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Les systèmes herbacés. Élevage de demain, s’adapter valoriser et transmettre ont été passés en revue par d’éminentes personnalités lors du deuxième panel de la Conférence de Présentation du Sommet de l’Elevage 2025 C’est un autre temps fort qui a marqué cette matinée présidée par Mme sous la présidence de Mme Le Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire de FranceSystèmes herbagers, élevage de demain : s’adapter, valoriser, transmettreAinsi tour à tour les interventions notamment M. Bruno DUFAYET, Éleveur, Président de l’APRAMAC, l’Association pour la Promotion de l’Agriculture du Massif Central, M. Sébastien CLUZEL, Éleveur, Président du Herd Book Charolais et M. René BAUMONT, Directeur de Recherches INRAE ont passé en revue les déclinaisons de ces systèmes devant un parterre composé d’experts, d’éleveurs, de chercheurs des médias spécialisés et d’acteurs du secteur de l’Elevage.Les systèmes herbacés du Massif Central en région française ont fait l’objet d’un véritable diagnostic en termes de typologies des pratiques agricole et d’élevage constituant une grande diversité de milieux ouverts. Dont la majorité des surfaces agricoles sont en herbe, ce qui en fait une des plus grandes régions herbagères d’Europe.Les principaux éléments des systèmes herbacés du Massif Central se déterminent par la diversité des prairies qui sont permanentes et souvent utilisées pour l’élevage ;Le Massif Central est connu pour ses systèmes d’élevage à base d’herbe, avec une grande proportion de prairies en sus d’une diversité d’espèces végétales qui contribuent à la richesse écologique de la région.Les conditions climatiques appellent à l’adaptation au contexte pédoclimatiques variés influençant la composition des prairies, qui peuvent varier en fonction de l’altitude, de l’exposition et des types de sols.Il y a aussi les impacts au niveau des pratiques agricoles et de gestion de la prairie appellent à des pratiques résilientes afin de faire jouer l’élevage, la diversité des pratiques agricoles leur rôle essentiel dans la dynamique de ces systèmes herbacés.C’est un impératif de croiser les regards sur les défis à relever pour l’élevage durable avec une souveraineté manifeste pour l’élevage et les animaux dans la valorisation des prairies dont la présence est liée à la valorisation des herbes, (prairies, prairies naturelles, temporelles (naturel temporel ; Le Massif Central est connu pour ses systèmes d’élevage à base d’herbe, avec une grande proportion de prairies.Les contextes pédoclimatiques variés influencent la composition des prairies, qui peuvent varier en fonction de l’altitude, de l’exposition et des types de sols.Les pratiques d’élevage et de gestion de la prairie ont un impact sur la diversité des communautés végétales, qui sont considérées comme des agroécosystèmes.De l’avis de M Rene Beaumont Directeur de recherche à l’INRAE « la perception des systèmes d’élevage herbacés par la société est bonne selon le chercheur. Néanmoins le méthane reste un enjeu de taille et les filières animales restent des viviers où de gros progrès sont faits pour diminuer le méthane et consolider ainsi le bilan carbone. ; des paradoxes face au Climat note Bruneau Dufayer qui porte ainsi son regard sur les enjeux de durabilité de l’élevage. Pour les paradoxes évoqués sur le climat M. Bruno DUFAYET, Éleveur, Président de l’APRAMAC, l’Association pour la Promotion de l’Agriculture du Massif Central porte son regard sur les enjeux de durabilité de l’élevage ; Un stand pour la deuxième année au sommet pour la sensibilisation sur les services rendus par l’élevage des ruminants en plus des conférences sur la présentation de rapports. Et pour étayer ses propos il donne rendez-vous au Sommet de l’Elevage où pour la deuxième année consécutive un stand sera animé sur la sensibilisation sur les services rendus par l’élevage des ruminants en plus des conférences organisées sur la présentation de rapportsMr Richard Randanne Eleveur Ovin considère le pastoralisme comme solution face à la gestion collective du foncier et l’apport de services. Dans le cadre de leur participation au Sommet à Clermont Ferrant « des rencontres Pasto » seront organisées pour montrer tous les atouts du Pastoralisme.Les surfaces agricoles sont utilisées en France ou deux systèmes cohabitent en complémentarité, le système herbacés et le système pastoral avec une bonne utilisation de ressources fourragères pour améliorer les sols.Les systèmes sont diversement variés et très productifs ; et la Diversité est étroitement liée à la géographie et la cultureL’ouverture des territoires rend l’attractivité forte avec beaucoup de retombées économiques ; et ceci grâce au pastoralisme pour ouverture des paysages et pour redonner vie ;Notre challenge aussi est de trouver des solutions de défenses contre les avalanches et l’occasion sera prise au Sommet 2025 au Pastoralisme d’apporter les connaissancesEn ce qui concerne le changement climatique l’Agroécologie est une alternative ; il s’agira d’exploiter au mieux l’Agroécologie et les élevages pastoraux qui sont des modèles.Les systèmes herbacés sont des couloirs de passage pour aller vers l’Agroécologie et ils contribuent à la résilience des éleveurs par rapport au Changement climatique d’où un impératif à la conduite de l’herbe et de sa valorisation.Monsieur Sébastien Clauzel est Eleveur, Président de l’organisation Charolaise ; il donne rendez-vous au Sommet ; il considère la race charolaise comme une race qui traverse toutes les saisons et retrouve les routes demain notamment la résistance, l’adaptabilité la durabilité et la résilience « On a pris conscience des enjeux climatiques pour demain où nous avons un bel avenir » déclare-t-il avant d’informer la présence de la Charolaise au Sommet.Concernant l’amélioration des herbes Sébastien estime que d’autres pistes existent notamment le croisement mais aussi la combinaison Ovin-Bovin e sus des autres leviers qui contribuent à l’amélioration des herbes.Pour Sébastien « l’adaptation reste un impératif pour que les déclinaisons sur le cheptel soient limitées pour un élevage durable.Il est enfin revenu sur la relève générationnelle qui reste un défi pour les jeunes ;il s’agira de rendre désirable et attractif les élevages herbacés, assurer la disponibilité foncière mais aussi la mutualisation des moyens et le gardiennage.« Au massif central les scénarios de transition et les réflexions sont menés pour faciliter le renouvellement de générations « estime Sébastien.Sébastien considère que « les enjeux passeront par la mobilisation autre que les acteurs agricoles notamment ceux économiques .il s’agira de sensibiliser aussi les voisins sur des initiatives porteuses notamment l’organisation des weekends de pâture etc., la liaison culture et enjeux de l’élevage, et avoir plus de défenseurs du monde agricole et pour un élevage durable.D’autres idées face à l’installations et au soutien font appel à la réhabilitation des exploitations entre autres afin de rendre les territoires » sexy » et apporter d’autres réponses dans les territoires d’élevage.« C’est aussi assurer la tranquillité du métier d’élevage qui relève non seulement de son attractivité mais aussi de son indépendance compte tenu des revenus faibles » Malgré les Lycées Agricoles l’on s’interroge toujours sur les aspirations des jeunes pour les métiers de demain notamment pour les acteurs où il faut nécessairement des hommes et des femmes pour l’agriculture de demain ; d’où la nécessité de renforcer les candidats à l’installation. De l’avis de Sébastien, il soutient que « face à la vulnérabilité des métiers les attentes sont mitigés face aux enjeux de demain qu’on veut porter à notre système d’élevage .c’est la passion et nous disposons de jeunes super phénoménaux qui auront la chance d’avoir envie .Certaines contraintes existent également dans le Massif Les capacités digestives de la cellulose malgré que le Rumen de l’avis d’un participant qui a attiré l’attention « est capable de digérer la cellulose, mais aussi le méthane qui reste un réel enjeu des filières animales où beaucoup de progrès sont fait pour diminuer le méthane pour consolider le bilan carbone. La digestion de la cellulose est véritablement la capacité des ruminants dans le massif central où l’élevage contribue à la valorisation de l’herbeBabacar sene Journal Agropasteur

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