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Des infrastructures, des équipements , des innovations techniques pour un avenir résilient , meilleur et durable des bénéficiaires des Communes de Diossong Diouroup  Djilor , Keur Samba Guéye , Loul Séséne et Toubacouta  dans la région de Fatick , ont fait l’objet de visite lors de la mission du Comité National de Pilotage du Projet composé du  Centre de Suivi Ecologique (CSE)  Maître d’œuvre et la première entité (accréditée) d’accès direct du Sénégal financé par le Fonds Vert Climat et les trois agences d’exécution que sont: l’ Institut National de Pédologie (INP),l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) et l’Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN) , du Réseau Africain pour le Développement Intégré (RADI) et autres partenaires qui accompagnent le projet  à travers la réalisation d’investissements, les formations en maraîchage, pisciculture , en compostage et la mise en place,  la réhabilitation des magasins de stockage , de banques céréalières et la dotation d’ équipements et de matériels de transformation  pour les groupements de femmes bénéficiaires .

L’objectif principal est d’accroître la résilience à long terme des populations des départements de Fatick et de Foundiougne face aux impacts du changement climatique qui se traduit par la salinisation des terres en apportant une valeur ajoutée aux interventions déjà en cours dans la zone et en améliorant leurs moyens d’existence.

De manière spécifique, il s’agira d’améliorer les connaissances sur les terres Salées,  de se mettre au point des réponses adéquates par l’adoption et la diffusion de technologies appropriées  et de contribuer à l’ amélioration des conditions de vie des communautés locales des Communes de la région de la Fatick les plus touchées par la salinisation des terres.

Dans l’ensemble des six communes visitées les femmes ont constitué la centralité des interventions du projet en leur acquérant  de nouvelles compétences pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles éprouvées par l’impact de la salinisation sur les terres productives.

Grâce à ces activités résilientes et durables, les femmes renforcent leur autonomie et contribuent activement au développement de leur communauté.

La combinaison d’institutions qui dans leur rôle et responsabilité ont travaillé avec l’expertise  évoluant sur le  terrain  et les communautés  bénéficiaires a été favorable pour arriver à des résultats grâce au financement du Centre de suivi Écologique CSE.

La construction d’une Résilience est une dynamique qui progresse, d’où il est important de voir comment s’y prendre et apprécier le rôle important qu’aient  souvent  les Collectivités face aux réponses des institutions.

A LoulSessene c’est la satisfaction des besoins en termes d’Intrants agricoles  , de développement des terroirs  de renforcement des capacités de stockage ,des moyens de subsistance  qui ont fait appel à la réalisation de magasins de stockage de banques céréalières  ,la mise en place d’unité de transformation et la dotation d’équipements ,la mise en place  de périmètres  maraîchers la mise en place de plateforme de compostage ; tout cela pour faire face à l’ennemi commun  en vue d’une transformation des communautés bénéficiaires avec l’adoption de pratiques  résilientes  face à la salinisation des terres et l’accompagnement du projet.

Ainsi, à ce jour au-delà des réalisations d’infrastructures et de la dotation de matériels et d’équipements agricoles et agroalimentaires et la mise en place de Comités de Gestion par le RADI , des études techniques ainsi que des aménagements et le reboisement sont réalisés  par l’UICN en plus des innovations techniques pour l’amendement des sols et la fourniture d’intrants tolérant en plus de la formation par l’UICN et l’ISRA. 

Le Chef de la délégation en l’occurrence Dr Amadou Lamine Diagne Conseiller Technique du Directeur Général du Centre de Suivi Ecologique , a fait le point sur l’objet de la mission , les visites effectuées , l’engagement des autorités communales  et des communautés bénéficiaires  avant de revenir sur l’état d’évolution des performances notées ainsi que sur les recommandations formulées ; somme toute selon lui , les attentes sont assouvies avec un niveau d’exécution des travaux bien apprécié doublé d’un niveau d’appropriation des communautés  malgré quelques difficultés notées  où des mesures correctives devraient être prises aussi bien «  au niveau des digues anti sel, au niveau des magasins de stockage ,des banques céréalières ,du reboisement de la mangrove des plateformes de compostage de fermes aquacoles, de dépôt de phosphates et des ouvrages et le financement pour  accélérer la cadence d’exécution « ; considérant  la relation qui existe entre le changement climatique et la dégradation des terres à travers la salinisation , Dr Diagne souligne avec force l’impérieuse nécessité  pour les communautés bénéficiaires d’avoir une bonne perception bien comprise de l’importance des ouvrages et des infrastructures  mis à leur disposition pour co- construire aussi bien leur résilience mais aussi celle de leurs écosystèmes à travers la restauration des bases productives de leurs  terres .

Il a fini par magnifier la présence des  femmes très remarquée, manifestant leur satisfaction impactant leur degré d’engagement, d’appropriation  et de pérennisation du projet « avant d’exhorter à leur accorder plus d’écoute et d’attention à leurs sollicitations » conclut – t-il.

Il faut noter lors de cette mission la présence du Directeur Général du Centre de Suivi Écologique Pr Cheikh Mbow  et de Mme Madeleine Diouf Directrice du Changement Climatique  et du Financement Vert au Ministère de l’Environnement et de la Transition Écologique METE.

Le Directeur Général ici présent témoigne sa satisfaction mais aussi de la rigueur  en termes de résultats face aux exigences positionnelles du projet car la recherche de  financement selon lui » est moins compliquée que la mise en œuvre d’où un défi à relever pour construire la résilience ».  Il a noté avec satisfaction « le degré d’engagement des acteurs  qui est important dans la vie d’un projet qui naît, vit et se termine avant de saluer  le saut qualitatif qui a permis de pouvoir envisager un avenir résilient pour ces communautés avec beaucoup de souveraineté afin d’arriver à ces résultats tangibles malgré les problèmes soulevés «  ;

Somme toute « le bilan global technique à mi-parcours est satisfaisant suivant les indicateurs qui ont révélé une bonne tendance « estime M Ballé Séye le Coordinateur du Projet qui soutient en outre que » ce qu’il faut c’est le suivi des performances ; et si tout le stock d’activités prévues est réalisé grâce à la coalition de volonté d’ici le premier semestre de 2025 l’on bouclera le projet honorablement » note le Coordinateur du Projet.

 Une occasion pour  Mme Madeleine Diouf Sarr  Directrice du Changement Climatique de la Transition Ecologique et du Financement Vert « d’exhorter à Diouroup et Loul Séséne les  différentes structures intervenant, d’assurer  la cohérence dans la lutte contre la salinisation car le sel ne doit pas compromettre ces localités en termes de sécurité alimentaire.de souveraineté alimentaire et  d’autonomisation  des femmes et enfin de s’assurer de la pérennisation et de l’appropriation des réalisations visitées ».

Babacar séne Journal Agro-pasteur /babaclimat

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