est dédiée à l’agriculture (33 % dédiés à la production végétale et 67 % à l’élevage).  Ils concentrent un quart de la biodiversité de la planète et lui rendent des services essentiels, notamment la production agricole, et ils contribuent aussi à la régulation du climat, en séquestrant le carbone. Mais les sols sont fortement menacés.

L’alerte donnée par l’organisation onusienne la FAO  est illustrative que «  si rien n’est fait, la totalité des terres arables pourrait être dégradée d’ici 2050 ».

 Néanmoins il faut noter  que le CIRAD célèbre durant les neufs jours  de salon ses 40 ans  d’existence en cette année 2024(1984 -2024) en menant des  recherches partagées pour cultiver le monde de demain.

Cette année-anniversaire sera jalonnée de plusieurs temps forts  dont des événements  tout au long de l’année, des célébrations en y  associant ses nombreux partenaires – scientifiques, financiers, institutionnels et de la société civile  et les  les pays où sont présentes ses directions régionales à l’étranger et en Outre-mer.

Babacar sene Journal Agropasteur/babaclimat

Les Chambres d’Agriculture de France ont 100 ans .elles sont toutes présentes au Salon 2024 de l’Agriculture de Paris pour fêter leur centenaire pour dire oui un centenaire , un siècle de présence ça se fête pour la postérité. Ainsi les portes de Versailles qui abrite le entre d’Exposition sont largement ouvertes aux Chambres d’agriculture en cette soixantième édition du Salon International de l’Agriculture de Paris .Les Chambres d’agriculture, créées en 1924, sont des établissements publics dirigés par des élus.au service du développement des agricultures et des territoires.Elles représentent l’ensemble des acteurs du monde agricole, rural et forestier : exploitants, propriétaires, salariés, groupements professionnels…Depuis leur création, en 1924, les Chambres d’agriculture ont joué un rôle clé dans le développement et le soutien de l’agriculture française. Elles ont évolué pour répondre aux besoins des agriculteurs et des territoires, tout en contribuant à façonner l’avenir durable de l’agriculture.En 100 ans, les Chambres d’agriculture ont traversé des moments historiques forts aux côtés des agriculteurs.Un des temps forts c’est la création du réseau des Chambres d’agriculture et l’élaboration du projet 100 projets pour demain en vue d’améliorer la performance des exploitations et de créer plus de revenus pour les agriculteurs et de valeur dans les territoires. Ainsi depuis 100 ans, les Chambres d’agriculture accompagnent les agriculteurs dans l’amélioration de la performance économique, sociale et environnementale.et contribuent non seulement à l’avenir de l’agriculture française mais aussi à l’amélioration de la performance économique, sociale et environnementale des exploitations agricoles et de leurs filières à l’accompagnement dans les territoires, la démarche entrepreneuriale et responsable des agriculteurs ainsi que la création d’entreprise et le développement de l’emploi; Les chambres d’agriculture de France ont pleinement contribué à l’assurance d’une fonction de représentation auprès des pouvoirs publics et des collectivités territoriales.Les chambres d’agriculture sont présentes au niveau départemental, régional ,et sont constituées de 4 200 élus et emploient plus de 8 000 personnes..Elles sont des établissements publics pilotés par des élus professionnels Le réseau des Chambres d’agriculture avec l’élaboration de la stratégie 2019-2025 des Chambres d’agriculture répond pour elles d’être au service des agricultures et des territoires, une véritable instance nationale à l’échelon de cohérence , un service de proximité ancré dans les territoires.(Chambres d’agriculture France, instance nationale, Chambre régionale d’agriculture, l’échelon de cohérence, Chambre départementale d’agriculture, )Le réseau est engagé et 86 % des Chambres d’agriculture ont obtenu la certification, ce qui en fait le premier réseau consulaire certifié.A noter que le Réseau des Chambres d’agriculture est investi de quatre missions, définies dans le Code rural dans son article L510-1 CRPM ; il s’agit de contribuer à l’amélioration de la performance économique, sociale et environnementale des exploitations agricoles et de leurs filières, d’accompagner, dans les territoires, la démarche entrepreneuriale et responsable des agriculteurs ainsi que la création d’entreprise et le développement de l’emploi de contribuer par les services qu’ils mettent en place, au développement durable des territoires ruraux et des entreprises agricoles, ainsi qu’à la préservation et à la valorisation des ressources naturelles, à la réduction de l’utilisation des produis phytos et à la lutte contre le changement climatique et d’assurer une fonction de représentation auprès des Pouvoirs publics et des collectivités territoriales. Une Chambre représente auprès des Pouvoirs publics les intérêts agricoles de son territoireLes Chambres d’agriculture exercent une action d’influence auprès des instances européennes vêt internationales.De telles expériences ont motivé la création de Chambres d’agriculture en Afrique notamment en Afrique de l’Ouest au Burkina Faso , la Côte d’Ivoire , le,Malii le Niger, le Bénin et le Togo qui sont les précurseurs aujourd’hui.Il faut noter qu’au Sénégal , une tentative de création de Chambre d »agriculture n’a pas abouti pour véritablement contribuer à l’amélioration de la performance des exploitations doublée de la création de plus de revenus pour les agriculteurs de considération, de respect, de dignité et de valeur dans leurs territoires..Au Sénégal la création des Chambres d’Agriculture au Sénégal relevait du processus de mise en œuvre de la Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (LOASP) qui avait prévu la mise en place des Chambres d’Agriculture »afin de permettre à l’État de s’adresser à un seul interlocuteur à travers les organisations C’est exactement dans ce sens qu’on peut lier toute la cohérence et la volonté du gouvernement, du Sénégal depuis le Plan Sénégal Emergent, en passant par la LOASP, jusqu’au niveau des Chambres d’Agriculture .Le Salon International de l’agriculture de Paris Portes de Versailles en sa soixantième édition 2024 vit au rythme de la célébration des 100 ans des Chambres d’Agriculture de France 1924-2024 .Ainsi le Stand qui trône dans le Pavillon 4 B 86 est aux couleurs des chambres d’agriculture comme pour confirmer que l’anniversaire d’un centenaire, ça se fête!!pour construire ensemble l’Agriculture de demain.Babacar sene journal Agropasteur – babaclimat Dakar Sénegal

La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), est présente à cette soixantième édition du Salon International de ‘Agriculture de Paris en France ;Son stand qui trône dans le Hall 4 – sur le stand 68 – Allée C, est cette année, entièrement rénové et largement aéré, pour accueillir ces échanges nécessaires et assurer une meilleure connaissance de toutes les facettes de l’agriculture française et pour continuer à tisser le lien indispensable entre « agriculture et alimentation. »La 60eme édition du Salon International de l’Agriculture (SIA) se tient du 24 février au 3 mars 2024 à Paris Expo – Porte de Versailles reste dès lors pour le syndicat professionnel majoritaire dans la profession agricole que constitue la FNSEA, non seulement un grand temps festif mais aussi une semaine d’expression de la fierté des métiers de l’agriculture et de rencontres avec les visiteurs. Selon le Communiqué de presse des organisateurs, depuis le mois de novembre 2023, l’agriculture française est au cœur d’une mobilisation sans précédent pour réclamer dignité, revenu et visibilité. La FNSEA a porté avec les Jeunes Agriculteurs 122 mesures pour remettre la souveraineté alimentaire et le goût d’entreprendre en agriculture au cœur des priorités de la Nation informe le communiqué de presse. Dans ce contexte, le SIA 2024 se présente comme un temps éminemment politique, car y sont attendues la traduction concrètes des engagements du Gouvernement. Les agriculteurs sont donc fortement mobilisés et à l’écoute des avancées qui leur seront présentées. Valeurs agricoles et valeurs olympiques, compétitivité, ruralité, transitions environnementales et énergétiques françaises et européennes, solidarité, emploi, attractivité des métiers et innovations formeront les axes forts des nombreux événements qui se tiendront toute la semaine. L’objectif pour la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), est de permettre à toutes et tous de mieux saisir la richesse du secteur agricole, ses opportunités d’avenir et son dynamisme. C’est le cœur de la mission de la FNSEA dont la raison d’être est de « s’engager avec les femmes et les hommes qui ont le goût d’entreprendre en agriculture, pour des territoires vivants et dynamiques ».Pour cette année encore l’animation au niveau du stand de la FNSEA s’articulera autour de l’organisation de Tables Rondes notamment sur « Sport et agriculture : synergies et attractivité des territoires » , sur « L’aide alimentaire, actrice de la prévention santé » organisée par la Fédération Française des Banques Alimentaires, sur « Quels intérêts et gains potentiels pour un agriculteur d’intégrer un projet de méthanisation territorial » , sur « Est-ce que la bio a encore un avenir en France ?, sur « Agriculture et énergies renouvelables : les conditions de la réussite » , sur « L’agriculture régénératrice comme outil de la transition agro écologique : des projets à impact avec des agriculteurs engagés » organisé par Epiterre , sur « Agriculture 1 – 1 Sport EGALITE ! Comment deux genres, deux responsabilités, deux professions, eux passions peuvent composer ensemble ? » C’est également au niveau du stand de la FNSEA dans le Hall 4 – sur le stand 68 – Allée C, que la remise des prix du concours des fresques « les agris aiment le tour » est organisée par Christian Prudhomme, Directeur du Tour de France, aux FDSEA récompensées par le Jury TDF, mais aussi la Signature de la convention « Eleveur et engagés » entre la Fédération National Bovine et Métro. Place aux Conférences dans le Stand de la FNSEA au niveau de l’espace réseau avec la Conférence « L’Europe et la politique rurale en France » et celle sur l’engagement des banques alimentaires dans le programme « Mieux Manger pour Tous » en présence des élus nationaux et régionaux de la Fédération Française des Banques Alimentaires. Les présentations ne seront pas en reste notamment avec celle de l’ASCPA, cotisation destinée à financer une offre mutualisée d’activités sociales et culturelles pour les salariés de la production agricole mais les accueils également dont celui de l’association des anciens auditeurs du Cycle des Hautes Etudes pour le Développement Economique (CHEDE) et de de la promotion 2023 de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale avant de faire place aux échanges et aux lancement respectivement les échanges sur le nouveau service « Mes saisonniers Agricoles » mis en place à destination des agriculteurs et le lancement du guide chantier d’insertion par les Banques Alimentaires qui affichent leur volonté de développer leurs actions d’insertion professionnelle à l’occasion du lancement de leur guide consacré aux ateliers et chantiers d’insertion. Et la boucle qui met fin à cinq jours d’intenses activités de la FNSEA au Salon International de l’Agriculture de Paris 2024 à travers l’animation sur la prévention des risques en lien avec le déploiement de la phase 3 de la campagne de prévention destinée aux salariés de la production agricole, la présentation des outils et programmes de prévention des comportements addictifs via des supports ludiques permettant la sensibilisation et la diffusion de conseils aux participants avant la séance de dégustation et distribution des fameux bobs collectors Cochonou »Babacar Sene Journal Agropasteur/babaclimat

Agriculteurs, Eleveurs, Syndicats, Acteurs et Particuliers du secteur Agricole ont tôt envahi les abords et l’intérieur du Centre d’Exposition Portes de Versailles à Paris qui abrite le grand rendez-vous des Agriculteurs que constitue le Salon International de l’Agriculture. Leur dénominateur commun est la colère qu’ils ruminent depuis plus d’un mois ;Entre le gré vouloir du Président Emmanuel Macron « d' »ouvrir » le Salon de l’agriculture, bien sûr, je vais l’ouvrir, moi je veux l’ouvrir », que ce soit « calme ou pas calme », et aller au contact de tout le monde, comme le déclare le chef de l’Etat, et la volonté des Agriculteurs de rencontrer le Chef de l’Etat, trouver un terrain d’entente ne devrait pas faire l’objet de mésentente. Ainsi le Chef de l’Etat Français manifeste sa volonté de poser le Dialogue avec les Agriculteurs sur des questions liées à la baisse de la fiscalité sur le gasoil non routier (GNR), l’accélération des paiements des mesures de la PAC, le versement rapide des indemnisations annoncées à la suite des tempêtes et inondations, la revue des normes qui améliorent la vie des Agriculteurs pour qu’ils vivent mieux de leur métier produisent mieux pour se nourrir et mettre fin à la bureaucratisation de l’Agriculture .Somme toute des revendications l légitimes que les Agriculteurs posent de manière globale en termes de contraintes qui rejoignent celles liées à la Transition Ecologique, la réduction des pesticides , la suppression fiscale sur le carburant non routier, la recherche de solutions de financement sur les pratiques plus durables en termes de payement de services environnementaux pour les Agriculteurs en échange de leurs pratiques respectueuses de l’environnement entre autres. Dalleurs le Chef de l’Etat a ouvert officiellement le Salon de l’Agriculture ce Samedi 24 Février 2024 avant d’annoncer une série de mesures après sa rencontre avec les syndicats sous les yeux des agriculteurs manifestants. Emmanuel Macron a débattu avec les agriculteurs sur la reconnaissance de l’Agriculture et de l’Alimentation comme un intérêt général majeur dans la Loi Française ; Il a en outre annoncé l’abandon d’une hausse des taxes du carburant des tracteurs, la pause d’Ecophyto en plus des mesures prises de simplification, promesse d’un tour de vis sur les industriels agro-alimentaires avec la loi EGAlim… Somme toute des mesures annoncées « de nature à répondre à une grande partie des attentes » des agriculteurs.Babacar Sene Journal Agropasteur/babaclimat

Elle est race bovine Normande âgée de cinq ans, choisie comme égérie pour le Salon International de l’Agriculture de Paris pour cette 60 ème édition 2024 au Portes de Versailles à Paris .Oreillette est issue des concours agricoles oû elle est du Gaec Foucault à Briouze dans l ‘Orne et est habituée à gagner; Cette ambassadrice choisie est mise à l’honneur à l’entrée du Parc d’exposition Portes de Versailles et est exposée aux nombreux visiteurs qui lui font beaucoup de coucous .Installés à Briouze (Orne), L’éleveur François Foucault et sa fille Lucie sont les éleveurs d’« Oreillette »; La vache normande, Oreillette, du haut de son mètre cinquante-six, une grande taille pour une vache normande, porte élégamment ses 800 kg. Elle est choisie cette année onze ans après « Aronde », la dernière normande à avoir connu cet honneur. L’éleveuse ornais de 24 ans a prévu de se relayer, avec son père, François, dans le hall 1 de la Porte de Versailles, pour assurer les soins d’Oreillette, la préparer au concours « normande » et répondre aux sollicitations des visiteurs. « On va dormir sur place, dans l’espace des éleveurs, près de notre vache… » anticipe déjà François. « mais je ne suis pas inquiète, c’est une vache tranquille comme toutes les vaches normandes » , rassure Lucie Foucault, fille du propriétaire. A 60 ans, l’éleveur laitier est un habitué des lieux. Il présente, pour la cinquième fois, un animal en compétition à Paris. « On aime cette ambiance de fête. On rencontre des éleveurs de toute la France. Toutes les races de vaches sont présentes, des vosgiennes jusqu’aux tarantaises, gasconnes ou lourdaises. »Installée à Briouze (Orne), « depuis au moins deux cents ans » , La famille Foucault traditionnellement éleveurs , conduit un troupeau composé uniquement de vaches normandes. « Comme mes parents et grands-parents avant moi » , explique François, qui codirige la ferme laitière avec son cousin Didier et emploie sa fille Lucie ainsi que son compagnon, Florian, 26 ans. Leurs 110 vaches laitières produisent 760 000 litres de lait chaque année. Bien crémeux, riche en protéines, ce lait cru est transformé en camemberts AOP de Normandie et Pont-l’Évêque à la fromagerie Gillot, distante de 7 kms. La Généreuse Oreillette produit presque 10.000 litres de lait par an sout plus de 30 litres de lait quotidiennement .Presque autant qu’une Prim’Holstein mais un lait nettement plus « fromage able » que celui de la Formule 1 laitière !

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