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Mr Antoine Faye informe que ces discussions sont entamées depuis Glasgow lors de la Cop 26 et constituent aujourd’hui, l’un des processus les plus importants qui façonneront l’agenda plus large jusqu’en 2025, date à laquelle l’on espère pouvoir sortir un texte de Négociations sur le sujet. Dans le contexte actuel des Négociations sous les auspices de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques

Mr Faye estime que le débat ne doit pas être ignoré nous ne devons cependant pas ignorer ce débat favorisé par ses liens avec d’autres processus tels que; le Bilan Mondial (GST) et d’autres questions qui restent encore non résolues dans le contexte de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) alors que nous en sommes à la 9ème session du Dialogue Technique des Experts.

Il s’agit notamment de la définition encore non communément convenue de la  « finance climat » -même si; au moins, 2 articles  de la convention sont claires sur cette définition-, du déficit sur le  financement de l’adaptation, de l’amélioration du fonctionnement et de l’accès aux mécanismes financiers, de la détermination des besoins, etc.

Pour Mr Faye  cette détermination des besoins est particulièrement importante car la Conférence des Parties (COP) avait décidé (Décision 1/CP.21 para.53) que la COP fixerait un NCQG, à partir d’un plancher de 100 milliards de dollars par an alors que les pays développés n’avaient déjà pas tenu leur promesse (en 2009) de mobiliser jusqu’à ce plafond, avant de rappeler l’objectif du NCQG qui  est de soutenir la mise en œuvre de l’article 2 dans les pays en développement conformément à l’article 9.

Il estime en outre que compte tenu des  besoins et priorités des pays en développement le Nouvel Objectif doit être différent de l’objectif de 100 milliards de dollars, qui ne prenait pas en compte les besoins de financement climatique des pays en développement lorsqu’il a été annoncé en 2009.

Mr Faye n’a pas manqué néanmoins de relever que depuis que le processus de définition du Nouvel Objectif a commencé, les difficultés survenues  vis à vis de l’obligation qui  échoit de répondre à plusieurs questions à la fois: notamment sur  les besoins des pays en développement, leur mode de détermination ou de quantification, leurs méthodes de suivi pour  leur détermination. Et leur prise en compte  lors de la formulation du nouvel objectif.

Ce sont ces lignes et perspectives qui ont t été explorées durant le séjour de Mr Faye riche en enseignements durant quatre jours en Colombie   dont 2 jours de manière informelle à travers des dialogues communs et deux (2) jours  de manière beaucoup plus réglementée à travers les travaux de groupe  ( Groupe Ad Hoc et formulation des points de vues présentés a travers les groupes constitués)

Auparavant, Mr Antoine Faye a pris part aux TED 3 et 7  en tant que nominé par le Groupe des Pays les Moins Avancés (PMA/LDC) présidé par le Malawi..

En ce sens, il a rejoint ses   autres collègues des LDCs   de la thématique finance (Buthan, Éthiopie, Sir Ilanka, Soudan, Rwanda) en plus du Chair (présent) avec qui il a travaillé  pour développer des points qui peuvent être  présenté  aux autres participants des Pays en développement (AGN/G77 + CHINE)  afin d’harmoniser les positions communes.

Il a fait part de l’avertissement formulé notamment sur  certains  points  retenus des prises de paroles des participants-dont lui-même-des pays en développement notamment en « lignes rouges » sur la conformité des  NCQG  et leurs caractéristiques qui doivent être conformes à l’article 9 de l’Accord de Paris et aux principes et dispositions de la Convention. 

Ce qui signifie pour Mr Faye  que l’objectif sera atteint par les pays développés vers les pays en développement. ; Et sur cette base, cela exclurait également toute caractéristique relative aux ressources intérieures des pays en développement.

Il est en outre revenu sur  l’inclusion par le NCQG   d’une réponse aux pertes et aux dommages ainsi que l’atténuation et l’adaptation, au minimum, pour répondre aux besoins changeants des pays en développement, comme indiqué au paragraphe 26 de la décision NCQG de 2023.

La non-imposition  de,  NCQG   de conditionnalités supplémentaires à la fourniture et/ou à la mobilisation de financements climatiques aux pays en développement.

En cela Mr Antoine Faye  appelle à la vigilance en mettant en exergue que ce qui doit être inclus relève de la nécessité pour le NCQG   d’être basé sur les priorités et les besoins des pays en développement et soutenir les stratégies pilotées par les pays, en mettant l’accent sur les CDN et les PAN conformément à la décision NCQG de 2023 et en tenant compte des besoins exprimés dans les AC et les LTS ainsi que dans d’autres plans nationaux ; mais aussi qu’elles reconnaissent l’importance des  transitions justes qui favorisent le développement durable et l’éradication de la pauvreté dans les pays en développement.

En outre pour Mr Faye, c’est la nécessité d’inclure  non seulement  que le NCQG devrait fournir un accord clair sur le partage du fardeau entre les pays développés afin d’établir leur « juste part » de leur obligation collective de fournir un financement climatique, ce qui permet la prévisibilité, la transparence et la responsabilité, mais aussi doit  fournir des fonctionnalités d’accès qui opérationnalisent l’exigence relative aux canaux d’accès afin de garantir un accès efficace et rapide au financement climatique et d’améliorer la coordination et la fourniture du financement climatique pour les pays en développement, et s’attaquer ainsi  aux « handicaps » du financement climatique tels que le coût élevé du capital, les coûts de transaction élevés associés à l’accès, les mesures unilatérales, etc.

Et enfin ,inclure également que le NCQG doit être mis en œuvre dans toute la mesure possible via l’apport de financements publics sous forme de subventions ou de manière concessionnelle pour répondre aux contraintes macroéconomiques des pays en développement, y compris l’espace budgétaire limité, et les éléments de l’objectif doivent prendre en considération la nécessité d’un soutien  économique net pour les pays en développement.

Mr Antoine Faye appelle à la conscience des uns et des autres pour qu’une attention  particulière soit prêtée  au-delà de ce point à inclure et à celui du Fond pour les Pertes et Dommages. Deux  points  importants  qui seront encore soulevés lors de la  COP29  dénommée  déjà comme devant être la COP de la Finance ; avant de conclure par remercier Mme  la Directrice du Changement Climatique, des Financements Verts et de la Transition Écologique en plus du Président du  Comité national sur les Changements climatiques( COMNACC), qui n’ont ménagé aucun effort pour lui apporter soutien et confiance pour sa participation à la 9éme session du Dialogue Technique des Experts (TED) qui s’est tenu du 23 au 26 Avril 2024 à Cartagena en Colombie sur  »  la Détermination du Nouvel Objectif  Quantifié Global (NCQG) sur le Financement Climatique »

Babaclimat/Journal Agropasteur/www.agropasteur.com

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