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Le Général de Brigade Jean Bertrand Bocandé, Commandant de la Gendarmerie Mobile a présidé la première édition du Championnat National de Cynotechnie 2025, organisée par la Gendarmerie Nationale les 24 et 25 Mai à la caserne Général Waly Faye de Mbao, en présence de nombreuses autorités civiles et militaires. Une première édition historique au service de l’unité de la régulation et de l’excellence canine qui consacre la Cynotechnie comme levier stratégique au service de la sécurité collective Une occasion pour les professionnels de la sécurité, cynophiles et les acteurs férus de découvrir la Cynotechnie, une discipline encore méconnue, mais oh combien précieuse au Sénégal.Loin d’être une simple compétition, ce championnat s’est inscrit dans une logique de structuration, de régulation et de valorisation de la Cynotechnie au Sénégal considérée comme étant l’ensemble des connaissances et des techniques liées à l’élevage du chien, à son éducation et à sa formation à des tâches spécialisées.Ce rassemblement qui a permis de réunir les principales forces disposant d’unités cynotechniques notamment la Gendarmerie, l’Armée de l’air, les Douanes, l’Administration pénitentiaire, aux côtés de l’Association Canine du Sénégal, dans un espace de convergence inédit, traduit l’ambition de la Gendarmerie de mutualiser les compétences, d’encadrer le secteur cynophile et de favoriser l’émergence d’une culture professionnelle exigeante, éthique et inclusive.À ce titre, les binômes issus de l’Armée de l’air et de l’Administration pénitentiaire, récemment formés au Centre d’Instruction Cynotechnique de la Gendarmerie nationale (CICGN), ont effectué leurs premiers pas en compétition. Une avancée significative vers l’intégration cohérente de la Cynotechnie dans l’ensemble des forces de défense et de sécurité.Au total, 21 binômes Homme-Chien ont pris part aux épreuves techniques : obéissance, pistage, recherche en décombres, détection de stupéfiants, d’explosifs et de faux billets, attaque et neutralisation.Huit participants civils, rigoureusement présélectionnés, ont été intégrés à la compétition, incarnant la volonté d’ouverture de l’événement. À l’issue de la première journée, huit finalistes ont accédé à la grande finale, au terme de laquelle trois binômes ont été primés pour l’excellence de leurs performances. La Gendarmerie nationale, forte de son expertise, a brillé et remporté les principaux honneurs.« Après deux jours d’intenses efforts techniques, de sang-froid et de complicité entre l’homme et l’animal, s’achève la première édition du Championnat de Cynotechnie organisée par la Gendarmerie nationale », a déclaré le Général de brigade Jean Bertrand Bocandé, Commandant de la Gendarmerie Mobile, Bocandé en présidant la cérémonie.Outre les distinctions individuelles, cinq participants ont franchi le seuil des 80 points, obtenant ainsi le brevet cynotechnique de niveau 1, certification attestant d’un haut niveau de compétence.Le championnat a également été inscrit au calendrier officiel des manifestations sportives nationales, signe de la reconnaissance de son impact structurant et de son potentiel fédérateur.De l’avis du Général Bocandé « Cette diversité de profils, de méthodes et d’expériences a constitué la véritable richesse de cet événement », avant d’ajouter avec émotion « Ton chien peut t’abandonner un jour, mais il ne le fera jamais au combat. »En réalité, le succès de cette première édition repose sur une organisation rigoureuse et une mobilisation sans faille des différentes parties prenantes. Le Centre d’Instruction Cynotechnique de la Gendarmerie nationale (CICGN), dirigé par le Lieutenant-Colonel Bana Sambou, a été au cœur du dispositif ; « Cette compétition est la preuve vivante de l’efficacité de notre modèle de formation des hommes et des chiens capables d’intervenir dans les situations les plus critiques «, a souligné le Lieutenant-Colonel Bana Sambou Commandant du CICGN le Centre d’Instruction Cynotechnique de la Gendarmerie nationale.Le Général de Division Martin Faye, Haut commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, a été salué pour son appui stratégique ayant permis la tenue de cet événement d’envergure.Au-delà des forces de défense et de sécurité, la société civile a été pleinement intégrée à l’événement. Le président de l’Association Canine du Sénégal, Demba Basse, également vice-président du comité d’organisation, s’est félicité de cette synergie tout en saluant « la Gendarmerie pour cette belle initiative qui a permis de réunir tous les passionnés du monde canin, civils comme militaires. » ; « C’est une illustration concrète du concept Armée-Nation. Estime-t-il »Le public, quant à lui, n’a pas boudé son plaisir. « Franchement, je ne pensais pas que les chiens pouvaient accomplir des missions aussi précises » confie Fatou Ndiaye, venue de Rufisque qui a marqué son admiration.Ce championnat a non seulement permis de mesurer le potentiel opérationnel des Unités Cynotechniques, mais a aussi renforcé la cohésion inter forces. Il pose les fondations d’un événement appelé à s’inscrire dans la durée, avec une seconde édition déjà espérée, voire une ouverture à l’international. « Le chien n’est pas un auxiliaire. Il est un soldat, un coéquipier, un atout tactique irremplaçable », a martelé le Général Bocandé, avant de conclure : « L’avenir de la cynotechnie, c’est notre sécurité collective. »Portée par une vision forte, une exécution sans faille et une ferveur partagée, cette première édition du Championnat National de Cynotechnie entre déjà dans l’histoire comme un tournant majeur pour la sécurité publique et la reconnaissance des chiens de travail au Sénégal.À bien dire, ce qu’il y a de meilleur dans l’homme, c’est le chien.Un Chien d’utilité est aussi appelé chien de travail, un chien qui est élevé et utilisé pour réaliser des tâches, pour assister ou aider l’homme. Ce nom est aussi donné à certaines races de chiens qui ont été sélectionnées afin de servir l’être humain. Pour rappel les chiens ont depuis joué aux côtés des hommes les rôles utilitaires les plus variés tels que celui de garde des troupeaux et des habitations, de chiens militaires, de sauvetage et de police, de chiens d’attelage ou encore plus récemment d’assistance aux personnes handicapées. Au cours du XXe siècle, ils ont été engagés dans plusieurs nouvelles disciplines sportives. Ils font aujourd’hui partie des animaux familiers les plus répandus.La Rédaction Journal Agropasteur

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